It's Summer Guys ! Let's have fun ! [PV Lysandro]

Invité

S'il y a une chose que j'aime par-dessus tout, c'est bien prendre un bain de soleil en plein été à côté d'une source, avec une bonne clope au bec. Oui, y'a vraiment pas mieux opur se détendre.

La cascade arc-en-ciel est un endroit parfait dans son genre. Pour ceux qui aiment les sensations fortes, il leur suffit de grimper au sommet pour contempler le plus beau des paysages. Pour les plus frilleux, ou les plus romantiques, selon les opinions, les bassins calmes tout autour sont tout aussi bien.

Mais à votre avis, une tarée comme moi, elle s'installerait où avec sa chaise longue ? En haut ? En bas ?

Pourquoi se contenter de ces deux positions quand on peut se permettre de s'installer face à la cascade, à l'ombre, à la moitié de sa hauteur, hein ? Oui, je sais, c'est un peu étrange de parler de bains de soleil comme ça, mais que voulez-vous, je n'ai jamais cherché à me faire comprendre. Tant que moi, je me comprends, tout va bien.

Je sirote donc tranquillement la bouteille de Malibu que j'ai empruntée au bar, et je dois avouer que c'est plutôt sympa. Contrairement à la plage qui est certainement envahie par des dizaines de mômes en mal d'attrations et en overdose de temps libre, la cascade est pratiquement déserte. Bon, il faut aussi dire que cet endroit est un peu plus reculé et intime que cette bande de sable et cette mer turquoise. Tchh. Ils ne savent pas ce qu'ils perdent, ces mômes.

En fin de compte, je vais plutôt me rapprocher de la flotte, histoire d'étrenner ce nouveau maillot. Ce serait un drame que je en me baigne pas au moins une fois vu le prix qu'il m'a coûté... Pourquoi je l'ai acheté déjà?

Je sais plus.

Bah, tant pis.

Direction la flotte, donc. Je balance le sac de fringues et la bouteille sur le transat, à l'ombre, je vire mes boots. Elles sont belles, pourtant, avec des roses violettes sur le fermoir et des chaînes un peu partout et leur semelles compensées... Oui, vraiment, elles sont très sympas, si bruyantes, juste ce qu'il faut ! Bref, je les vire et entre dans un trou d'eau. Il y a un petit accès au bassin principal, s'il me vient l'envie subite de me noyer sous la cascade. Ce serait drôle, remarque...

STOP!

- Ça fait deux ans que j'ai décrété que je ne penserais plus jamais dans cette voie, du moins pas avant que les cochons aient des ailes, les poules des dents, et que les extraterrestres cachés dans la citadelle de Machu-Pichu sortent de leur trou pour faire le salut de Monsieur Spock !!!

Ah, ça va mieux.

Autant profiter de l'eau maintenant... Et des nuages...

Oh, un lapin... et une tête de mort... C'est chou, on dirait une barette.

Tiens ? Des voix ? Bonne nouvelle, des gens avec qui papoter, si c'est pas merveilleux !

Je me retourne dans l'eau et guette. Là, une ombre ! Il n'en faut pas plus pour que je sorte de l'eau, chope ma bouteille et bondisse sur le nouveau venu dans un grand cri :

-HEY !!! Viens donc picoler avec moi, toi !

Feathers Road

Rien de tel qu'une belle journée d'été pour aller tranquillement pique-niquer dans un endroit enchanteur. Or nous sommes une belle journée d'été. J'ai remarqué quand je me suis levé. Ahren déteste le soleil et Philippe-Louis a trouvé une excuse pourrie quand j'ai voulu l'inviter à venir pique niquer avec moi, dont je suis parti tout seul en direction de la partie "sauvage" de l'île. Hier j'ai rencontré un blond, Alexis, mec bizarre s'il en est, sociopathe de son état, mais terriblement cool. Mis à part le fait qu'il m'a piqué mes vêtements et que j'ai dû le poursuivre sur toute la plage en calebut et en me caillant. Il est à Feathers Road aussi mais comme je en sais pas où il habite, je ne peux pas aller le harceler pour qu'il m'accompagne.
En tongs, pantalon retroussé presque jusqu'aux genoux, et chemise à manches courtes rouge qui pique les yeux ouverte sur mon torse laissant apparaître ma croix, je balance mon sac à dos sur mon épaule gauche, ouvre la porte, lance un bref "j'y vais", sors et referme la porte sur moi.
Je me mets en route, traverse le quartier, travers la ville, passe devant divers bâtiments auxquels je ne prête aucune attention, accaparé par l'idée du pique nique fabuleux que je vais faire, et peut-être par la perspective d'une baignade. Ouaip, parce qu'aujourd'hui, pas comme hier, j'ai été intelligent : j'ai mis mon maillot de bain sous mon futal. Rien de bien original, il est rouge avec une feuille verte sur chaque poche. Au bout de quelques dizaines de minutes de marche, je sens que je commence à prendre des couleurs. Sans doute que je vais avoir des taches de rousseur quelques temps, mais sans doute pas beaucoup : je bronze méga vite et ces tâches disparaissent avec le bronzage comme avec le débronzage.
Je finis par entendre le bruit de l'eau qui coule. Pourtant je ne suis pas encore à la plage : j'en déduis donc qu'ici, c'est la cascade dont on m'a parlé. Hm, ça m'a pas l'air mal. Je me pose d'abord en bas de la fontaine, quelques instants, le temps d'enlever au moins mon pantalon. Je vais pour le rouler en boule et le fourrer dans mon sac quand une voix m'arrête.

"--Ça fait deux ans que j'ai décrété que je ne penserais plus jamais dans cette voie, du moins pas avant que les cochons aient des ailes, les poules des dents, et que les extraterrestres cachés dans la citadelle de Machu-Pichu sortent de leur trou pour faire le salut de Monsieur Spock !!!"

Là j'ai trois indices sur l'identité de la personne qui vient de parler : Un sa voix est féminine, c'est donc une fille. De deux, elle est complètement fracassé de la calebasse, ce qui est un bon point. De trois, je ne suis définitivement pas la personne la plus tarée sur cette île. Bon d'accord cette information elle est sur moi. Mais peu importe. Aux aguets pendant quelques instants, je reprend mon activité normale et fourre nonchalamment mon jean roulé en boule dans mon sac, en prenant bien soin de garder bien accessible la boite où y'a tout mon pique nique, et celle où sont planqués mes joints. Je suppose que c'est interdit ici, d'où leur présence dans mon étui à lunettes. Lunettes que je porte rarement en ce moment, d'ailleurs.
Oui, alors vous allez me demander, mais espèce de toxico qu'est-ce que tu fous avec de la droooogue dans ton sac ? C'est tout simple en fait : je me suis préparé des joints en avance. Ça va faire trois mois que je n'ai rien fumé hormis des clopes, à la pelle. J'en ai un paquet d'ailleurs.
Et puis bon, comme je suis pas quelqu'un de particulièrement asocial, je décide quand même d'aller rejoindre la fille. Avec un peu de chance elle est pas mal; j'ai pas encore trop eu l'occasion de jauger la population féminine de l'île, j'espère pas être déçu. Pourtant j'ai mis la barre haut. Je monte donc, reste à distance pour observer. Une brunette. Okay. Plutôt pas mal foutue. Okay. Avec des mèches violettes. ...Okay... Et une bouteille de Malibu. Là c'est okay fois dix mille. J'en veux. Je me rapproche donc, et à ce moment là elle remarque apparemment ma présence, puisqu'à ce moment là elle sort de l'eau, me saute dessus la bouteille à la main, et me hurle ceci dans les tympans :

"--HEY !!! Viens donc picoler avec moi, toi !"

Okay la demoiselle est plutôt joviale et partageuse. Un point de plus pour elle, même si les chaussures qu'elle a abandonné pas loin du bord me laissent perplexe et un peu effrayé, de même que le reste de ses affaires. Néanmoins l'habit de fait pas le moine, je dépose donc mes affaires à côté des siennes, me rapproche du trou d'eau ou elle était, attrape la bouteille doucement dans ses mains :

"--C'était bien c'que je comptais faire, miss. J'ai un autre truc aussi pour plus tard, si tu veux."

Je prends un gorgée de Malibu, le laisse envahir ma bouche puis avale. Je rends la bouteille à la fille, et fait, tout sourire, face à elle, avec une petite révérence :

"--Lysandro Saul Carriedo de las Casa-Mavridis, pour vous servir demoiselle. Enfin pour l'heure, je ne suis bon qu'à aller me noyer."

Sur ces mots, je me redresse, prend un peu mon élan en reculant de quelques pas, court vitesse grand V jusqu'au bord du truc, et saute, en faisant un bombe, hurle de terreur et d'excitation pendant la durée de la chute, et atterrit, ou plutôt coule à pic en faisant une magnifique gerbe d'éclaboussures. Je touche le fond, prend appui, plie mes jambes, les tends pour me lancer, et me revoilà à la surface, trempé, essoufflé et à moitié noyé, mais heureux comme un pape. Je regarde en direction de la fille et lui fait des grands signes pour l'inviter à venir, ne faisant que rire et non parler, puisque de toute façon avec le bruit de la chute d'eau, elle n'entendrait rien du tout.
Plus ça va, plus je sens que je vais me plaire sur cette île, moi.

Invité

Ma proie se révèle être un adolecent... Bon, un jeune homme. Assez grand et bien foutu, le sourire au lèvres, pas farouche. Le copain de jeu parfait, si c'est pas beau ça ! Je lui cède donc ma bouteille avec plaisir et quelque part, je me dit que j'aurais mieux fait de piquer d'autres, ça aurait été plus fun.

Moi, alcoolo ? Pas du tout, enfin ! Je savoure les bonnes choses ! Et la picole en fait partie. Avec les clopes. Et les après-midi d'été où on s'amuse comme les gosses qu'on est...

Comment ça je suis plus une gamine ? Mais allez vous faire voir, zut ! J'ai le droit de rester jeune dans ma tête si je veux ! Si ça vous plaît pas, vous pouvez dégager ! Grrr !

- Lysandro Saul Carriedo de las Casa-Mavridis, pour vous servir demoiselle. Enfin pour l'heure, je ne suis bon qu'à aller me noyer.

Une révérence, et mon uluberlu démarre au quart de tour pour aller piquer une tête, ce qui, ma foi, n'est pas une mauvaise idée. Je me sens d'humeur joueuse, là tout de suite, maintenant. Alors on repose la bouteille à l'abri pour tout à l'heure, on vérifie que les clopes le sont aussi et...

- TAÏAUUUUUUUU !!! crie-je en me lançant à mon tour dans l'eau comme une malade.

Ce n'est ni une bombe, ni une bouteille qui plonge, mais plus une sorte d'objet hybride, et à la rigueur, on s'en moque. Ce qui compte, c'est que ça fait du bruit et que ça éclabousse partout, la pied.

Je remonte rapidement prendre une respiration à la surface, le sourire jusqu'aux oreilles et fait un rapide salut militaire à mon partenaire du jour.

- Lorynne Ariau, mon capitaine, ravie de vous rendre service !

Et je lui saute dessus avec l'objectif avoué de le faire couler au moins une fois. Sauf qu'on a pied tous les deux, que l'eau est claire et qu'on est pas vraiment sérieux. Autant dire que ce n'est pas une mince affaire.

Qui a dit que les gens de plus de seize ans devaient être matures et sérieux ? Et qui a dit que les gens de Bloody Lane devaient être un tas de dépressifs et de psychopathes amateurs d'hémoglobine ?