— Esplumoir ;
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Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE"

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Maître des Lieux
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Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Vide
MessageSujet: Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Icon_minitimeDim 8 Mai - 22:48

Epreuve II.
Round 1.


La Galerie des Fossiles.
Mattew Evans
Kari Rose

VS
Felix I. Zviktorsson
Xander Y. Zviktorsson


N’hésitez pas à profiter des avantages qu’offre votre terrain.
Je jouerais le rôle d’arbitre, si besoin est.
Bon Combat.

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https://esplumoir.forumactif.org

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Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Vide
MessageSujet: Re: Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Icon_minitimeVen 13 Mai - 20:18

Tandis qu'une folie épouvantable broie
Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant
- Pauvres morts ! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie,
Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !...-

- Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées
Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or,
Qui dans le bercement des hosannah s'endort.

Arthur Rimbaud, Le Mal

C’était… Flippant. Quand il s’était inscrit au tournoi pour représenter Bloody Lane, Felix n’avait pas vraiment conscience de ce qu’il faisait. Pour lui, il s’agissait plus d’observer les gens de l’intérieur, être un spectateur plus proche, pouvoir comprendre ce qu’ils ressentaient pour le retranscrire ensuite dans ses poèmes. Jamais l’idée qu’il aurait à se battre ne lui avait effleuré l’esprit. Pourquoi d’ailleurs faudrait-il se battre ? La guerre des quartiers avait pris d’une telle ampleur ? Les rumeurs des affrontements sanglants n’ayant pas réussi à percer la bulle que Xander entretenait autour de son petit frère, il était donc persuadé que l’on s’était contenté d’échanger des insultes ou, à la limite, s’envoyer quelques fruits trop murs. Xan’… Où était-il, d’ailleurs ? Quelques heures avant, des gens étaient arrivés dans l’appartement des suédois, emmenant les deux frères qui avaient été séparés. Et maintenant, Felix se retrouvait seul dans ces galeries froides. Ah, c’est fou ce que les circonstances peuvent changer votre vision des choses. La douce lumière qui régnait dans les galeries, et que le jeune poète considérait d’habitude comme apaisante, voir même parfois inspirante, lui semblait maintenant glaciale, angoissante. Qui lui disait qu’elle ne camouflait pas les adversaires qu’on lui avait dit de vaincre, et dont il ne connaissait même pas l’identité ? Peut-être même que l’un d’entre eux était un de ses amis, après tout, il n’avait jamais vraiment fait attention aux quartiers d’origine des gens… C’était à peine s’il savait qui vivait près de chez lui ! Alors, savoir où habitaient ses connaissances… D’ailleurs, de quel quartier venaient ses adversaires, déjà ? Chocolate town ? Feathers road ? Avenue of the roses ? Le pauvre petit était incapable de se souvenir de cette simple donnée, à condition bien sûr qu’on la lui ait signalée.

Mais le temps n’était plus aux réflexions. Si lui était déjà là, ça devait sans doute être aussi le cas pour ses adversaires. Hors, debout près de l’entrée, là où a lumière du jour pénétrait encore, il était parfaitement visible, une cible facile pour quiconque tenterait de l’attaquer. Il fallait donc qu’il se déplace, qu’il tente de trouver une cachette depuis laquelle il pourrait voir sans être vu, ce qui lui permettrait, au moins, de remarquer l’approche de ceux qu’il devait combattre. Peureux, lui ? Si peu. Et pourtant, ce n’était pas l’instinct de conservation qui l’étouffait. Mais disons que pour le coup, le retour en force de la voix de la raison n’était pas une mauvaise idée. Du tout. Il partit donc à la recherche d’une galerie annexe à celle dans laquelle il se trouvait qui lui permettrait, sinon d’être en sûreté pour le reste de l’heure, puisque de toute façon il faudrait bien qu’il en sorte s’il ne voulait pas perdre, au moins de pouvoir réfléchir sans danger. Les galeries annexes en question n’étant pas ce qui manquait dans le coin, Felix réussit à en dénicher une, ni trop près de l’entrée, ni trop profondément enfouie dans les entrailles de la falaise, correctement éclairée, mais pas trop non plus, qui lui semblait idéale. Cela dit, au bruit sec que fit le crayon Ikea en se brisant sous son pas, il semblait que ce n’était pas la première fois qu’il choisissait cet endroit pour y passer un petit moment. Comme quoi, l’inconscient… Toujours est-il que c’est dans ce petit repli rocheux, les bras entourant ses genoux, que le jeune poète développa une idée qui lui était venue pendant ses recherches. On lui avait bien dit qu’il devrait affronter des membres d’autres quartiers, n’est-ce pas ? Des. Donc, la logique voulait que l’usage du pluriel sous-entende qu’il y en avait plusieurs. Or, le principe du tournoi étant que chaque quartier devait prouver sa valeur face aux autres, il fallait qu’ils soient, au moins à la base, à peu près égaux. Ce qui signifiait que, si ses adversaires étaient au moins deux, sans quoi on aurait utilisé le singulier, il devait aussi avoir, quelque part, un allié. La question qui se posait maintenant était simple : est-ce qu’il devait partir à la recherche de ces éventuels alliés, et par là risquer de tomber sur des adversaires aux motivations guerrières, ou valait-il mieux attendre bien sagement dans son coin que cet allié fantôme montre le bout de son nez ? Hum. Après réflexion intense pendant au moins trois minutes tout en mordillant le cadavre du crayon, il valait mieux rester là, au cas où. Il serait toujours tant de bouger quand il entendrait du bruit, s’il partait à la recherche des gens il risquait de se perdre, et Xander ne serait pas content. A condition qu’ils s’en sortent tous les deux, évidemment.


Dernière édition par Felix I. Zviktorsson le Sam 4 Juin - 19:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Icon_minitimeVen 13 Mai - 20:29

    Une sourde angoisse qui te tord les tripes, une anxiété qui monte, monte, monte. Aussi sûrement qu'une fourmi grimpe au sommet d'un brin d'herbe. Le brin d'herbe paraît sans doute être un énorme obstacle pour un petit, si ridicule, insecte. Mais la fourmi monte. Seulement, une fois en haut, rien. Rien. L'angoisse en ton sein n'as toujours pas trouvé le haut de son brin d'herbe, vaillante angoisse qui, aidée par la disparition d'un innocent bipède au pouce préhensile, semble courir, galoper. Ton frère, Xander, a disparu. Sparu, sparu. Non, s'il vous plaît, l'instant est bien trop tragique pour se laisser aller à de si puériles plaisanteries.
    De la prunelle de tes yeux tu as été séparé, pauvre enfant, tu en pleurerais si tu étais du genre à montrer tes peurs sous forme d'eau salée. Tes canaux lacrymaux restent secs, mais tu n'en mènes pas large. Une galerie, hein ? La galerie des fossiles. Ha, quelle idée avait eu Félix en s'inscrivant à ce macabre règlement de compte, t'entraînant dans son sillage. L'endroit possédait apparemment une lumière tamisée, comme c'est chic, charmant, vraiment, la lumière tamisée était sans doute l'élégance même pour la décoration intérieure de quelques villas bourgeoises. Certes. Mais il t'importe peu d'être à la pointe de l'élégance dans ce futile domaine. Tu hais la lumière tamisée. Une fausse clarté qui dévoile nonchalamment les contours de ce monde. Fi. Tes yeux handicapés étaient dans l'incapacité de t'offrir une bonne vision de ton environnement. Ce monde qui se dérobait à toi pour une simple question d'esthétique te semblait haïssable. La lumière trop faible avait bien du mal à être captée par les cônes de tes rétines paresseuses, la faible clarté, si elle empêchait l'installation totale des ténèbres dans tes yeux, te semblait combattre mollement un sombre ennemi. Faiblesse qui n'était due qu'à tes débiles mirettes.

    Le gouffre de l'entrée se découpait comme un obscur trou dans la blanche paroi de calcaire. Face à l'éclairage du soleil, la lumière douce des cristaux enchantés ne faisait pas le poids. Non, décidément, tu n'avais aucune envie d'entrer ici. Qu'ils étaient stupides ces affrontements, tu les méprisais tant que si la mort n'avait été l'une des deux issues possibles, tu aurais abandonné le combat. Mais, mon cher petit Xander, tu es bien trop important pour laisser ta vie dans de telles gamineries, sans toi, ton unique et si cher petit frère ne survivrait pas longtemps... Tu es bien égoïste à le priver ainsi de son autonomie, mais c'est pour son bien, pour son bien. Ton héméralopie ne t'aveugle pas au point d'ignorer que sans tes bons soins, le pauvre poète dormirait sous quelques pelletées de terre. Quoique. Sans toi, peut-être que le damoiseau aurait pu conquérir au fil de sa croissance sa propre autonomie. Mais cette hypothèse, tu es bien trop fier pour l'accepter. D'entre les quatre murs qui délimitent ton lieu de vie, tu n'as pris qu'une chose. Un unique ustensile indispensable à ton bien-être. Magique artefact qui déchire les ténèbres, offrant à tes pupilles sa clarté bienfaisante. Magie ? Que nenni. Dans notre jargon, nous appelons ça une lampe torche. Ampoules LED, lumière blanche, froide, forte. Une dynamo prévient les catastrophes dues à quelque manque de batterie, la Rolls-royce des lampes torches, un indispensable que tu n'as pas oublié de commander à la mairie dès ton arrivée sur l'île.
    Rassurés par cet objet familier, tes pieds te portent, tu passe le seuil en tournant la manivelle de ta fidèle lampe, un léger grincement, chant régulier accompagne tes pas. Un son qui, pour toi, signifie un prochain retour à la lumière. Oui, décidément, même si l'on pourrait te reprocher d'être un tantinet matérialiste, cette torche, tu l'aimes. Avoue. Tes clés peuvent bien être rassemblées par le même type de gadget lumineux, tu peux bien posséder une impressionnante collection d'ampoules, celle-là a ta préférence.

    Tu avance, doucement, pas après pas, prenant le temps de scruter les galeries suspectes, laissant ton faisceau immaculé révéler sur les parois quelques antiques cadavres fossilisés, écoutant avec attention le chant régulier de quelques gouttes d'eau attirées par le sol et s'écrasant discrètement dans des flaques formées par la longue danse suicidaire de leurs congénères. Se battre ? Solution de barbares. Enfin, pense-y XYZ, l'organisateur a bien parlé de combat... Libre, n'est-il pas ? Tu espères que tes concurrents auront le minimum de savoir vivre requis pour vivre dans une société telle que celle formée sur l'île. Inscrits dans la lutte pour votre quartier, vous devez vous battre afin de prouver aux autres votre supériorité. Hélas. Tu espères, XYZ, que tes concurrents auront quelque bon sens. La supériorité, après tout, ne devrait pas se décider sur le plan physique. Non, tu ne tolèrerais pas un affrontement barbare, pieds, poings... Instruments que jamais, au grand jamais tu n'accepteras comme preuve de puissance. Qu'ils se montrent, tes adversaires, ce n'est pas de toi qu'ils recevront des ecchymoses. Dans le sombre boyau de pierre, tu cherches une solution pour disputer ce combat de façon équitable, juste. De manière à ce que ni muscles, ni chance irrégulière ne puisse décider du pouvoir qui régira l'île. En ton for intérieur, tu pries, tu pries sans dieu, sans croyance ni religion, pour que les adolescents qui te feront face comprennent ton point de vue. Pour que nul enfant trop égoïste ne décide d'utiliser un don aléatoire pour soulager un vulgaire caprice.
    Tu arrêtes tes pas, au milieu de la galerie se dresse ta silhouette. Vulnérable, mais droit, tu espères, encore une fois, que les autres n'oseront point t'attaquer sans avoir auparavant échangé quelques mots, sans que le groupe d'ennemis ne se soit mis d'accord sur les règles de l'affrontement.

      « Quelqu'un ? Montrez vous, je ne possède pas d'armes, je n'userais pas du moindre artifice à but offensif. »


    Xander. Trop adulte, cherchant trop à te montrer comme un être mature, comme un phare qui, même aveugle, est là pour montrer ta voie aux enfants de cette île, tu dois faire peur. Tu dois inquiéter avec tes manières sérieuses, avec tes façons de parler que l'on dirait issues de quelque vieux roman. Peut-être devrais-tu, un jour, essayer de te montrer moins intouchable, plus humain.
    Au fond, tu t'en voudrais si quelqu'un devait mourir par ta faute, tu t'en voudrais horriblement. Sous les glaces de ton sérieux, tu possèdes bien un peu de compassion. Tuer, tuer... Affreux mot. Tu t'étonnes de voir que les enfants de l'île peuvent se montrer si cruels. Tout cela pour quoi ? Quelques tensions entre pâtés de maison. Triste idée. Mais, tu voudrais bien, en ton image adulte, arranger les choses. Pourtant, tu es faible. Tu ne vaux pas mieux que tes jeunes congénères. Tu t'es empêtré dans ces combats, et l'angoisse de voir ton adoré perdre la vie brouille tes pensées. Comment trouver une solution digne de quelqu'un de sage et mature quand la peur, peur du noir, peur de la fin, Peur... Quand cette sombre frayeur te renvoie dans tes jeunes années, quand tu redeviens l'enfant. Gosse parmi tant d'autres qui tente de dessiner une image stable de toi-même.
    La pâleur de ton visage n'est peut-être pas due qu'à tes origines nordiques.
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MessageSujet: Re: Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Icon_minitimeMar 7 Juin - 7:43

Je n'arrivais pas à y croire. Nous devions nous battre. Contre qui j'allais devoir me battre moi ? Si c'est contre une personne que je connais pas, je veux pas ruiné les faibles chances qu'il ou qu'elle soit mon ami(e) plus tard. Que devais-je faire ? Mes pas me guidaient lentement, très lentement vers l'endroit ou je devais me rendre pour affronter. La galerie des fossiles, c'était là le lieu de rendez-vous pour ce match.
J'avais peur. Très peur. Si on se débarrassait pas de nos adversaires avant la fin, on mourrait. Je ne voulais pas mourir. J'avais Ma' qui m'attendait. Je ne voulais pas décevoir ma soeur. Je ne voulais pas non plus décevoir les autres de Feather Road. Je me demandais qui serait mon adversaire. Il fallait sincèrement que je mette K.-O. mon adversaire ?
Ça non plus, je ne le voulais pas. En plus, je savais que si je ne le faisais pas il y aurait des problème qui en découlerait. En plus j'allais là-bas sans arme, ni plan. Je n'avais pas le moindre petit renseignement sur qui serait là ou non. Je souhaitais intérieurement que ce qui ce passerait cette journée là ne compliquerait pas le reste de mes jours. J'avançais, une proie sans défense. Un lapin donner pour appâter le loup. C'est comme ça que je me sentais. Je laissais mon regard vagabonder sur le paysage qui défilait à une vitesse digne d'un escargot. Je montais en direction de la montagne. Je la voyais, la galerie de fossiles.
Plus j'avançais plus j'avais peur. Et si mon adversaire est en fait une des personnes les plus balèze de l'île ?Le doute s'installait dans mon esprit. J'avais peur de perdre et encore plus de mourir. Non ! Rien de tout cela n'arriverait ! J'allais gagner un point c'est tout. Pas pour moi, mais pour Ma'. Pour que peut-être cette stupide guerre prendrait fin.
Peut-être que ... Ça ne valait rien ce peut-être. Tout se jouerait ici et maintenant. J'arrivais devant l'entrée de la galerie. Le silence lugubre m'entoura. Mon coeur se serra, mes faibles espoir de réussir se dissipèrent. Qui allais-je affronter ? Encore et toujours cette question. Avais-je un allié avec moi ou étais-je seule ? Tiens ! Elle était nouvelle celle-là.
J'entrai, inquiète, dans la galerie. Aussitôt que j'eus repérer un abris je m'y cachai. Je voulais voir le visages de mes adversaire avant de me lancer dans une bataille qui pourrait causer ma perte ...

[Court, mais je ne savais plus quoi marquer ... manque d'inspi'. Désolée ! ]
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Matthew Evans
Matthew Evans

Feathers Road

Feathers Road

Féminin
Messages : 412
Age : 29
Date de naissance : 23/09/1994
Nom de Code : Slight Smile
Quartier : Feather Roads
Plume : Télékinésie

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MessageSujet: Re: Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Icon_minitimeMer 8 Juin - 13:30

Aaaaaa... Aaaaaaaaaaa... ATCHOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUMMMM !!!!!!!!!

La morve dégoulina lentement et avec grâce et long des doigts blancs du jeune garçon qui, tant bien que mal, tentait de tenir convenablement le satané mouchoir dans sa main afin de pouvoir libérer ses narines et continuer de respirer normalement, et au passage déloger les potentiels locataires pouvant s'y trouver. Charmant, n'est-ce pas ? Tout à fait naturel dans le comportement du Matthew, une sorte d'être vivant qui passe une grande partie de ses journée à buller sans savoir que faire ni où aller et dont certains faits et gestes méritent encore d'être améliorés. Il renifla bruyamment et frotta énergiquement son bras contre l'extrémité de son nez, avant d'éternuer une seconde fois et voir sa manche brutalement gluante et sale. Un commentaire ?
Malade, oui, tel était le mot par lequel Matthew Evans se qualifiait en ce moment. Malade car avec son nez bouché, on pouvait considérer qu'il avait chopé un bon vieux rhume mais que tout irait pour le mieux quand même. Malade aussi car il avait l'idée stupide de s'inscrire dans une sorte de... Guerre, oui, c'est ça guerre. Il n'avait absolument pas le moindre petit soupçon sur ce qui allait bien pouvoir se passer par la suite et avait écrit gentiment son nom là où on lui avait demandé. Le fait qu'un quelconque combat entre eux, les habitants d'Esplumoir, puisse exister ne lui avait pas effleurer l'esprit et avec la légèreté d'une feuille volant au gré du vent, Matthew s'en était allé au combat, quasiment avec sa réserve à nourriture qu'il dû batailler pour l'abandonner derrière lui. Un éternel supplice que de la laisser dans le hall d'entrée de son appartement vous expliquera-t-il avec la passion ardente qu'utilise un fervent défenseur de sa cause.

Revenons un peu en avant. On les avait réunit tout d'abord au niveau d'un stade. On ? Les dirigeants qui se cachaient derrière ce groupe anonyme n'avaient surement plus toute leur tête. N'osant peut-être pas s'afficher entièrement, seul l'un d'entre eux, à moins qu'il ne fusse le seul à la tête de ce plan, avait pris la parole lors du rassemblement. Le but des habitants : la paix. La guerre était celui des dirigeants. Il s'agissait d'un tournoi en partie lié au quartier. Pardon, pas en partie. Entièrement. Mais comment était née cette rivalité ? Elle existait certes depuis un bon moment mais ne semblait pas encore avoir dérapé en guerre civile, ce qui voulait dire qu'auparavant, quelqu'un avait su maîtriser les rancœurs et ce quelqu'un ne faisait plus partie de la course. N'empêche, quelle idée ce tournoi. Le but n'était pas seulement de régler les petits soucis entre différentes personnes, il était aussi à priori question de semer la zizanie entre tous, de perturber les esprits de chacun et de les manipuler. "Nous sommes tous des pions. Esplumoir est devenu un échiquier géant. Supposons que je suis le fou. Ou peut-être qu'un seul pion simpliste. Dans ce cas, qui est le roi ?"
Durant le rassemblement, il avait vu quelques têtes familières notamment Alix et Aria dont il espérait qu'il ne leur arriverait rien de fâcheux car il ne voulait surtout pas les perdre. Et voilà comment il retombait si facilement dans le sentimentalisme... Mais passons. Le discours l'avait peu intéressé mais en revanche, l'ambiance tendue de plus en plus oppressante l'intriguait. Pourquoi donc venaient-ils tous participer au "spectacle", si tenté qu'il y en eu un ? Les gens étaient-ils sadique à ce point ? S'amusaient-il de voir leurs amis se battre et de le faire eux-même ? Même Chocolate Town était venu, s'alliant avec les Feathers car ils manquaient de volontaire. Normal, pour le quartier des enfants... La première épreuve avait eu lieu, et maintenant, la deuxième allait commencer.


La galerie des Fossiles. On lui avait dit que son terrain de "jeu" serait là bas. Première grande question : où est-ce ? Oui, car même avec plusieurs années passées sur l'île, Matthew ne sait toujours pas se diriger sur Esplumoir et sa stupidité n'arrange pas les choses. Il sortit de chez lui, armé de paquets de mouchoirs dans tous les endroits possibles et imaginables pour ne pas être en pénurie au moment propice du futur éternuement. Maintenant, reprenons au début, c'est à dire du "Atchoum" à "fervent défenseur de sa cause". On lui avait dit que la galerie se trouvait au niveau d'une montagne voisine. Soit. Il prit alors la direction indiquée avec un sentiment de culpabilité de plus en plus pesant sur ses épaules. Des questions, tout aussi idiotes qu'intelligentes, défilaient à une vitesse hallucinante dans son pauvre petit esprit bien trop limité pour y répondre à toute. Ce qui le préoccupait le plus se trouvait dans cette grotte. Allié(s) et adversaire(s). Un où plusieurs dans les deux cas ? Innocent, aussi docile qu'un mouton où du genre âne et obstiné ? "Peut-être bien que je serais avec Arès ! Si tenté que ce dernier joue, bien sur...". Et dire qu'il fallait, reprenons les mots exacts, mettre KO son adversaire... Négocier était possible ? Il eut une pensée pour Aria. "Pourvu qu'il ne lui arrive rien de grave et que son adversaire soit sympa avec elle, je me vois mal jouer les infirmiers avec elle...". Un sentiment rare chauffait à présent son estomac, d'abord faible mais grandissant, aussi puissant que le désespoir d'un insecte face à un mur se rendant compte qu'il ne pourrait aller plus loin. Il fronça les sourcils. Elle était là. Discrète, mais diaboliquement efficace. La peur. Non, impossible. Impossible.
La galerie se tenait devant lui, aussi mystérieuse, effrayante et attirante qu'on lui avait décrit. Il eut un sourire minuscule . Il laissa son regard se promener pour voir le paysage. Il pouvait voir la ville, la mer. Tout en fait. C'est magnifique. Puis, venant la grotte. La fameuse galerie. Une entrée. Il fit à pas à l'intérieur et remarqua la présence de nombreux fossiles et de squelettes à jamais ancrés dans la roche aux tons orangés suivant le rayon du soleil. Silence. Il n'entendait pas un bruit. Les autres n'étaient donc pas encore arrivés ? Il continua de marcher en faisant attention à où il mettait les pieds. Le vent remonta des multiples couloirs qui devaient s'étendre sur des dizaines de kilomètres et apporta le seul bruit des gouttes glissant des parois pour tomber dans une flaque. Il sentit son nez le picoter. Encore... Un peu plus fort...

ATCHOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUMMMMMMMM !!!!!!

L'écho se fit gigantesque. Si il y avait au moins l'un des ses adversaire, Matthew était dès lors... Foutu.


[Pour être franche, j'ai jamais autant écris avec que de la description >< ...]
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MessageSujet: Re: Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Icon_minitimeLun 27 Juin - 22:47

Je songe à une guerre,
de droit ou de force, de
logique bien imprévue.
C'est aussi simple qu'une
phrase bien musicale.

Arthur Rimbaud, Guerre

Assis contre le mur, les bras entourant ses genoux, Felix attendait. Il attendait quoi, ça, il ne le saurait que quand cela arriverait. Du bruit peut-être, tout simplement ? Parce que, c'était pas pour dire, mais le silence qui régnait dans les galeries commençait à être légèrement oppressant. Parce que pas de bruits, pas d'ennemis. Ou plutôt, vu que, dit comme ça, ça pouvait paraître plutôt rassurant, pas de bruits, pas d'ennemis repérables. Pas d'ennemis repérables, pas de possibilité de se défendre si jamais ils attaquaient sans être assez bruyants pour que le petit suédois devine leur arrivée imminente. Et ça, c'était vraiment, mais alors vraiment pas rassurant. Rien qu'à l'idée de potentiels attaquants silencieusement tapis dans un recoin de la grotte, Felix eut un frisson et se recroquevilla encore un peu plus. Pourtant, d'habitude, il n'était pas aussi peureux que ça, il était un poète après, un poète n'a pas peur du danger, il s'en rit ! Pas comme Xan', qui avait peur de monter aux arbres, et des microbes cachés dans la poussière, et des voitures qui traversent la route… Enfin, même si là, il valait mieux parler d'inconscience que de courage. Mais ça, le pauvre poète en herbe n'en avait pas conscience et, caché dans son coin, autant le dire tout de suite, il flippait grave.

Il était d'ailleurs en train d'observer la manière très poétique dont ses poils blonds se dressaient sur ses avant-bras quand le premier phénomène se produisit. Un phénomène que l'on peut décrire en peu de mots, comme on peut le faire en plein. Allons-y pour la concision, après tout, ce n'était pas comme si les galeries s'étaient écroulées. Non, ça, ça viendrait peut-être plus tard, mais pour le moment, on n'en était pas encore là. Le premier phénomène en question, à vrai dire, n'était même pas effrayant. C'était plus une constatation, en fait. Oui, voilà. Felix constatait que sa stratégie de se planquer en attendant de voir ce qui allait se passer ne devait pas être si mauvaise que ça, puisque quelqu'un utilisait la même. Quelqu'un qu'il connaissait d'ailleurs. Oui, cette jeune fille qui venait de s'engouffrer dans une galerie trois mètres plus loin, il la connaissait. Mais qui c'était déjà ? Dans la pénombre, c'était dur de la reconnaître… Par contre, un truc qui était à peu près certain, c'est qu'elle ne venait pas de Bloody Lane, parce qu'il ne l'avait jamais vue là-bas. Donc, c'était une de ses adversaires. Qui qu'elle soit. Et de toute façon, il n'avait pas le temps de réfléchir plus longtemps à cela. Parce que, à peine quelques dizaines de secondes après qu'elle soit sortie de son champ de vision, le deuxième phénomène se produisit.

Au début, ce n'était que des ondes perceptibles uniquement aux oreilles les plus sensibles du règne animal puis, l'écho aidant, le son parvint à celles du suédois. Un son connu, qui, pour celui qui y était habitué et savait l'apprécier, roulait, frottait, froufroutait même, un son qui ressemblait à un frêle frôlement, au bourdonnement sourd d'un frelon… Bref, un bruit de dynamo. Mais attention ! Pas n'importe quelle dynamo. Celle-là, à chaque tour, émettait un petit clic. Et ce petit clic, Felix, ce petit clic, il te dit que tu es sauvé. Parce que, à ta connaissance, il n'y a qu'une seule dynamo sur toute l'île qui fasse un petit clic à chaque tout. Et c'est celle de Xan'. Et qui dit la dynamo de Xan', et par extension sa lampe torche, dit forcément que Xan' est là. Et si Xan' est là, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Enfin, quand tu l'auras trouvé. Parce que cet écho est trompeur Felix, oh oui, et dans ces galeries, on peut avoir l'impression que quelqu'un vous murmure à l'oreille alors qu'il est à trois kilomètres. Sauf que là, coup de bol pour le poète, en même temps que sa voix faisait vibrer ses tympans, le visage de son frère adoré entra dans son champ de vision. Pour vous donner un ordre d'idée, la joie et le soulagement qu'il ressentit à ce moment-là étaient inversement proportionnels au temps qu'il mit à sortir de sa cachette et à étreindre son frère. C'est-à-dire que, le second avoisinant le zéro, l'autre tendait vers l'infini. Quand à la force avec laquelle ses petits bras maigrichons serraient le torse du frangin en question, prenez la joie et le soulagement précédemment cités, multipliez-les environ soixante-trois fois par eux-mêmes, et vous en aurez une idée assez précise. Et il aurait mis un certain temps à le lâcher si un troisième phénomène n'était venu compléter le rythme ternaire de cette littérature.

Et celui-là, de phénomène, ça n'en était pas un silencieux. Invisible, certes, mais sans sonorité, non. Vraiment, ça se rapprochait plus du hurlement tonitruant d'une bête sauvage prête à passer à l'attaque que du discret couinement d'une souris dans la nuit. Quoique les deux, selon les circonstances, soient capables d'effrayer le jeune poète. D'ailleurs, dans le cas présent, même si en écoutant attentivement on se rendait compte que le bruit n'était qu'un éternuement d'une ampleur impressionnante, le jeune homme choisit l'option "bête féroce" et sursauta violemment. Tellement violemment, en fait, que le haut de son crâne partit dire bonjour au menton de Xander. Oups.

    - Iiiiiiiih, Xan' ! C'était quoi ce bruit ? Tu crois que c'est nos adversaires ? Ils vont pas nous faire de mal, hein, si t'es là ça va aller ! En plus, j'en ai vu passer une tout à l'heure, c'est une fille, donc si elle nous attaque ça ira, hein, pas vrai ?


Oui, Felix, c'est sûr qu'avec ta force de tapette à mouche en plastique qu'on aurait oublié sur du goudron en pleine canicule, tu es nettement plus viril que cette pauvre Kari que tu n'as même pas reconnue. Et c'est fou comme tu te repose sur ton frère en situation de crise… Et tes grands airs de poète maudit, ils sont où ?

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MessageSujet: Re: Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Icon_minitimeSam 2 Juil - 21:27

    « Soulagement : n.m, 1 action de soulager de débarrasser quelqu’un d’une charge, d’une douleur physique ou morale, le résultat de cette action. 2 état d’une personne soulagée. »
    Tel était l’avis de ce recueil de mots classés par ordre alphabétique et accompagnés d'une traduction ou d'une définition qu’était le dictionnaire. Tel était ton état quand celui qui est né du même père et de la même mère que toi et avec qui tu es uni par d'étroits rapports de solidarité, bref, quand ton frère te sauta à la gorge pour une étreinte qui en disait long sur l’angoisse d’avoir été loin de son indispensable aîné. En effet, une telle démonstration de joie devait être bien éloignée de son idéal du poète maudit. Mais peut t’importait cet idéal, qu’il l’abandonne ne t’aurais pas déprimé. Quoique Si soudainement il adoptait l’idéal libertin de Don Juan ?! Mieux valait qu’il admire l’audace de Rimbaud… Non, en fait non. Il ne manquerait plus que le petit Félix abandonne son frère pour fuguer, qu’il soit violé par des révolutionnaires et finisse d’être débauché par un vieux chauve avant de mourir fort jeune aux suites d’une tumeur à la jambe. Dieux du ciel, ne peut-tu pas trouver un religieux pieu et abstinent ayant écrit quelques ouvrages qu’il serait bon de mettre sous les yeux de ton cher frère ? Quoi que, peu t’importais le côté religieux, pieu, tant qu’il restait la troisième proposition. Il faillait que son enseignement se concentre à la pureté et l’obéissance à une personne référente, soit son frère, soit toi. Pourquoi ne pas envisager le cloître ? Non. Les prêtres sont bien trop lubriques pour que tu ne leur laisse ton précieux parent.

    Aïe. Tandis que d’une main bienveillante tu t’apprêtais à caresser fraternellement une joue (pas si) mouillée de larmes, tandis que tu étendais un bras protecteur autour de ses épaules tremblantes, tandis que tu t’apprêtais à murmurer quelques paroles de réconfort dont tu as le secret, voilà qu’un coup de tonnerre magistral traverse la galerie et fait sursauter ton protégé. Aïe. Fi donc de la fraternelle caresse, ta main revient vers ta mâchoire qui quémande douloureusement un petit massage. La dragonne autour du poignet, tu lâche ta lampe pour envoyer une pichenette dans le front de ton cadet. Une seule ? Non, tu recommences plusieurs fois, tandis que Félix débite diverses sottises machistes quant à la supériorité de l’homme sur la femme… Pendant que tu tente de passer outre les petits « ouille » « aïe » « hii » pour mieux identifier l’origine de ce bruit. De nature humaine, sûrement. À moins qu’il n’y ait sur Esplumoir un animal assez volumineux pour pousser de tels hurlements, lequel ne serait sans doute pas passé inaperçu même s’il était cantonné à cette sombre galerie. Un monstre du Loch Ness version galerie des fossiles ? À creuser si jamais un romancier voulait créer une histoire de la trempe du Chien des Baskerville… Quoique non, évitons les morts étranges causées par des animaux non moins mystérieux, ton maladroit frère serais capable de se retrouver en situation compromettante.
    Délaissant enfin les pichenettes pour le plus grand soulagement de la peau sensible du petit Félix, tu reprends ta lampe, scrute les galeries dont les murs incrustés de petits squelettes semblent onduler dans le cône de photons. Faisant lentement passer le jeune suédois derrière toi, affin de pouvoir faire rempart de ton corps au cas où l’on tenterais de l’atteindre (quoique ce ne soit pas une attitude judicieuse quand on sait que sans toi le petit ne se débrouillerais pas longtemps… Mais la tradition chevaleresque et fraternelle veut que l’on se sacrifie à moins de passer pour un monstre…) tu adresse quelques signaux lumineux dans la direction d’où provenait l’étrange son. Car oui, si la proposition B « l’émetteur de ce hurlement est humain » est véridique, la proposition A « je dois réunir les participants de ce funeste jeu » peut être réalisée. Tien, n’avions nous pas parlé d’une proposition C « Il y a une fille dans les parages » ? Le son ne semblait absolument pas féminin. À moins que la demoiselle en question soit d’essence viking et prenne des hormones. Il y avait donc pour l’instant dans les en lice sur ce terrain les frères Zviktorsson, le type qui fait des bruits étranges et une fille qui ne devait pas t’être connue, auquel cas ton jeune frère t’en aurait sans doute fait part. Puisque tous deux venez de Bloody Lane, il serait assez étonnant que vos antagonistes soient du même quartier… Au choix donc : Un duo de Roses, un duo de Feathers ou une aliance Chocolate/Feather ? Telle est la question.

      « Fel, tu avais bien dis que tu avais vu une fille passer ? Où allait-elle ? Tu as pu reconnaître quelqu’un ? »


    Le tout sur un ton on ne peut plus « grand frère inside » ce ton même que tu avais perfectionné durant des années, qui pouvait se muer en un ton de reproche, réconfortant, ou, comme ici, en questionnement pressant, sans pour autant être intimidant. Oh, gentil grand frère doux et aimable, tu plie même les genoux pour te mettre à sa hauteur et darde sur son visage poupon tes grands yeux clairs qui, à vrai dire, ne saisissent que des bribes de ce visage trop peu éclairé pour ta rétine poussée à bout. Mais tu connais le mécanisme, fourbe que tu es. Passant une main protectrice dans les blondes mèches de ton cadet pour l’aider à oublier sa frayeur due à cet (mais tu ne le sais pas) éternuement monstrueux, pour l’inciter à tout se remémorer au plus vite, mais aussi (et cela, tu ne l’avoues pas, en as-tu seulement conscience ?) pour que ton cher Félix retourne quelques années en arrière, là où « grand frère » a le plus de charisme. Ha, idéalisation enfantine. Bref, un pur geste infantilisant à l’efficacité maintes fois démontrée, utilisé parfois de manière à gouverner toujours plus l’esprit de ton cadet, mais ne dissimulant pas la tendresse de l’aîné… Laissant une main protectrice sur l’épaule de ton cadet, tu te redresse.

      « Je vous prierais de bien vouloir suivre les signaux lumineux, je n’ai vraiment nulle intention d’infliger un quelconque traumatisme à qui que ce soit. Je souhaiterais palabrer. »


    Là, la narratrice se fait un beau facepalm, parce que –je crains de me répéter- quand on veut s’adresser au commun des mortels, il faut parfois essayer de s’adapter, ton frère a sans doutes, avec le temps, déteint sur toi, te menant à utiliser des mots peu courants… Certes, mais « palabrer » n’est quoi qu’il en soit pas un terme à utiliser dans une conversation courante. Un type qui, comme toi parlerais de manière si ampoulée, pourtant sans s’en apercevoir, ne peut que mettre mal à l’aise… Enfin. Dans ton for intérieur, tu espères sincèrement que nul ennemi assoiffé de sang ne traîne dans les parages, bien que ta décision de lancer de tels appels à la cantonade en assurant les autres de ta bonne foi fasse partie de ton plan. Dans un monde parfait, vous arriverez à un terrain d’entente, trouvant une manière égalitaire de départager les différents protagonistes, prenant en compte les qualités nécessaires au gouvernement d’une île formée d’enfants. Dans un monde plus que parfait, vous trouverez à vous quatre une solution tellement géniale que personne n’en sortira perdant et vous serrez capable d’offrir au peuple d’Esplumoir un ambitieux projet permettant de rétablir paix et harmonie sur ce gros rocher, sans avoir besoin de recourir à la violence, sans former d’inégalités… Bref, transformer l’île en une parfaite utopie et éloigner ainsi tout danger du jeune et pur Félix. Car philanthrope que tu es, tu œuvre au bien commun s’il est bénéfique à la prunelle de tes yeux… Félothrope donc ? Mais il restait encore du chemin avant d’accéder à cet Eldorado Félothropique. Réunir vos concurrents entre autres, trouver une solution pour sortir vainqueurs de cette épreuve-ci, parvenir à rallier à votre cause le reste de l’île, trouver puis mettre en place un gouvernement insulaire rétablissant l’harmonie tout en luttant contre les opposants qui ne manquerons pas de se dresser sur ta route. Jolis programme en perspective, charmantes vacances sur cette île paradisiaque.
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MessageSujet: Re: Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Event II.1 - Event II.1 - Epreuve II : "WAR IS PEACE" Icon_minitimeMar 12 Juil - 13:02

J'étais assise, derrière une grosse pierre qui me servait d'abris. J'observais la grotte. Je n'y voyais pas grand chose, mais la seule chose que je savais c'est qu'il me fallait une arme, un plan et plus de renseignement. Je voulais sortir d'ici en un seul morceau et je voulais être capable de voir ma chère soeur. Inspectant, à tâtons, le sol à la recherche d'une roche suffisamment grosse pour me servir d'arme, je cherchais un plan.
Je devais mettre K.-O. ou forcer mes adversaires à l'abandon. Sinon je mourrais, ou je perdais. Je déteste perdre alors je ne pouvais pas me le permettre. Qu'importe qui étaient mes adversaire, je devais gagner. Qu'importe si j'avais un allier ou non. La seule chose qui m'importait, c'était de sortir d'ici vivante et de revoir ma soeur, que je venais à peine de retrouver.
Sans m'en apercevoir je m'éloignais de la pierre qui me servait d'abris. Je m'enfonçais dans la grotte aux fossiles. Mais, au bout de quelques secondes, j'entendis un bruyant son. Ce son ressemblait à un éternuement. Sois c'était un type super baraquer, sois c'était une personne vraiment, mais vraiment enrhumée. Mais lorsque le son était parvenu à moi, j'avais sursauter et lâcher un cri de surprise.

"- Aaaaaaahhh !!!"

Le temps que je réalise que j'avais crier, j'aurais eu le temps de me faire attaquer, mais par chance, je réalisa en même temps que je m'étais éloigner de l'entrée. J'étais, du moins, jusqu'à ce que l'on me retrouve en ''sécurité''. J'entendis une voix familière parler. Un garçon. Il disait avoir vu une fille. Merde ! J'avais été vue ! J'avais espérer, en entrant être la première, mais non ... Je soupirai. Une autre voix masculine lui parla.
Rooohhh ! Je commençais à me sentir seule de fille dans cette grotte. Et puis, c'est quoi l'idée ? J'suis une fille et on m'avait mis pour adversaire deux garçons. Du moins je présumais qu'ils étaient en équipes vu leur conversation. À se que j'entendais, l'éternuement ne provenait pas d'eux, peut-être était-ce un habitant de Feather Road ou de Chocolate Town ? En tout cas, je l'espérais. Je ne pourrais pas venir à bout de deux adversaires seule.
Je sentis sous ma main, enfin, une pierre assez grosse pour me servir d'arme. Je soupirai de soulagement. Je ne savais encore rien des autres, mais j'étais au moins en mesure de me défendre un peu. J'entendis une voix dire de suivre le faisceau lumineux, cette voix disait vouloir palabrer. Palabrer ? J'aurais aimer avoir un dictionnaire sous la main pour savoir se que ça voulait dire. Voulait-il se battre ? J'en savais rien.
Je réfléchis à toue vitesse. Oui ! Voilà ! Je savais que faire ! J'allais demander quel était leur quartier. Si je me fiais aux voix et à l'éternuement, nous étions quatre. En plus il y en avait deux qui étaient en équipe. Je me dis que la quatrième personne serait, logiquement, un allier pour moi. Quoiqu'avec l'éternuement magistral qu'il venait de faire, il ne devait pas être au top de sa forme.

"-Pardonnez moi, mais euh ... J'ai deux questions ! La première c'est : mais ça veut dire quoi palabrer ? Désolée, je sais que j'ai pas l'air super intelligente, mais ... On s'en fout ! Ensuite ... euh ... C'est quoi votre quartier ? Moi c'est Feather Road ! "

Il fallait bien que je leur dise, si je voulais espérer une seule réponse ... Non ?
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