La jeune fille de 15 ans a, à s'y méprendre, un visage d'Ange. Épargnée par l'acnée que seule la puberté vous rend bien de plus. Une peau lisse, délicate, très pâle sans pour autant être cadavérique, avec des joues rosées naturellement. Une silhouette fine, frêle, avec des hanches larges comme les grand-mère aiment bien, idéales pour accueillir un enfant. Une féminité de jeune demoiselle pure et innocente, à laquelle s'ajoute une poitrine discrète.
Tout en haut de cette femme en devenir se dresse dignement une longue chevelure. Brune avec de jolis reflets acajous, elle redescend jusqu'à ses hanches, droite et fière, ou raide, comme vous voulez. Ce ne sont que des termes, tout ça, n'est-ce pas ? Toujours est-il que la demoiselle laisse la plupart du temps ses cheveux détachés. Quelque fois, elle accroche un gros ruban derrière la tête, ou alors deux petits sur les côtés, mais la fantaisie s'arrête là. Ses cheveux sont coupés en frange au niveau du front ; droits comme un « i », ou plutôt comme un « i » couché et sans le point.
Taquinés par les mèches brunes de la demoiselle, les sourcils commencent à se dessiner, un peu épais pour une dame mais cela n'est pas très visible ; la frange en cache plus de la moitié. Enfin se dessine les yeux de la jeune fille, typiquement européens, avec des cils gracieux sans être imposants. Son regard paraît souvent fatigué. Ses pupilles noisettes possèdent quelques touches de vert au niveau de la pupille. Entre ses deux yeux, un nez, long et retroussé ; un peu comme les nez égyptiens, mais avec le côté britain en plus, s'il vous plaît. On peut dire que tout chez elle respire la discrétion ; mais c'est toujours mieux que d'avoir un pif énorme avec des cheveux en broussaille et des gros boutons blancs partout sur le corps. Revenons-en à notre visage cependant ! Descendons un peu plus ; voici la bouche, fine, délicieuse, agrémentée d'un rose pâle et irrésistible. Mais discret, bien sûr.
Pour finir le tout, un petit menton, effacé, et une mâchoire réservée qui par ses courbes enfantines remonte vers des oreilles souvent dissimulées par les cheveux de la demoiselle.

Parlons vêtements maintenant. A l'image de son côté discret, Ruby ne porte que des vêtements sobres et modérés. Aimant les choses confortables, elle optera plus facilement pour des manches longues pouvant cacher ses mains, des pulls amples et des cols roulés, etc. Inutile de préciser que l'adolescente déteste l'été ; elle trouve les T-shirt et les jupes courtes totalement incommodes, et ne parlons pas des shorts qui ne sont pas assez féminins pour elle. Vous verrez rarement la demoiselle avec des pantalons même si cela lui va très bien ; elle en met, c'est certain, surtout pour des travaux salissants ou demandant un effort physique. Ruby préfère tout de même ses longues jupes descendant jusqu'à ses chevilles, plissées ou non, avec des motifs ou non. Il en est de même pour ses hauts.
Il serait légitime de vous demander : « mais que porte-t-elle lorsqu'il fait chaud ? ». Des robes légères, contre son gré, tout simplement. La fin justifie les moyens comme on dit. Et ça vaut toujours mieux que de sentir la sueur.
Lorsqu'il ne fait pas chaud, l'adolescente porte des bottes très saillantes, sinon, des petites bottines ou escarpins font l'affaire. Elle porte plus souvent des collants en laine que des collants fins, ce qui explique aussi ses références ; dur de faire rentrer des collants d'hiver dans des bottines !

Question bijoux, Ruby est percée aux oreilles. Un emplacement chacune seulement, et chaque trou est orné d'une boucle d'oreille toute simple, généralement une pierre semi-précieuse taillée en rond ou en carré. Pour le reste, vous vous en doutez : discrétion. Donc si la jeune fille opte pour des accessoires, c'est un bracelet austère assorti à ses boucles d'oreilles ou en or et une chaîne très fine avec un pendentif peu visible. Néanmoins, elle garde toujours sur son majeur un souvenir de sa grand mère : une bague en or tout aussi austère que le reste, mais à l'intérieur de laquelle il y est écrit Alice McKenny.

Sombre, sarcastique, elle n'est pas forcément une personne facile à apprécier aux premiers abords. Pourtant, lorsque vous vous êtes dirigés vers elle, vous pensiez que c'était une adolescente timide au visage angélique. Mais non. Elle vous sourira et vous renseignera si vous la rencontrerez à la mairie, mais sachez qu'elle restera acide. Et ne parlons pas de son comportement en dehors de son boulot ; la demoiselle n'a aucune retenue pour dire ce qu'elle pense et fuir votre compagnie si vous l'ennuyez. Tâchez de ne pas la mettre en colère ; elle se vexerait et bouderait certainement. Dans le meilleur des cas...

Il est difficile de savoir comment Ruby va réagir. Instable psychologiquement, elle peut tout aussi bien se froisser et se réconcilier tout de suite avec vous après quelques compliments ou alors totalement s'emporter, vous hurler dessus, vous insulter, se mettre à pleurer, et prendre les jambes à son cou. Un rien peu la mettre en colère. C'est bien son péché capital ! Pourtant, si vous grattez un peu à la surface vous verrez une adolescente perdue et apeurée. Bien sûr ici il est mentionné ses côtés les plus désagréables, mais cela ne veut pas dire pour autant qu'elle ne saura pas rire avec vous ou vous apprécier. Elle fera tout, malgré elle, pour attirer votre attention, par besoin affectif. Elle adore qu'on lui porte de l'attention et lui offrir quelque chose ou la soutenir peut suffire à la faire sourire et lui faire faire des efforts pour se contrôler. A l'inverse, si vous lui voulez du mal, elle risque de ne pas prendre de pincettes. Pourtant jamais, non, jamais, elle ne vous attaquera directement, à moins de la mettre vraiment en colère. Bien que rancunière, la demoiselle n'aime pas faire du mal aux autres ; elle ne tient pas à être rangée dans la même catégorie que ceux qui ont tués sa grand-mère.

Dans tous les cas, elle reste un personnage anxieux et funeste, qui cache son besoin d'autrui derrière un masque de fierté. La demoiselle n'est pas bête bien que sa culture ne soit pas énorme. Elle se sent seule et s'isole de peur de perdre encore un être cher, et de ne pas savoir à qui elle a affaire. Elle refuse d'admettre son besoin de parler, de se confier.
Elle pique souvent des crises dès qu'il s'agit d'enfermement, qu'il fait nuit ou s'il y a de la foule. Se retrouver au milieu d'une trentaine de personne ou dans un ascenseur la rend complétement folle. Cris, répliques incompréhensibles sont de la partie. Pour ces raisons, Ruby est une personne souvent évitée, jugée bizarre et dangereuse. Il n'y a pas que la colère néanmoins ; l'adolescente a du mal à contrôler n'importe quelle émotion ; tristesse, peur, et ainsi de suite. La joie est un sentiment facilement maîtrisable dans le sens ou il n'est pas assez péjoratif pour qu'elle en fasse une crise. Encore que, personne ne se souvient de l'avoir déjà vue heureuse au sens propre du terme...juste des sourires et des ricanements face à une blague subtile.

Personne ne connaît sa plume. L'opinion que l'on se fait d'elle est déjà suffisamment négatif pour qu'elle veuille exposer sa maîtrise des ombres à tout le monde. Aussi, elle reste mystérieuse, elle cache des choses aux autres et cela ne met pas en confiance. C'est tout à fait normal, et Ruby estime qu'elle se suffit à elle-même et que donc, elle n'a pas à améliorer son image. Un raisonnement ridicule à cet âge là, en pleine crise d'adolescence, surtout dans son contexte.
Discrète et calme, la demoiselle aime les moments silencieux et peut passer des heures à observer un paysage sans se lasser, ou lire sur un banc sans regarder l'heure qui tourne. Le calme après la tempête comme on dit. Distraite sur les bords, il n'est pas rare qu'elle perde son chemin ou la notion du temps. Ce qui généralement l'angoisse et la rend encore plus instable que d'habitude. Craintive depuis la mort de sa grand-mère, elle s'arrange toujours pour avoir une source de lumière. Elle ne dort jamais dans le noir.

C'est une adolescente qui a besoin d'aide mais qui ne l'admettra jamais. De toute façon, sur cette île peuplée d'enfant, qui serait capable de faire le psy ?...

Une froide nuit d'hiver en écosse. Froide et blanche, une prémisse du devenir du bébé qui venait de naître. Ruby McKenna faisait pour la première fois connaissance du monde extérieur. Elle pleurait, pleurait, criait. Si bien que personne n'arrivait à s'entendre parler dans la salle. Ses parents rirent ; cette enfant était pleine d'énergie !


I.

Ruby a grandit seulement quelques années en Angleterre. Grandissant dans l'amour de ses deux parents et dans l'ignorance la plus totale, elle se contentait de couler sous des jours heureux en pensant qu'elle était le centre du monde, comme tous les enfants de bas âge. Jusqu'au jour ou ses parents trouvèrent une enveloppe bien familière au pas de la porte.

« C'est... » lâcha la mère, hébétée, en retournant la lettre. Le sceau d'Esplumoir était tamponné. « Ruby n'a que 5 ans ! » ajout-t-elle, paniquée.

Les parents se lancèrent un regard anxieux. Il devait s'agir d'une erreur. Leur enfant chérie ne pouvait pas être appelée à Esplumoir. Pas si jeune. Pas elle. Pas à deux jours de son anniversaire. Ils décidèrent de cacher la lettre. Ils se doutaient qu'elle la sentirait, qu'elle la chercherait, sans savoir ce que c'était. La jeune enfant était encore de petite taille, ils décidèrent de la cacher en hauteur, dans un vase au dessus des placards de nourriture. Ils croisèrent les doigts.
Pas notre enfant.

Jusqu'à son anniversaire, Ruby fut insupportable. Agitée, excitée, et cela n'était pas dû au simple fait de la fête approchant à grand pas, ses géniteurs le savaient. Ils avaient peurs. Leurs yeux inquiets observèrent avec amour leur progéniture pendant deux jours.
Deux uniques jours.

En voulant attraper des cookies, Ruby monta sur le plan de travail de la cuisine. Irrésistiblement attirée par le vase, elle essaya de l'attraper en s'aidant d'un tabouret. Le vase tomba.
Des bruits pas. Rapides. Non. Pas maintenant. Pas notre fille.
Trop tard.
Scritch, scratch...l'enfant avait ouvert la lettre. Alors qu'elle prenait la plume dans sa main, elle aperçu ses parents courir vers elle. Mais avant qu'ils ne puissent l'atteindre, elle s'était envolée. Volatilisée dans un tourbillon blanc.

Pourquoi donc ? Pourquoi est-ce que leur fille de six ans avait-elle été emmenée à Esplumoir, si jeune ?


II.

Tout aurait pu se dérouler dans la terreur. La jeune fille aurait pu tomber n'importe où, paniquer, se perdre et ne jamais trouver son chemin. Mais, au bord de la plage, elle fut vite emmenée par un inconnu jusqu'à la mairie, endormie dans ses bras. En se réveillant, elle paniqua. Où étaient donc ses parents ? Où était-elle ? Qui étaient ces gens ?
Dans la mairie, à ce moment là, une grande dame sortait des locaux. Elle croisa le regard perdu de l'enfant qui s'était mise à pleurer bruyamment. Elle l'approcha, et lui demanda gentiment « quel est ton nom ? ». Entre deux sanglots, la gamine hurla « Rubyyyyy ! ». La grande dame écarquilla les yeux. A ce moment là, Ruby l'imita, stoppant instantanément ses pleurs en reconnaissant un visage qu'elle avait déjà vu dans un album photo de sa mère.

« Ruby McKenna ? »

La fille d'Alice avait toujours dit qu'elle appellerait sa fille Ruby, si un jour elle en avait une. Cette question lui paraissait absurde, invraisemblable. Pourtant...

« Grand-mère ? »

Les choses s'étaient ensuite passées très vite. La paperasse administrative fut faite, Alice Mckenna fut désignée comme tutrice pour la nouvelle venue, et dorénavant, Ruby vivrait avec elle. Personne ne savait jusqu'à quand, déjà que sa venue était assez floue et mystique, mais en attendant...
Des mois durant, Ruby pleura dans les bras de sa grand-mère en se lamentant parce que ses parents lui manquaient. Elle ne comprenait rien. Alors, Alice choisit de lui raconter une histoire pour l'apaiser.

« Il y a fort longtemps, existait une île perdue au milieu des océans... »


III.

Alice était, malgré son statut de grand-mère, une femme encore assez jeune. A l'instar de sa fille qui avait donné naissance à un bébé à seulement 20 ans, la matriarche des McKenna arborait une bonne quarantaine. Elle était bien sûr un oiseau mal vu parmi beaucoup d'autres. Trop vieille pour être là, malgré son statut de fondatrice. Ruby ne comprenait pas très bien toutes ces histoires de fondation, d'adultes et d'enfants...elle tentait simplement d'oublier le chagrin qu'avait causé la perte de ses parents. Et Alice imaginait elle aussi la souffrance de sa pauvre fille et de son gendre qui pour des raisons inconnues avaient perdue leur fille...Ils s'envoyaient quelques lettres, et bien qu'ils furent rassurés de savoir leur enfant avec quelqu'un de la famille, une cicatrice s'était ouverte. Ils finirent par perdre le contact de manière soudaine et incompréhensible. Les lettres n'arrivaient plus à destination pour une raison obscure...

En parlant d'obscurité, Ruby commençait à jouer avec les ombres. Celle d'animaux, comme un chien, en attrapant l'ombrage que formait sa queue, provoquant un sursaut à l'animal qui pensait véritablement qu'on venait de lui saisir son attribut. Malgré les rires enjoués de l'enfant, Alice voyait cette plume comme un mauvais présage. Elle l'entoura davantage d'amour et d'attention.
Tout se passait bien, pourtant. L'enfant grandissait normalement, allant à l'école, en aidant la communauté avec des petits travaux comme arroser des plantes. Elle semblait s'épanouir et peu à peu oublier sa peine.

Ruby était malgré tout une enfant réservée. Enjouée et dynamique avec sa grand-mère, elle restait effacée en société. Mal à l'aise avec des inconnus plus vieux qu'elle, la môme préférait rester en retrait et patiemment attendre qu'on lui dise quoi faire. Cela n'était pas inquiétant pour autant ; elle était juste timide et solitaire.
Tant qu'elle restait elle même avec sa grand-mère, alors elle allait bien. C'est ce que ce disait Alice.

« Grand-mère ! Grand-mère ! Raconte moi une histoire ! » s'écria l'enfant en courant dans les bras de sa tutrice.
« Encore ? Il fait encore jour et tu n'es pas couchée ! » s'étonna avec un sourire attendri la gouvernante d'Esplumoir.
« Oui mais je veux encore t'entendre dire l'histoire à la plume ! » affirma-t-elle avec une grammaire maladroite.

Et Alice racontait à nouveau ce conte. Ce conte réel qu'elle avait vécu. Ce n'est que bien plus tard que Ruby réalisa que sa grand-mère était une des fondatrices d'Esplumoir. En attendant, elle la fixait avec des yeux émerveillés, plongée dans un monde imaginaire qu'elle adorait.


IV.

Un boum puis un cri, perçant dans la nuit. Jusque lors, Ruby n'avait jamais eu peur de l'obscurité. Vaillamment elle traversa le couloir, grinçant sous ses pieds. Tout était étrangement devenu calme. Le cœur battant à cent à l'heure, elle descendit les escaliers. Surprise de voir la porte ouverte, elle s'aventura jusqu'au seuil, d'un pas timide et peu rassuré. Ce qu'elle vit par la suite resta encré à jamais dans sa mémoire.
Sang.
Sang.
Sang.
Grand-mère. Sang.

Un blanc. Yeux écarquillés, l'enfant fixait le cadavre de sa grand-mère, l'esprit vide. Puis, à son tour, elle cria. Un énorme coup. Avant de sauter sur le corps de sa bien aimée tutrice. « Grand-mère ! Grand-mère ! Réveille-toi ! » hurla-t-elle en secouant la dépouille. « Grand-mère ! » s'écria-t-elle encore une fois en laissant couler ses larmes. Elle n'osait pas écouter le cœur d'Alice. Car elle connaissait déjà la réponse, bien qu'elle tentait de ne pas céder à l'évidence. Morte.
Seule à présent.
Car elle était morte.
Non !
Non...

Ses cris et ses pleurs alarmèrent les voisins qui déjà curieux de l'explosion se ruèrent vers la maison de la gouvernante d'Esplumoir. La doyenne était décédée, laissant derrière elle une enfant de dix ans. Sans parents. Sans grand-mère. Sans rien.


V.

Suite à cet événement, Ruby s'enferma dans la maison de sa grand mère. Elle refusa de voir quiconque. Chaque nuit elle passa son temps à crier, hurler, pleurer, casser des objets. Elle ne supportait plus l'obscurité s'il n'y avait pas une seule source lumineuse. Puis, au bout d'un mois et quelques, les cris cessèrent la nuit. Elle avait trouvé une autre occupation : sa plume. Durant des heures et des heures nocturnes, elle observa sa propre ombre face à une lampe à huile. Elle s'amusa ensuite avec celle des objets. Elle s'entraîna. Pour oublier le chagrin. Comme elle avait oublié le visage de ses parents. Comme Esplumoir oublierait sa grand-mère.

Finalement, au bout de plusieurs mois, elle finit par ne plus supporter la maison et de rester enfermée. Elle déménagea à Bloody Lane, dans une vieille bicoque aussi sinistre que son visage rongé par l'amertume, grinçante, poussiéreuse. Seule sa chambre était impeccable sans un gramme de saleté. En dehors de ça, c'était totalement à l'abandon.
Durant trois ans, elle ne sortit que pour aller travailler à la mairie. Les gens chuchotaient sur son passage. Rien de passionnant ne se passait. Sa vie était triste et monotone, et cela semblait lui convenir. Elle enquêtait silencieusement pour en savoir plus sur Adieu mais rien ne l'avançait vraiment. Elle ne voulait pas leur obéir. Ils avaient tués sa seule famille, elle en était certaine. La descendante des McKenna avait pris une bien triste tournure.
Elle criait dans la rue.
Pleurait dans l'obscurité.
Et ne riait que rarement.


VI.

Ruby a maintenant 15 ans et les choses n'ont pas énormément changé depuis qu'elle a emménagé à Bloody Lane. Elle a grandit, est un peu plus sociable, un peu plus souriante, mais toujours funèbre. Sa santé en a pris un coup. Elle est une adolescente malade et perturbée. Une adolescente qui a peur de finir comme sa grand-mère car elle n'aura pas pu sortir de cette île à temps. Une ratée qui ne sait pas quoi faire de sa vie pour la simple raison qu'elle n'a plus rien à lui offrir.
Je veux sortir de cette île.
Pitié, aidez-moi, aidez-moi.
Je veux rentrer.
Je veux rentrer.
Dans ce pays que j'ai oublié.

      Âge : 19 ans

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      Première impression ? J'adore le contexte, j'adore l'atmosphère, j'adore le concept. J'adore, quoi. x]

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      Autre chose ? L'avatar est temporaire, c'est juste le temps que je fasse un dessin potable. Aussi, la fiche est un peu bordélique, je m'en excuse, j'ai pas encore bien pris en main Ruby, j'éditerai lorsque j'aurais fais quelques RPs avec elle. '___' [Lala ~ Code validé par Ea-chan ~ ♥]