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A quoi veux-tu jouer ?

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Matthew Evans
Matthew Evans

Feathers Road

Feathers Road

Féminin
Messages : 412
Age : 29
Date de naissance : 23/09/1994
Nom de Code : Slight Smile
Quartier : Feather Roads
Plume : Télékinésie

A quoi veux-tu jouer ? Vide
MessageSujet: A quoi veux-tu jouer ? A quoi veux-tu jouer ? Icon_minitimeLun 2 Jan - 14:47

Vrooooooooooooooooooooon.... Vroooooooooooooon... Cling ! Cling cling !! Vrooooooooooooooon...
Le bruit peu discret de la machine à laver retentissait avec une ardeur étonnante dans le petit appartement insonorisé de Feather Roads. C’était la tournée matinale. Une tous les deux matins et ainsi, tout le linge était propre, tout beau tout sec rapidement. Qui a dit que les garçons ne savent pas s’organiser dans la vie quotidienne, et qui a dit qu’ils devaient tous être des êtres immondes ne sachant pas faire le ménage ? Bon, soyons d’accord, ils ne sont pas non plus des exemples de propreté pour certains, mais avec quelques efforts, ils arrivent à survivre. Matthew Evans, jeune homme désormais âgé de 18 ans depuis peu chez qui la machine à laver tournait à plein régime, faisait partie du lot de garçons qui aimait vivre dans la propreté vestimentaire. Quand on veut être le meilleur, il faut se donner les moyens. Des fringues qui dégagent une douce odeur sexy, pantalons et chemises froissés ou repassé selon le style, et surtout une garde-robe prête à dégainer n’importe quel vêtement en cas d’urgence.

Sept heure quarante-sept du matin. A cette heure, les commerces commencent à s’éveiller peu à peu au rythme de leur propriétaire. Matthew enfila ses baskets, jeta un dernier regard à son appartement puis referma sa porte tout doucement. Minimiser le bruit et ne pas déranger les voisins était l’une des règles d’Or ici. Il n’avait que deux étages à descendre et renonça à l’ascenseur. Une fois dehors, il fit ne dizaine de pas à une allure normale avant d’allonger sa foulée pour se mettre à courir. Il salua ainsi les facteurs réunis devant la Tour aux pigeons, passa par l’Eden pour finir sur le bord de mer. A hauteur du banc de sable, il enleva ses chaussures et chaussettes – c’était si bon de courir pieds nus dans le sable qui commençait à prendre de la chaleur du soleil au matin. Le garçon se jeta au sol, roula et s’arrêta allongé sur le dos la respiration haletante. Il aimait ce petit rituel qui lui permettait de conserver sa ligne, sa forme, et sa popularité auprès des lèves-tôt. Il aimait ce sentiment brutal de solitude face au vent, cette impression de liberté à chaque pas, ce pouvoir de s’évader loin, tellement loin de l’île. Il aimait admirer la mer au lever du soleil, si sereine et apaisante au premier regard, et les nuages rosés dans le ciel bleu, contrastant avec l’obscurité de la nuit. Le blondinet resta quelques minutes allongé avant de s’asseoir et de rester immobile face à l’immense surface bleue qui l’impressionnait. Puis, il repartit aussi joyeusement qu’il était arrivé, le sourire aux lèvres, les yeux pétillants. Il fit un détour par Bloody Lane et rentra finalement chez lui.

Les baskets furent vite expédiées dans l’entrée et Matthy se précipita vers sa kitchenette qui semblait émettre un « Viiiiiiiens me voiiiiir... Viiiiiiens mangeeeeeer.... », c’est à dire quelques mots que l’on ne peut ignorer. Un bol de céréales, cinq tartines de beurre, du lait chaud, de quoi satisfaire n’importe quel estomac et le combler jusqu’à au moins 13h. Petit-déjeuner : fait ! Il rangea le beurre, piqua une poignée de céréales dans la boite avec de la replacer convenablement à sa place, posa son bol dans l’évier sans le nettoyer et fila directement dans la salle de bain. Son corps musclé de sportif dégoulinant de sueur n’attendait qu’une seule chose : le moment de la douche qui pourrait le rafraichir et le purifier. Le bruit de la machine à laver cessa lorsque le garçon entra dans sa cabine et il fut remplacé par celui de l’eau sous pression qui coulait sur le corps de Matt’. Dix minutes plus tard, il était planté devant son miroir, à admirer son reflet incontestablement le plus beau que le monde ait vu sans aucun doute. Il se félicitait lui-même, se complimentait, et ne voyant pas ses chevilles enfler, continuait sur la même lancée. « Matthew, regarde-moi ce visage si pur, si parfaitement dessiné, aux traits délicats et magnifiques. Regarde-le ! N’est-il pas divin ? » Et il déblatéra ainsi une vingtaine de minutes sans se soucier le moindre du monde du temps qui passait. Et, lorsqu’il fut satisfait de l’inspection des minuscules détails de son corps possédait, il alla enfin s’occuper du linge. Enfin ! Jusqu’à là, aucun problème. Il sortit la boule de vêtements, la mit dans une bassine et alla l’étendre à l’endroit prévu près du balcon. Un T-shirt noir fut le premier habit à être extrait du tas et à finir suspendu à un balcon du deuxième étage. Suivis une paire de chaussettes rouges et un second T-shirt bleu. Un enfant passa dans la rue, poursuivit par un autre. Ils saluèrent Matthew et continuèrent leur chemin. Ce dernier étendit un pantalon avant de réussir à faire sortir du tas, un adorable soutien-gorge rose et violet en dentelle agrémenté de petites étoiles orange. Un flash back lui revint en mémoire sur l’une des dernières visites qu’Aria avait eu chez lui. Si certaines fois il avait tendance à oublier, cette soirée avait été des plus agréables et inoubliables. Déjà, pas d’engueulades – exploit miraculeux. Avaient-ils bu ? Oui, probablement. Sinon, Matthew n’aurait surement pas réalisé une danse de la banane exclusive en caleçon devant elle et le couple n’aurait certainement pas terminé la nuit ensemble enlacés comme ils l’étaient dans le canapé. Hééééé oui, ils avaient, ensemble, franchi une grande épreuve !!!!! Et il y en avait eu d’autres depuis. La dernière datait de quand. Deux jours ? Ils avaient commencé par se taper dessus et finis par une douce étreinte dans la chambre. Mais pourquoi diantre lui avait-elle laissé son soutien-gorge ? Voici la question qui lui trottait désormais dans la tête. Volontaire ou pas ? Et Matthew restait là figé sur le balcon, un sous-vêtement féminin dans la main visible à tous, à tenter de trouver une réponse. Sans succès. Il continua d’accrocher le restant en sifflotant et curieux de découvrir une autre surprise dans le tas. Rien d’autre.

Ce fut tout guilleret qu’il gagna la Cafet’ où il reçu comme accueil des plus chaleureux « Matthew, t’es en retard ! ». Devait-il lui expliquer qu’il était en retard à cause d’un soutien-gorge qui était apparu dans sa machine à laver sans qu’il sache pourquoi ? Il retint un éclat de rire et préféra ne rien répondre au risque de s’enfoncer. Quelle heure était-il exactement ? Il l’ignorait totalement et s’en fichait éperdument. Seul le souvenir du linge sur le balcon le préoccupait. Il revêtit son uniforme de travail et se posta derrière le comptoir. Aujourd’hui, il était serveur ! Cool, il n’avait pas la tête à cuisiner des pâtisseries normales.
Une petite musique légère tournait en fond sur une radio ancestrale dont les notes étaient recouvertes par les discussions dans la pièce. Les potins, les infos, les histoires, toute convivialité était présente dans la salle, particulièrement au comptoir. Le blondinet s’y donnait à cœur joie pour mettre un peu d’ambiance de bon matin. Il bavardait un peu partout, les oreilles présentes dans chaque discussion, des commentaires plein l’esprit. Un peu de drague par-ci, quelques railleries par-là, on ne s’ennuie jamais à la Cafet’ !

La porte s’ouvrit comme elle s’était ouverte pour tous les autres clients. Avec le petit son du grelot et le grincement des... En plein papotage avec deux autres adolescents qui buvaient leur café du matin, Matthew ne vit pas le nouvel arrivant.
Son plus grand cauchemar et son meilleur rêve à l
a fois.
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Aria Silvery
Aria Silvery

Avenue of the Roses
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Date de naissance : 14/11/1996
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A quoi veux-tu jouer ? Vide
MessageSujet: Re: A quoi veux-tu jouer ? A quoi veux-tu jouer ? Icon_minitimeJeu 5 Jan - 22:14

Blottie dans son fauteuil préféré, Aria regardait les secondes de sa minuscule horloge s'écouler, une tasse de thé dans les mains. Il était encore tôt. Elle n'avait pas réussi à trouver le sommeil, comme bien souvent ces derniers temps... Elle se sentait à la fois épuisée et affreusement réveillée, situation très désagréable. Avec un soupir, elle se cala un peu plus contre l'oreiller dans son dos, avant de prendre une gorgée de sa boisson qui lui brûla la langue. Doucement, elle se laissa aller à penser à ce que sa vie était devenue depuis son arrivée sur l'île.
Elle avait pris quelques centimètres. Perdus un ou deux kilos à cause de ses fichus médicaments lui coupant l'appétit. Elle avait coupé ses cheveux, un peu. Rien de bien flagrant de ce côté là. Pourtant elle se sentait radicalement différente. Peut-être était-ce à cause de ce blondinet narcissique hantant régulièrement ses pensées ? Sûrement. Grâce à lui, son esprit était plus clair. Étrangement, elle se sentait beaucoup mieux après lui avoir hurlé dessus pour des raisons plus ou moins stupides pendant plusieurs minutes. De toute façon, ça se finissait toujours bien. Matthew trouvait toujours des arguments très convaincants pour qu'elle arrête de balancer des objets à travers la pièce. Se repliant un peu sur elle-même, la jeune fille sourit légèrement. Dans un certain sens, elle avait conscience de se faire plus ou moins manipuler par ce garçon. Il parvenait toujours à lui faire faire ce qu'il voulait. D'ailleurs, ça aurait dû l'énerver.
Mais voilà. Aria ne criait pas. Elle n'était pas en colère. Elle souriait simplement, en songeant que cette relation était, certes, malsaine, mais indispensable. Elle ne pouvait pas se passer de ce drôle de jeune homme, il était sa drogue. Elle avait besoin de sa dose quotidienne, que ça lui plaise ou non. Et en l’occurrence, ça lui plaisait, alors pourquoi s'en passer ? Aucune raison. Hm.

De son regard fatigué, la jeune fille jeta un nouveau coup d’œil à l'horloge. Sept heures. Bon. C'était une heure décente pour se lever, non ? Même si elle ne s'était pas vraiment couchée. S'étirant légèrement, elle sortit de son cocon pour aller se poster devant la fenêtre et voir le quartier fleuri se réveiller. Petit à petit, des volets s'ouvraient, quelques personnes partaient même déjà travailler. Dépitée, Aria songea qu'elle aussi devrait s'y coller un peu plus tard dans la matinée. Inventaire. Génial. Elle allait mourir noyée sous les cartons. Regardant un peu plus loin, vers la mer, la jeune fille essaya d'oublier ne serait-ce qu'un instant. Elle observa les vagues un instant, avant d'apercevoir une vague silhouette se roulant dans le sable. Un petit sourire sarcastique aux lèvres, elle se demanda si ce n'était pas Matthew. Il avait pris l'habitude d'aller courir le matin... Et secrètement, Aria trouvait ça totalement stupide. Déjà parce qu'il était plus fin que n'importe qui, ensuite parce qu'elle trouvait que ça lui donnait un air d'acteur hollywoodien caricaturé. Bref. Ça avait au moins le mérite de la faire rire. Le regard toujours fixé sur l'océan, la jeune fille se demanda vaguement ce qu'elle pourrait bien faire de sa matinée. Avant de se rappeler la personne dans le sable. Son placard où elle rangeait son thé, vide. Et ses quelques kilos perdus. Lentement, ses yeux allèrent se poser sur la cafétéria de Feathers Road, hésitants. Et puis elle haussa les épaules, décidée, avant de tourner le dos à la vitre et de filer se préparer. Elle n'avait pas d'autre idée, de toute façon. Et puis, si Matthew était là, ça lui donnerait l'occasion de se moquer un peu de lui. Ce n'était pas si souvent qu'une telle opportunité s'offrait à elle. Parfait.

Une heure plus tard, Aria marchait donc dans les rues de Feathers Road, profitant des rares rayons du soleil de janvier. Ses talons, seule solution qu'elle avait déniché pour gagner quelques centimètres, claquaient contre le sol pavé en un bruit sec, régulier. Et tout en avançant, elle ne cessait de se répéter la même et unique pensée. Je meurs de faim. Extrêmement philosophique n'est-ce pas ? Il n'empêche que c'était vrai. Elle sentait son ventre vide se tordre, réclamant à être rempli. Elle n'avait pas avalé la moindre miette de gâteau depuis au moins... Une journée entière. Elle n'avait pas du tout eu envie de manger la veille, se nourrissant exclusivement de thé ; voilà qu'elle en payait le prix. Pauvre petit estomac affamé. Expirant bruyamment, la jeune fille accéléra la cadence. Vivement, elle passa devant la tour Observatrice, bâtiment immense s'étendant en hauteur sur des dizaines et des dizaines de mètres. Elle adorait aller tout en haut, là où les nuages lui semblaient si proche. Elle avait l'impression de réellement toucher la toile bleutée du ciel du bout des doigts... Mais bon, ce jour-là, elle ne s'arrêta pas. Guidé par son ventre, elle avait un autre objectif, qu'elle atteignit plus ou moins quinze minutes plus tard. Après avoir passé la poste. Et tourné au coin d'au moins un millier de ruelles. Une fois devant la cafet', Aria se posa sincèrement la question de comment un tel lieu pouvait porter à sa suite les mots « du coin », vu l'endroit paumé où il était situé. Enfin, peut importait. Un instant, elle se laissa aller à regarder son reflet dans la vitrine. Arrangeant ses cheveux (les vieilles habitudes, ça ne se perd pas), vérifiant la façon dont était placé son jean sur ses hanches trop fines, analysant sa vieille veste qui aurait bien besoin d'être remise à neuf. Et puis finalement, réalisant que de toute façon, elle ne pourrait rien changer à sa façon d'être générale quoi qu'elle puisse faire, elle entra.

La clochette suspendu derrière la porte carillonna, annonçant sa présence, mais elle n'y prêta aucune attention. Elle était bien trop occupée à balayer la salle du regard. Ses yeux mordorés se posèrent sur toutes les personnes présentes, avant de trouver celle l'intéressant. Au comptoir, en train de discuter au lieu de faire son travail, comme d'habitude. Au moins, il ne draguait pas. Il y avait une certaine progression dans le comportement. Quoi qu'il en soit, Aria n'hésita pas une seule seconde avant de filer s'asseoir à côté des deux jeunes. Sans ménagement, elle posa son sac sur le plan se proposant devant elle, puis s'assit sur un des tabourets hauts, ignorant comme elle le pouvait monsieur Evans et son air charmeur. A force de se disputer avec celui-ci, elle ne savait plus vraiment si elle était censée lui en vouloir ou pas... Elle prit donc tout son temps pour croiser ses jambes, cherchant ses mots. Finalement, jugeant qu'elle avait déjà passé trop de temps perdue dans son silence, elle s'accouda au comptoir et plongea son regard dans celui du jeune blond. Un léger sourire effleura ses lèvres. Et puis elle demanda ce qu'elle était venue chercher à la base, tout simplement.

« Salut. Un thé, s'il te plaît. Et n'importe quoi de mangeable. Mais pas du chocolat, ça me dit rien. Merci. »

Aria et ses phrases courtes... On ne l'avait pas vu comme ça depuis longtemps. Peut-être était-ce parce qu'elle se sentait épuisée ? Ou bien, tout simplement parce que Matthew lui avait précisé au moins cent fois qu'il préférait qu'elle ne vienne pas pendant qu'il travaillait, et qu'elle se demandait comment il allait pouvoir réagir. Oups. Elle avait presque oublié. Presque.

Il était neuf heures du matin. C'était une belle journée. Pour l'instant.
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