Dans la norme pour son âge, Curve flirte avec le mètre-soixante. D’une carrure fine, élancée, il semble davantage taillé pour la vitesse que pour la force brute, et ne pèse guère plus lourd qu‘une fille du même âge. Il dégage l’impression générale d’un bibelot fragile, parfois indésirable mais si précieux que l’on n’ose le toucher. Et pourtant… D’un beauté presque écœurante, il provoque le désir, attise les convoitises. Personne ne peut rester insensible face à lui. Son regard à la fois hautain et splendide d’orgueil, à la couleur de l’acier, et dégage la même force que ce-dernier. Son front haut reste caché par ses mèches d’une couleur indéfinissable. Un blanc tirant sur le gris, puis le noir au niveau des pointes, mais qui à la moindre lueur, se transforme en rivière d’argent. Irréel, intouché et intouchable. C’est l’impression qu’il dégage aux premiers abords.
Du côté de sa tenue vestimentaire, il a tout du dandy décontracté, toujours propre sur lui, la chemise immaculée, mais ouverte sur le devant, sans gêne. Ses manières élégantes et ses mimiques gracieuses accentuent la légèreté de ses gestes. On ne peut que se sentir infiniment inférieur face à tant de beauté dans un seul être.
Son apparence frêle, sa constitution magnifique mais fragile imposent le désir de protéger cette chose si belle, mais un regard suffirait à vous en dissuader pour toute une vie.
Froids, imperméables, ces yeux n’offrent aucune prise, aucune aspérité. C’est un regard lisse et glacé, comme la surface du métal dont il en a la couleur.
Ses expressions faciales, peu variées, reflètent la plupart du temps -lorsqu’elles reflètent quelque chose- un profond ennui.

MESQUIN - JALOUX - POSSESSIF - VICIEUX - ARROGANT - ÉGOÏSTE - EXCESSIF - SOLITAIRE
TYRANNIQUE - AVARE - PROVOCATEUR - MÉPRISANT - VOLEUR - RANCUNIER - DOMINANT
HYPOCRITE - FOURBE - DÉLOYAL - INFIDÈLE - MANIPULATEUR - CALCULATEUR - LUNATIQUE

CHARISMATIQUE - OBSERVATEUR - INTELLIGENT - TENDRE - IMAGINATIF - CRÉATIF - RIGOUREUX
CANDIDE - REVEUR - IMPARTIAL - FRANC - CURIEUX - ORIGINAL - TALENCIEUX - GRACIEUX
SOUPLE - ORGANISÉ - TENACE - MÉTICULEUX - DISCRET - POLYVALENT - PERFECTIONNISTE


les défauts ca va tout seul mais alors les qualités, j'en chie !
Et tu le vois, assis la, dans son coin, le plus souvent regardant par la fenêtre, ailleurs. L'ombre le recouvre, l'entoure, comme si, amie, elle s'était entichée de lui et se faisait une joie de le recouvrir d'une cape veloutée et opaque . Tes yeux se posent sur ce gamin solitaire , banal. Les gosses de l’école se composent en deux groupes : les moutons , grégaire , rieurs , insouciants , un peu stupides . Et les loups solitaires. Méprisants , détachés de ce monde qui ne les comprend pas. Dédaigneux de la vie elle même; ou chaque individu de cette caste se mure dans un mutisme hautain. Comme si chacun se trouvait trop supérieur pour parler a ceux de son espèce .
Curve n'échappait pas a ce stéréotype. Mais sa particularité a lui , c'était de le savoir . Il savait qu'il n'était pas diffèrent , qu'il n'était qu'un parmi tant d'autres , que même sans cet instinct qui pousse les brailleurs a s'agglutiner en paquets compacts ou chacun se donne le nom d'ami , il y avait d'autres individus semblables a lui.
Cela l'indifférait.

Strictement nombriliste , Curve n'est pas le genre de garçon a tendre la main a celui qui tombe , a donner ce qui lui reste a manger pour un affamé . D'ailleurs , il fut suivi rigoureusement un temps par les médecins de ses parents , car sous alimenté . Le garçon ne parle pas , ne bouge pas , ne mange pas . S'alimenter le répugne , comme si le fait de mastiquer consistait en une tache répugnante et dégradante . La faim , elle n'existe tout simplement pas . Il arrive cependant et de plus en plus souvent au fur et a mesure de son évolution, qu’on le croire avec un légume entre les doigts, dévorant carotte, chou-fleur ou surimi comme d’autres avalent chips et autres atrocités. Ce qu’il aime, c’est les petits légumes ou fruits crus qu’il peut grignoter en errant dans les rues – ou plus souvent, du haut d’un toit.
Clone médical parmi tant d'autres , ce jeune sujet aux cheveux de nacre n'a aucune particularité : il n'a aucun tic , aucune manie , son caractère est tout sauf changeant et lunatique . Prévisible jusqu'a en être ennuyeux , le jeune garçon , des son arrivée , s'est rapidement imposé en tant que décor . Le phénomène de la plante verte : il est la , il décore , on l'admire , mais on ne joue pas avec , on ne taille pas ses branches . Curve n'est qu'un élément du paysage , un meuble humain , quelque chose que l'on regarde . En revanche on ne peux ni le haïr , ni l'aimer , ni le mépriser .
A moins que vous même puissiez avoir une admiration sans borne pour votre buffet .

Mais au fil des années, Curve l’Autiste a reprit peu à peu l’autonomie de ce corps décharné. Entretenu par ses parents comme une passive plante verte, il découvrit aux abords de ses quinze ans que la vie qu’il allait mener ne serait pas toujours aussi paisible, a regarder les bêtises humaines se dérouler derrière sa fenêtre.
De totalement prévisible, le garçon est passé au stade bipolaire, puis carrément incernable. Il lui arrive fréquemment d’être pendant un long moment totalement inactif, et pour peu qu’une personne vienne le déranger lorsqu’il pense, il passe au stade supérieur en un quart de seconde, et devient un individu narquois, sardonique et qui n’a plus qu’un seul but en tête : vous dégoûter a un tel point de lui que vous ne resterez pas une seconde de plus a ses cotés. Il blesse, frappant a coups de mots qui font mal, de phrases qui heurtent, de répliques qui mutilent.
Et quand bien même le sujet résisterait a ce déluge d’insanités, le cendré dévoile une autre facette, bien plus redoutable qu’un coup de poignard verbal : la provocation. Dénué de la moindre parcelle de pudeur ou de morale, le garçon n’hésite pas à user de son charme pour virer les femelles opportunes ou les mâles encombrants. Il charme, envoûte, déposant a coups de regards faussement langoureux une dépendance presque immédiate, un besoin imminent d’être dans ses bras, d’être aimé par lui et par lui seul.
Mais si Curve aime les cœurs, c’est uniquement pour les briser.

Pour terminer cette brève description mentale, on peut ajouter que notre détestable riche se promène depuis peu avec un rat aussi blanc que sa tignasse : recueilli on ne sait ou, la bestiole blanche passe sa vie sur l’épaule de son maître du moment, qui affirme a qui veut l’entendre qu’il mangera la bestiole a son prochain dîner – ou plutôt, le fera gober au premier qui viendra l’importuner. Cependant, il possède une once d’amitié avec la bestiole, qu’il ne nourrit cependant pas comme un gamin. Totalement incapable de s’assumer lui-même en oubliant quand il faut manger ou dormir, il a rapidement remarqué – à sa grande joie – que le rat ne quittait son épaule que pour se nourrir. Ainsi, le rongeur passe sa vie sur l’épaule du garçon, ou encore dans les poches de sa veste. Certains affirment que le seul être que Curve ait jamais aimé, c’est ce jeune albinos au poil soyeux. La vérité est tout autre : si un chat venait a bouffer son rat, ou si on cherchait a le faire chanter, Curve laisserait tomber son compagnon sans la moindre pitié.
Pour lui, animaux, humains et plantes ne sont qu’un passe temps auquel il est inutile d’accorder confiance et tendresse.
Au fond, ils ne sont que sources d’ennuis.

Pour finir, et parce que Curve est étonnement complexe mais que si je dévoile tout ce qui le compose j’ai pas encore fini avant la fin du monde prévue par les Mayas, Curve est agoraphobe, et extrêmement perfectionniste. Maniaque jusqu’au bout des ongles – qu’il ronge – il ne supporte pas qu’une pièce soit mal rangée, qu’un vêtement ne soit pas a sa place, ou qu’un meuble soit recouvert de poussière. La chose le perturbe, l’agace et l’irrite. Évidement, jamais son altesse sérénissime Curve ne mettra la main a la pâte pour ranger ce qui l’exaspère. Fort heureusement pour lui, il parvint toujours et sans effort a envoyer quelqu'un ranger le bordel sous un motif obscur et tarabiscoté.
Tout le monde y croit, tout le monde vole obéir au prince qui se réjouit et se pâme en silence de voir a quel point il manipule bien ses chers petit pantin.
Oui, Curve manipule.
Fin observateur, il analyse la moindre chose, autant qu’elle soit paysage, parole ou action, et décrypte ce qu’il faut pour en tirer parti. Ainsi, il obtient toujours ce qu’il désire, même si cela prend du temps : il n’est absolument pas pressé. Ne l’est jamais, d’ailleurs.
Pour lui, le monde est un terrain conquis ou il règne en maître et ou chaque être est son sujet. Bien évidement, son ego atteint des tailles astronomiques, mais notre cher ange nacré s’en balance royalement et assume sans complexes son nombrilisme poussé a l’excès.
De toute façon, il se trouve parfait, parfait sans son imperfection.
Pour lui, il est le nuisible du monde, et le simple fait de savoir qu’il fait enrager les gens, les blesse, les agace ou les irrite le bouffit d’orgueil plus encore qu’il ne l’est déjà.


Tel est Curve, l’Asocial provocateur & mesquin.

Voila, alors j’étais lancée dans mon histoire et word a planté alors que j’en étais a la fin. Donc je suis totalement dégoûtée et toute ma motivation s’est cassée, alors franchement, désolée, ça me répugne de faire un truc aussi cradasse mais .. jsuis juste dégoutée la. J’avais presque fini, je m’étais appliquée et tout t_t donc je retrace juste rapidement le passé de la souris électrique parce que … fuck quoi, word de merde. Curve est né sous x, on ignore totalement qui sont ses parents. Il a grandi a l’orphelinat jusqu'à ses neuf ans ou un couple l’a adopté, séduits par son tempérament passif et égal. On garda le surnom par lequel on appelait le garçon – Denki, électricité – et ignorant son réel prénom, on le nomma Curve – ou plutôt notre cher cendré se nomma lui-même. Les parents, friqués a mort, firent découvrir a notre futur enfoiré national ce qu’était un monde de richesse et de luxure.
Aussitôt le cher petit ange passif et silencieux sembla muer tout au long de son adolescence, pour s’entourer un carcan de métal glacial doublé d’une couche d’ironie vermineuse. Curve joue, manipule, provoque, blesse, et surtout, s’aime. Profond égocentrique, il s’offre le luxe d’être une personnalité double : avec ses parents il est passif, presque poli et muré dans un mutisme profond. Envers les autres c’est un enfoiré de première qui désire simplement qu’on lui foute la paix. Évidement personne n’a l’intelligence de le faire, poussant le loup aux doigts électriques a employer les grands moyens. Et Curve sait y faire, autant pour charmer que pour dégoûter. Tyran asocial, il désire avoir le contrôle d’absolument tout et ne supporte pas qu’on puisse le forcer a faire quelque chose. Enfin, avec son nouveau statut c’est un gros snob friqué qui en profite sans aucun complexe.
Monsieur nombril-du-monde aurait pu passer ainsi sa vie a ne rien foutre sinon irriter les autres si il n'avait pas recu la fameuse lettre. Aussitot, gonflé d'orgeuil d'être choisi, il apela le numéro et ... Pouf, Se retrouva sur une ile, sans titre et sans repères. Doté d'une bonne capacité d'adaptation, il se rendit rapidement a la mairie pour découvrir avoie joie qu'il aurait un moyen de plus pour jouer au tyran : sa plume.
Sur l'ile il n'a pas changé d'un poil : notre cher loup blanc kiffe être le blaireau de service auquel on a envie a la fois de rouler une pelle pour ses manières de fausse pucelle effarouchée et son charme de bourge snobinard, et a la fois de lui faire bouffer le trottoir en lui arrachant les ongles un a un avec les dents.
Et Curve aime ça. Oh oui ♥

Âge : Inconnu
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