Il était tranquillement assis dans l'herbe à jouer avec un nid de fourmi ce matin-là, et c'est ce qui le perdit. S'il avait été, comme à son habitude, vagabonder dans les rues et fait des mauvais coups, Ils n'auraient pas pu le trouver aussi facilement, en fait, Ils auraient même pu ne pas le trouver du tout. Mais il avait trouvé un petit gâteau dans la rue ce matin là et en saupoudrait les miettes autour du trou des petits insectes travailleurs, s'amusant à les voir en horde venir chercher la nourriture. Le plus comique, c'est que la pâtisserie s'est retrouvée dans la rue parce que son propriétaire a trébuché sur une pierre qui elle s'est retrouvée là quand quelqu'un s'est rendu compte qu'on l'avait déposé, ainsi que plein d'autres, dans ses poches. Gallif était donc, indirectement et d'une manière plutôt vague, l'auteur de son malheur présent.

Ils étaient venu le trouver alors que des fourmis plus aventureuses que les autres, tentaient d'aller chercher leur nourriture directement dans les mains du garçon. Il se roulait par terre, voulant arrêter les chatouillis des minuscules petites bêtes lorsqu'Ils l'avaient saisis. «C'est l'heure» lui avait-on dit, avant de lui mettre un grand couteau de cuisine dans les mains. «Avec ça, il ne devrait pas avoir trop de difficultés» avait répondu l'homme qui venait de glisser l'objet tranchant dans ses mains à l'autre qui le questionnait du regard. Puis on lui avait donné des directions et tapoté sa tête pour l'encourager pour ensuite lui pousser dans le dos pour qu'il parte.

Quel genre de personne j'aurai à affronter? Ils ont dit que ce sera des méchants. Mais quel genre de méchants? Si c'est des gros méchants vraiment fort, je ne vois pas comment je réussirais à les battre. Mais non, je peux y arriver, je suis un grand chevalier après tout.

C'est ce genre de pensée qui emplissait la tête du garçon alors qu'il marchait vers son destin. Un peu plus confiant, il jouait avec le couteau, s'imaginant en train de pourfendre des ennemis imaginaires. Bien entendu, alors qu'il jouait avec l'arme, celle-ci glissa de sa main, lui entaillant l'extrémité de l'index alors qu'il tentait de le rattraper. Il fallut bien que la seule fois où il échappa l'objet, ce fut au-dessus d'une grille d'égout. Il eut une chance extrême, la lame tomba juste au-dessus du barreau et non directement dans la fosse. Le garçon, en essayant de le reprendre, l'accrocha avec son doigt et le projeta directement sous la grille. Avec un juron, il regarda sa chance de gagner s'évanouir dans le noir, hors d'atteinte. N'ayant pas d'autre option, il continua son chemin sans grandes chances de sortir vainqueur de l'affrontement.

C'est à l'Eden qu'il devait se rendre et là-bas il aurait a affronter quelqu'un... de quel quartier il serait? Que sera sa plume? Il en n'avait aucune idée. Peut-être même qu'il en aurait plusieurs, pour ce qu'il en savait... il pourrait aussi se faire prendre en embuscade dès l'entrée dans le jardin. À cette pensée, il devint invisible, pour ne pas qu'on puisse le remarquer.

C'est donc invisible qu'il pénétra dans le jardin. Habituellement si plein de monde, il était alors vide. Marchant entre des parterres de fleurs de chaque côté du chemin, principalement rougeâtres, ainsi que quelques arbustes, il arriva au centre du parc, à la fontaine. Elle était plutôt simple, un bassin circulaire d'une pierre grise avec en son centre une colonne. De l'eau formait un dôme autour de la colonne, semblable à l'aire de révolution de la partie dans le premier cadran de -x² + 1.8, en mètres, autour de l'axe des y, donc de la colonne. Mais bien entendu, le gamin n'en avait aucune idée, c'est le narrateur qui se permet quelques fantaisies.

Gallif s'assit donc sur le rebord de la cuve, attendant que son adversaire se pointe. Il devait découvrir sa plume le plus tôt possible, avant le combat si possible. Il regardait l'Eden d'un nouvel œil, il voyait l'Eden comme un champ de bataille et non plus comme un jardin de plaisance. Un ennemi pourrait se camoufler parmi les fleurs là-bas, les pierres dans ce bassin pourraient assommer un homme, les branches sur le sol près de cet arbre pourraient laisser des lacérations assez profondes dans les chairs d'un homme, courir entre ces trois arbres seraient risqués étant donné le nombre de racines qui faisaient surface. Ce terrain offrait de multiples possibilités, autant des positions défensives qu'offensives, des endroits propices à l'embuscade, à la guérilla. Les armes potentiels pullulaient, tout comme les pièges. Un combat ici ne sera pas aisé, en même temps, un garçon d'une dizaine d'année n'ayant aucune arme aurait plus de chance ici qu'à découvert. Surtout s'il y avait plusieurs adversaires.

[Ouais, c’est bon, toujours invisible.]


Ça faisait un moment qu’il était là, a attendre sur le bord de la fontaine et rien ne se passait. Le stress du combat se dissipa peu à peu sous le poids de inaction et l’ennui prit la place. Il commença à taper des pieds sur le rebord du bassin puis trempa son doigt dans l’eau pour y dessiner des formes.

Les oiseaux continuaient de chanter dans les arbres et les insectes à passer de fleur en fleur partout dans l’Eden. La nature ignorait totalement la guerre qui était en cours sur l’île et la tension qui régnait entre ses habitants. C’est cette nature qui avertit justement le garçon qu’il n’était plus seul dans le parc. En effet, des fleurs avaient été piétinées alors qu’elles étaient encore intactes lorsqu’il avait passé par là un instant plus tôt.

Il se leva d’un bond et regarda au alentours. Il ne voyait personne.

Ces fleurs n’ont pas été piétinées par une coccinelle quand même. Rien à gauche, ni à droite... en haut?

Il paniqua, commençant à craindre de se faire attaquer par un être invisible, un monstre ou le parc lui-même. Il prit ses jambes à son coup.

Maudite guerre, maudit tournoi, maudite épreuve, maudit combat, je vais mourir! Pas question de laisser ma peau ici, moi je vais me cacher dans la forêt et survivre. Au diable cette épreuve.

Il s’arrêta à la clôture entre le jardin et la forêt, une jambe levée pour grimper dedans, mais ne pu se résoudre à continuer. Il devait être fort pour son quartier, tout ces gens qui comptaient sur lui, ses amis, pour lui même, et pour le Père Noël tant qu’à y être. Lentement sa jambe redescendit au sol et son sang froid revint. Il fit deux pas pour s’en aller, reperdu son courage puis le gagna encore une fois rendu à la clôture. Il fit plusieurs allez-retours jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il n’avait pas le courage d’abandonner, il n’avait pas le courage de ne pas avoir de courage. Il se mit donc à chercher ce qui avait écrasé les fleurs. Il avait toujours aussi peur qu’au début, mais incapable de se résoudre à quitter, il n’avait rien d’autre à faire que de chercher. Il devait vaincre les méchants et ramener la paix sur l’île. Les gentils gagnent toujours à la fin de l’histoire, il n’avait donc pas trop de soucis à se faire. Il commença à chercher à l’endroit où il y avait eu une anormalité. Mais il ne pouvait pas se mettre à poursuivre le méchant, quelqu’un qui voudrait le tabasser, avec comme seule arme ses poings de dix ans et pour se protéger un peu de chair infantile, même étant un grand chevalier de lumière

Le gamin fouilla rapidement sur le chemin menant à sa destination et trouva, autour d’un arrangement fleural une pierre décorative d’une assez belle taille, qu’il pourrait lancer au besoin mais qui était quand même un peu trop lourde pour ses petits bras. Le chemin faisait un V autour d’un arbre et les fleurs saccagées étaient de l’autre côté de ce V. D’un coup, le gamin laissa tomber la pierre au sol, quand il vit ce qu’il y avait au pied de cette arbre. Il s’y trouvait un objet merveilleux, un objet digne d’un conte de fée, jeune paladin trouva l’excalibur des branches d’arbre. En fait c’était une branche plutôt normale, du diamètre d’un pouce environ et d’a peu près un mètre. Elle était tombée récemment, les feuilles à son extrémité étaient encore vertes. Il contourna l’arbre, fier de son nouveau bâton, quand il fonça presque sur quelqu’un d’accoté sur l’arbre. L’enfant faillit articuler des excuses, mais s’arrêta en se rendant compte qu’il était invisible, et que l’autre était sûrement le grand méchant qu’il lui fallait éliminer.
C’était un homme, roux et légèrement maigre. Il était assez loin du colosse au dents pointues avec des griffes et un aura noir qu’il s’imaginait. Il se prépara à donner un coup de branche directement dans son ventre, histoire d’avoir l’avantage par la suite. Il était prêt, le bâton positionné pour envoyer un coup, mais n’y arrivait pas. L’autre n’avait pas vraiment l’air menaçant et fumait tranquillement.Le gamin était un gentil, il ne pouvait pas attaquer les gens comme ça sans raison. Il ne pouvait faire de mal qu’au méchants. Ce aurait été tellement plus simple si l’autre avait simplement eu l’air maléfique. Ne pouvant se résoudre à l’attaquer mais ayant déjà la branche en main, il le picossa simplement avec le bâton, histoire de rire un peu.

'' - c'est vous le grand méchant que je doit vaincre?''

Il apparut, être invisible avait la fâcheuse habitude de rendre le dialogue raisonnablement plus compliqué. C'est sûr que quand ils s'enfuient en criant au fantôme, c'est difficile de leur parler.

- Je suis la personne qu'on a désignée pour combattre contre toi, mais je ne pense pas être "méchant". Je ne vois qu'une seule personne qu'on puisse qualifier de grand méchant sur cette île et elle ne participe pas au tournoi.

Et ça voulait dire quoi? Il était donc le méchant sans être un méchant, pour ce que ça voulait dire… Le reste de la phrase ne devait pas s’adresser au gamin, parce qu’il n’en comprit pas un seul mot.

L’autre lui tendait la main, en se présentant. Il la prit sans réfléchir, parce que c’est ainsi qu’on lui avait montré à faire. Quoi qu’était un peu hésitant, il ne lui serra la main que mollement.

- Ga... GG... Gallif

Ce n’est que reprenant sa main qu’il se rendit compte à quel point il avait été idiot, comment son adversaire aurait pu en profiter pour l’agripper. Il se vit, se faisant plaquer au sol et frapper à répétition. Il devait être plus prudent avec ce méchant pas méchant qui fait le gentil.

- Je ne compte pas me battre contre toi. Tu peux me frapper si tu veux, et même me tuer. Mais réfléchit juste une seconde à ce que je vais te dire.

Le tuer? Mais le but du tournoi était seulement de mettre son adversaire inconscient, il n’y a que les méchants qui tuent, pas les gentils. Son adversaire voulait lui parler, le garçon ne voyait pas ce qu’il pouvait y risquer. Il le mit quand même en joue avec son bâton, on ne prend pas de risques avec les méchants après tout, surtout avec ceux qui jouent à faire le gentil, c'est les plus sournois.

- Tu peux faire ce qu'on te dit de faire dans cette épreuve, et me tuer, tu seras un assassin. Mais je t'offre une autre opportunité.
Tu peux venir avec moi et tenter de mettre un terme à cette guerre, pour qu'aucun innocent ne soit blessé. Alors, tu ne seras pas considéré comme un assassin, mais comme un héros.

L’offre était tentante, être un héros séduisait énormément le garçon. Être aimé, adulé par le reste de l’île était une idée extrêmement séduisante. Mais c’était aussi beaucoup trop facile. Le méchant se pointe et est près à te donner la victoire, il te tend la main et te fait une offre obscure pour faire de toi un héros. Il y avait assurément anguille sous roche. Mais en même temps, un chevalier du bien devait protéger les gens, et si cet homme pouvait faire en sorte que les gens souffrent moins, il devait prendre en compte sa proposition.

- Quel est ton choix ?

Il devait décider maintenant, sans plus de précision? S’il avait voulu le tuer sans parler, ça aurait été déjà fait. Mais il ne pouvais se lancer dans un plan qu’il ne connaissait pas, surtout qu’on l’avait avertit qu’il mourrait si l’un des deux n’était pas inconscient une heure après le début de l’épreuve. Depuis combien de temps il était la? Quand le chronomètre avait-il débuté?

- Explique toi, je déciderai après. Dépêche toi par contre, on n’a pas vraiment longtemps.

- Nous ne sommes pas forcés de nous battre. On t'a surement dit la même chose qu'à moi. Que si l'un d'entre nous n'était pas vaincu au bout d'une heure, nous mourrions. J'ai tremblé comme toi en entendant cela, mais j'ai ensuite réfléchit et sais-tu ce que j'ai découvert ?

Qu’avait-il pu découvrir? Q’on nous tuerais de toute façon? La manière qu’ils s’y prendront? J’hésite, est-ce qu’il attend que je réponde pour continuer ou alors il cherche quoi dire?

-Personne n'a le pouvoir de nous tuer comme ça, implacablement, en un clin d’œil. Personne.
Ce qui signifie que rien ne peut nous tuer, tout ça c'est du bluff. Un énorme coup de bluff pour nous maintenir dans les rangs et nous faire combattre contre notre gré.

Personne n’a le pouvoir de nous tuer si on désobéit? Les arènes pouvaient être piégés pour exploser si on tentait de sortir alors que le combat n’était pas fini. Quelqu’un pouvait attendre et nous suivre avec un drone caméra, guettant le moment d’utiliser sa plume mortelle sur nous. Quelle plume ils pourraient avoir? Le contrôle de la terre pour nous broyer, le contrôle de l’air pour nous étouffer, le contrôle du temps pour nous rajeunir excessivement, tirer du laser par les yeux pour nous griller, le contrôle des plantes pour nous emprisonner les pieds, invoquer des fantômes qui nous ramènent avec eux dans l’autre monde… Oui, sûrement que personne ne pouvais les tuer tous à la fois, mais ce n’était pas nécessairement une personne seule qui les menaçait. Et s’ils avaient répertorié leur plume et envoyer quelqu’un avec une anti-plume les surveiller?

- Maintenant que tu connais la vérité, que dirais-tu de la faire partager aux autres et de leur demander d'arrêter ces combats qui ne mènent à rien? Car la mort est possible, si l'on se bat les uns contre les autres, mais pas si l'on refuse de combattre...

La dernière partie de ce qu’il a dit est fausse. Ils est aussi possible de mourir en ne combattant pas. Il avait essayé d’amoindrir les risques parce que je suis un enfant, pour ne pas m’effrayer. Mais il y a toujours des risques à combattre le mal, tout paladin le sait mais, ces risques valent la peine pour sauver des gens et devenir un héros.

- Fait un choix, maintenant. Et fait-le vite, à chaque instant nos proches risquent un peu plus.

Gallif avait l’habitude des choix irréfléchis et d’ensuite s’arranger avec le résultat, mais cette fois l’occasion était particulière et méritait précaution, après tout, c’était de trahir la mission qui lui avait été donné qu’on lui demandait. S’il s’engageait dans l’une ou l’autre des voies, aucun recul ne serait envisageable. Dans l’un des cas, des gens allaient souffrir à cause de son inaction mais il remplirait sa quête et tout ce qu’on attendait de lui. Dans l’autre, il manquait à sa parole mais sauvait des gens et devenais un héros… que vaut un héros qui ne tient pas parole? Finalement il y avait aussi une troisième possibilité, plus effrayante que les autres. Cet homme pouvait lui avoir mentit depuis le début et prévoir de le frapper dans le dos. Après tout, quelle personne sensée irait fumer tranquillement une cigarette, sans avoir aucune protection, alors que sa vie était menacée. Sauf s’il avait un plan. Un plan qui nécessitait que son adversaire, le gamin dans ce cas, le croit non désireux de se battre.

Un guerrier du bien devait toujours écouter son cœur et sauver les autres, après tout on avait pu lui donner des ordres trompeurs. La première possibilité était alors mise de côté. Restait à savoir si l’autre était sincère ou désirait seulement lui asséner un coup en traître.

- Supposons que je décide de te suivre. Je ne te fais pas entièrement confiance, il y aura alors certaines conditions. Premièrement je veux connaître ta plume, histoire d’éviter les mauvaises surprises, et que tu me le prouve.

Certaines plumes ne se prouvent pas vraiment, mais on verra quand on sera rendu là.

- Ensuite, tu sortira devant, les mains en vue. Tu est si certain qu’il n’y a aucun danger alors ça ne devrait pas te poser de problème. Finalement, on ne se sépare pas tant qu’on n’a pas trouvé d’autres gens. Se promener seul sur l’île serait trop dangereux. Contrairement à toi, je ne crois pas qu’il n’y ait aucun risque. Je ne crois pas qu’il y ait que le conseiller d’impliquer, en fait, le vrai grand méchant utilise toujours des pions non-importants pour se mettre en péril alors qu’eux-mêmes restent en retrait. Si le conseiller est impliqué et si les Guardians ont permis la mise en place du tournoi qui veut nous tuer, en plus d’avoir permis la construction d’un stade pour le tournoi, ils sont sûrement impliqués aussi. On raconte que les Guardians ont les plumes les plus puissantes et que c’est pour ça qu’ils peuvent maintenir l’ordre… habituellement. Mieux vaux ne pas être seuls s’ils tentent de nous arrêter.

Si Isaac veux me piéger, il hésitera à sortir et cherchera un moyen de nous faire nous séparer pour me surprendre dans mon dos. Aussi, il me saurait méfiant, mais pas autant que je le suis réellement, ayant pris ma ‘’confidence’’ comme une preuve de confiance, en restant vigilant je pourrai m’en tirer. Et s’il était sincère et qu’on réussissait d’arrêter la guerre parce que les gens refusent de se battre au lieu de la finir dans le sang, tout serait mieux. Mais si les gens ne voulaient pas se battre, pourquoi la guerre a débuté?

Pour la première fois, l’innocent petit gamin s’interrogea vraiment sur la guerre. Il croyait stupidement que les autres étaient tous des méchants qui ne cherchaient qu’à les exterminer et les assouvir, mais si Isaac ne mentait pas, ce n’était pas vrai.

Y a-t-il vraiment une guerre? Après tout, aucun affrontement direct n’est arrivé. Les gens étaient tendus et il arrivait des choses dans la nuit, mais c’était peut-être simplement l’œuvre d’Adieu, ou alors de cet autre gros méchant dont Isaac avait parlé. Peut-être que ce n’est qu’un petit groupe dans chaque quartier. Peut-être aussi que je raconte n’importe quoi, j’aurais dû moins courir après les oiseaux et les insectes.

- Tu a une idée d’un autre endroit où se déroule un combat?

Étant donné sa propre méfiance, il se demandait pourquoi les autres les croiraient plus.

- On devrait apporter une fleur de l’Eden non? Comme ça les autres saurons qu’on vient vraiment d’ici et qu’on peut sortir sans mourir. Plus on les convainc rapidement, plus vite on pourra arrêter un autre combat.

Spoiler:

- Tu es libre de me suivre ou non, de m'empêcher de partir ou non, c'est ton choix. Voilà ce qui va se passer : Je ne vais pas te dévoiler ma plume, je ne vais pas partir les mains en évidence et je me passerai d'une fleur de l'Eden, je risquerais de la perdre et j'ai de toute manière assez confiance en mes arguments pour m'en passer.
Lorsque j'aurai fini de parler, je vais me diriger vers Bloody Lane, c'est le quartier que je connais le mieux. Si tu restes, je pense que tu gagneras par forfait. Si tu pars, tu as le choix entre me suivre ou tenter de trouver les autres.

Mais Quoi!?! Il fait comme si je n’existais pas, il ignore tout ce que je dis et veux s’en aller… Je compte pour du vent? Je commence à regretter d’avoir retenu mon coup… là il aurait vu que je compte.

- Je n'ai pas envie de te faire du mal, alors ne te met pas en travers de ma route. Cela ne sert à rien, puisque tu gagneras d'office si tu restes ici. Pour ce qui est des lieux de combat, il y en a un dans l'Avenue of the Roses, donc je suppose qu'il y en a un par quartier plus ceux dans l'arène. A toi de voir où tu veux aller.

Un par quartier, ça fait du sens… mais peut-être qu’il y en a plus…Combien ils étaient hier? Je n’arrive pas à m’en rappeler… Il veut vraiment me laisser en plan et partir hein? Alors que je veux l’aider? Il avait raison par contre de se dépêcher, chaque coup échangé risquait de séparer les quartiers un peu plus

- Au fait, je ne vois pas ce que tu as à craindre en ce qui concerne le voyage entre les lieux de combat, tu peux devenir invisible. Ce qui veut dire que presque personne ne te remarquera.
Enfin... Fait ce que tu veux et... bonne chance, Gallif.

Encore une fois, il avait raison. Je n’ai qu’à le suivre en étant invisible, s’il veut me faire un coup bas, il ne saura pas où je suis… et s’il veut sauver les autres, et bien, nous serons déjà en chemin.

L’autre se mit à sprinter, le garçon avait vraiment du mal à le suivre, en espérant que l’autre ne pourrait pas suivre ce rythme très longtemps et qu’il soit oublié de revenir à une vitesse plus adaptée à ses courtes jambes, le garçon se lança à sa poursuite.

Il a un plan pour convaincre les autres, pour tout arrêter? J’imagine que rendu à ce niveau, je peux lui faire confiance et me contenter de le suivre… même si je suis pas certain de ce pourquoi je vais être utile.