• IDENTITE • Nom : Williams. Prénom : Arès James Paul. Nom de code : South Wind. (« Vent du sud » ou « Vent de midi ») Âge : 16 ans. Nationalité : Écossais. Mère écossaise et père londonien. Une branche de sa famille est irlandaise. [NdA : Carrément inutile mais... toujours bon à savoir !] Orientation sexuelle : Il ne s'est jamais vraiment posé la question. Métier : Médecin, si possible. Plume souhaitée : Une Plume dite « de Guérison », qui rendrait son propriétaire capable de soigner n'importe quelle maladie par le toucher, exceptées celles très graves (bien qu'il pourrait « aider » à la guérison) et les mortelles, c'est à dire celles qui condamnent inévitablement. Plume attribuée : Force augmentée. Quartier : Feathers Road.

Arès, malgré son prénom plutôt inédit, n'est pas très musclé. Au contraire, il est grand et maigre. La dernière fois que son père l'a confronté à un mètre, il en mesurait 89. Et concernant sa corpulence, elle est due à son appétit quasi-inexistant. Comme il grignote toujours du bout des lèvres, désormais ses côtes saillent légèrement, ses hanches sont trop blanches et trop étroites, ses membres longs et minces. Il a toujours un air de souffrant, parfois les joues creuses, et surtout, une démarche dégingandée et gauche qui lui confère une maladresse et un nombre de bleus exceptionnels.

Malgré sa maigreur, ses traits sont indéniablement réguliers et masculins. Son nez est très fin, probablement commode à briser, mais sa bouche d'un rouge éclatant fait magistralement contraste. Celle-ci, comme délicatement ourlée, trop pleine pour un garçon, au dessin souple, est meurtrie ; sa chair cramoisie est fissurée tout le long de la lèvre inférieure, et le sang perle au moindre contact.

Son regard est d'un vert étonnant, électrique, vif, pur, absinthe. Il ne tire pas vers le bleu ou le marron comme la plupart ; ses yeux sont d'un vert presque surnaturel. Ils intimident au premier abord, car pénétrants, paraissant pouvoir connaître la moindre de vos pensées. Ils sont bordés par de longs cils noirs, presque féminins, qui s'emmêlent entre eux de manière désordonnée. La mâchoire fine fait également penser à un visage du sexe opposé, mais le reste de sa figure le contredit. Des cernes sombres encerclent ses pupilles ; pourtant, il possède un pouvoir attractif dont il n'a pas conscience.

Les cheveux de Arès sont noirs comme l'encre, constamment décoiffés, ou plutôt, coiffés de manière anarchique, chaotique, vagabonde, bref : impossibles à discipliner. Il avait bien essayé pourtant, mais jamais ses mèches folles ne cédèrent contre les ennemis brosse et peigne. Il n'arrive jamais à les aplatir convenablement, ce qui en rajoute sur son allure négligée.
Car négligé, il l'est [NdA : Malgré l'avatar, mais bon, je ne sais pas si vous connaissez le « Syndrome de la recherche désespérée d'images », il m'a récemment atteinte et impossible de m'en débarrasser].

Qu'il s'habille comme un prince – contraint par ses parents – ou bien n'importe comment – son véritable « style » vestimentaire, il se dégage de lui une négligence qui fait qu'il ne sera certainement jamais qualifié de « classe ». Malgré tout, il émane également d'Arès un charme indéniable et incroyable qui fait palpiter le coeur des femmes, aussi bien que ceux des hommes, bien qu'il ne soit pas vraiment au courant de l'existence de ce charisme.
Souvent, il se vêtit d'un costume de majordome assez étrange pour faire plaisir à sa mère qui en est toujours ravie. [NdA : Ou comment trouver une raison merdique à un avatar] Mais habituellement, il ne porte que des chemises, des t-shirts, des pulls, et des jeans. Ses hauts sont toujours mystérieusement une taille trop grande.

Il chausse du 41, a une boucle en or à l'oreille gauche et sa peau est si claire qu'elle en devient diaphane, ce qui laisse entrevoir un réseau de veines bleutées tout le long de son corps, et particulièrement au niveau de sa clavicule proéminente.








Arès est un garçon naturellement gentil et serviable. Il aide les gens dans le besoin au détriment du sien, il ne supporte pas la vision de personnes en difficulté, que ce soit physique, psychologique ou financière, et fait tout pour les secourir quitte à sombrer dans les problèmes. Il n'a pas un tempérament marqué, il est plutôt naïf et on profite souvent de sa gentillesse qui en devient un défaut.

De nature fragile, tout comme son apparence, Arès est en fait très lucide sur le monde qui l'entoure et il voit beaucoup de choses dans les tics et manies des gens qu'il croise. Il décrypte facilement les gestuelles de chacun et comprend leurs pensées et leur état d'esprit. Il est ouvert, compréhensif, ça n'est pas un génie mais il n'est pas stupide.

Arès peut se dresser contre un malfaiteur alors qu'il est évident qu'il ne fait pas le poids. Il possède la fâcheuse mais commune habitude de mordre à s'en faire mal la bouche, plus par préoccupation que par réel besoin. Lorsqu'il est gêné, ou anxieux, il exécute toujours ce geste qui énerve très souvent certaines personnes, c'est pour cela que sa bouche est si enflée, froissée et gorgée de sang.
Il a pour passion les livres, qu'il dévore par centaines. Inscrit dans toutes les bibliothèques de sa ville, il se nourrit de centaines de milliers de phrases, de mots, qu'il enregistre par la suite naturellement. Il peut citer aussi bien les textes de théâtre que les biographies, comme les romans historiques ou à l'eau de rose. On peut le voir partout en ville, en train de tourner frénétiquement les pages d'un bouquin, sur les bancs d'un parc ou à la caisse d'une supérette. C'est sa drogue.

En parlant de drogue, Arès en subit une autre : la cigarette. Depuis la première, à treize ans, incité par les garçons de sa classe, il est devenu accro. Ayant pour ambition de devenir médecin, il culpabilise souvent, et noie cette culpabilité dans la fumée âcre et grise qu'il expire tranquillement le soir à sa fenêtre. La brûlure dans sa gorge lui semble indispensable, comme l'odeur de tabac qui empreigne ses vêtements.

Arès est aussi très solitaire. Il a du mal à se lier naturellement avec les autres, alors il préfère rester seul avec pour compagnie ses manuscrits. C'est également un grand rêveur, la nuit, au lieu de dormir, insomniaque, il s'étend sur son lit et rêve. Il ne retient pas ses songes et les laisse vagabonder au-dessus de sa tête, jusqu'à ce qu'il ait une idée subite et se mette à noircir le blanc d'un cahier, de son écriture serrée et sombre, et ce jusqu'à l'aube où il s'effondre pour deux ou trois heures de repos.
Il ne sait d'ailleurs pas nager, bien trop effrayé par cette eau trop profonde, et veille à rester à l'écart d'une quelconque étendue liquide. Arès a vraisemblablement une phobie de l'avion et du métro, si bien qu'il marche pour aller d'un endroit à l'autre. Le bus et la voiture lui donnent la nausée. Plus communément, on appelle cela le mal des transports.

Arès aime les vieux bâtiments et pourrait passer des heures dans les églises, les musées, les maisons centenaires, à rester assis sans bouger et à apprécier la senteur d'expérience qui s'en dégage. Il possède aussi un don très particulier : il sait très bien forcer les portes par divers moyens, comme la légendaire technique de l'épingle à cheveux.










Vingt-cinq août 1994. Edimbourg.

James Matthew Williams pénétra dans la salle de travail, très, très anxieux. Il avait 38 ans, sa femme également, et depuis cinq ans ils tentaient désespérément d'avoir un enfant. Le miracle s'était produit neuf mois plutôt, et le voilà, en cette nuit de canicule, qui avait été écarté des opérations sans ménagement, réduit à attendre dans le couloir et se ronger les sangs pendant des heures.

Un médecin lui avait quelques minutes plus tôt fait signe d'entrer, et désormais chaque pas qu'il faisait lui semblait plus difficile que le précédent. Ses cheveux noirs et habituellement coiffés dissimulaient une partie de sa vision, et agacé il les rejeta en arrière. Puis soudain, derrière ce pan de mur blanc, il vit le tableau le plus bouleversant de son existence, une image qui ne le quitterait certainement jamais.

Dans un lit aux draps délavés, sa femme, l'amour de sa vie qu'il avait eu le bonheur de rencontrer un jour, Ailein Williams autrefois Maxwell, se tenait. Pétillante d'une vitalité qui l'avait immédiatement séduit et le séduisait encore, elle avait ramené sa crinière rousse indisciplinée en une tresse débraillée, et ses yeux verts étincelaient noyés sous un océan de tâches de son. Lorsqu'elle l'aperçut, Ailein lui adressa le sourire le plus éclatant qu'elle ait jamais eu, puis baissa amoureusement la tête vers un amas de couvertures sur sa poitrine. Le regard brun de James suivit le mouvement, et soudain le temps s'arrêta.

Sur terre, il n'y avait plus que lui, Ailein, et la petite chose rose qu'elle tenait entre ses bras.

Arès.

***

Dix-neuf mai 2008.

Arès s'approcha de la fenêtre. Ils habitaient un appartement assez grand au centre de la capitale, et l'immeuble en face d'eux était identique au leur. À l'exception près que dans leur bâtiment, il n'y avait pas d'aussi jolie fille. Arès prit les jumelles qu'il avait commandé pour Noël et les porta à ses yeux. Sur la porte de sa chambre, était écrit en lettres de bois son prénom.

Arès. Un prénom difficile à porter, à la signification morbide et honteuse. Un prénom qui n'avait même pas l'excuse d'être d'origine anglaise. Une excentricité de ses parents, ou bien tout simplement leur amour pour les Dieux de l'Antiquité qui transparaissait. Dans tous les cas, c'était un prénom qui ne lui allait pas du tout, aussi bien physiquement que psychologiquement.

La baie vitrée d'en face s'éclaira soudain, pratiquement à la même heure que les autres soirs, et il se colla de plus belle contre le verre. La pièce ainsi illuminée était une grande chambre aux meubles anciens, et la porte s'ouvrit sur une jeune fille semblant furibonde. Elle était brune, bronzée et avait à peu près son âge.
L'inconnue se jeta sur son lit, alluma son ordinateur et tapa frénétiquement sur son clavier. Arès était subjugué.

Cela faisait des années qu'il l'espionnait ainsi. Lorsqu'il avait quatre ans, pour la première fois, il avait remarqué cette petite fille dans ce grand lit, paraissant si seule et si démunie, et depuis, il la regardait. Elle n'habitait pas ici toute l'année, il n'expliquait pas autrement le fait qu'elle ne soit là qu'une fois tous les trois mois, et encore, lorsqu'il avait de la chance.
Arès avait quatorze ans, et il était amoureux.

Il l'avait une fois surprise en sous-vêtements, en train de se changer, enveloppée dans une serviette ou tout simplement nue, mais il s'efforçait d'effacer ces images de sa mémoire, car il serait alors passé du statut d'espion à celui de voyeur, et cela le répugnait. Il aurait bien aimé connaître la couleur de ses yeux, mais même avec ses jumelles, il n'arrivait pas à les distinguer.
Arès avait quatorze ans et il était amoureux fou. Son coeur cognait contre ses côtes, ses joues émaciées reprenaient de la vie, le sang circulait dans ses veines et il se sentait capable de descendre dans la rue, d'entrer dans l'immeuble voisin et de sonner à sa porte.

Jusqu'à ce qu'un adolescent arrive discrètement dans la chambre de la jeune fille. Celle-ci sursauta et éclata soudain en sanglots. Puis elle se jeta au cou du garçon et l'embrassa passionnément.
Arès rangea ses jumelles, tira les rideaux et s'allongea sur son lit.
Arès avait quatorze ans, il était amoureux, et il avait le coeur brisé.

***

Deux ans plus tard. Quinze juillet 2010.

Arès se leva lentement, tiré du sommeil par le silence de la pièce. Il passa une main ennuyée dans sa tignasse brune et désordonnée, puis attrapa un livre sur sa table de chevet, plongea le nez dedans et se dirigea ainsi vers la cuisine. Là-bas, sa mère faisait cuire des pancakes, son père lisait le journal, et son petit frère, de trois ans son cadet, résolvait les mots fléchés d'un magazine à une vitesse impressionnante. Oliver Williams était un surdoué.

À l'entrée d'Arès, Oliver releva le menton hautainement, dans une attitude prétentieuse, et afin de prouver qu'il n'avait rien à voir avec son bon à rien de frère, termina instantanément le jeu. Arès n'y prêta pas attention et commença à trier le courrier.

– Oliver, une lettre pour toi... indiqua-t-il en tendant une fine enveloppe à celui-ci.

Oliver la lui prit sans lui accorder un regard, mettant un point d'honneur à ignorer son aîné. Il déchira le papier puis fronça le nez avec dédain :

– Une feuille blanche ! Quelle blague débile !

Arès haussa les épaules, puis s'aperçut qu'une lettre lui était adressée. Elle ressemblait en tout point à celle d'Oliver. Il décacheta soigneusement l'adhésif, mais au contraire de son frère, tomba nez à nez avec une véritable lettre. Une lettre faite de mots, de phrases, de mots assemblant des phrases.

Il la lut en diagonale, plutôt curieux. Mais bientôt, l'envie irrépressible de téléphoner le força à se lever et à se précipiter dans sa chambre.

Lorsque Arès se réveilla, il était sur une plage.
Quelques temps plus tard, on lui apprit où il était.
Désormais, il vit en temps que médecin à Feathers Road. Las : il n'avait jamais eu beaucoup de chance. Être séparé de ses parents et de la jeune fille à la fenêtre ne devait être qu'une punition en rapport avec une existence antérieure.

Et puis, peut-être lui arriverait-il de bonnes choses dans cette nouvelle vie... Mais il en doutait sérieusement. Déjà que se réapprovisionner en livres était un véritable coup de force.









Âge : 14 ans.

Comment avez vous découvert ce forum ? Par le biais d'une fille pas encore inscrite x3

Première impression ? Vraiment sympa :) J'ai hâte de voir ce que ça va donner.

Vous pensez être très présent/assez présent/pas trop présent ? : Assez présent, mais je ne promets rien.

Autre chose ?[Code validé par Allan, encore <3] Et aussi : PUNAISE ! Les put**** de pavés que j'vous ai fait ! C'est horrible ! Si vous lisez qu'en diagonale, j'en tiendrais pas rigueur, sérieusement u__u

Et aussi, la mise en page a foiré quand j'ai mis le lien de l'image y_y Comme j'ai un Mac, ça m'arrive souvent sur les forums RP. Vous pouvez arranger ça s'il vous plaît ? :(

Mon-dieu-que-c'est-beau ! *o*

...

Hrrrem. Pardon. Bienvenue à Esplumoir ~ ♥
Pour moi, tout est bon, donc je n'ai aucune hésitation à valider *lalala*
Une admine te mettra ton rang quand elle passera !

Tu peux désormais commencer à rp.
N'oublie pas de créer ta fiche de liens - envoie des mp ou poste sur les fiches si tu souhaites des liens ~. Et passe faire un p'tit coucou dans le flood :)

[Note : Moi aussi je connais le syndrome de la recherche d'images ~]

Copain de clopes ! /pan/

Non, sérieux, bienvenue.
Je vais éviter de te validoch sans un second avis, mais pour ma part, c'est plus que bon. Genre, sérieux, j'aime comment tu écris, oui j'ai lu en diagonale, mais sérieux, c'est cool. Et pis, ça a l'air sans pas trop de faute. Oui, moi parler super bien français.
Et j'aime le passage avec la voisine d'en face. C'est beau.


JE T'AIME /PAN/
Bienvenue :3

Je déplace ta fiche tout ça tout ça. Bon rp, bon flood, bon temps avec nous. N'oublie pas ta fiche lien/rp :3

Edit : devancé Edit Ea-chou : Désolée Allan ! Tu m'en veux pas ? *regard de chaton tout meugnon tout choup tout ... tout quoi !*

Merci :D

Je vais voir ce que je peux faire avec cette fiche lien/rp, j'ai pas trop bien compris mais j'vais me débrouiller ! :)

Hésite pas à envoyer des mp à un membre du staff si tu as des questions^^

Wahou ...!

*En totale admiration devant la fiche d'Arès.*

Je suis subjuguée. J'adore. C'est super bien écrit. Franchement, bravo ! :P
Ha ! Et j'adore l'avatar aussi. En fait, j'aime tout.

#Me faudra un lien avec toi, mais je te demanderai quand tu auras ta fiche de liens#