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| Sujet: Miranda E. Ricci {fiche terminée} Dim 5 Déc - 22:34 | |
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Nom : Ricci
Prénom : Miranda Elizabeth Francesca
Nom de code : Sharp Spines
Âge : 17 ans
Nationalité : Italienne
Orientation sexuelle : Hétéro
Métier : Surveillante de dortoir au Batiment Fleuri
Plume souhaitée : Lévitation
Plume attribuée : Champs de force
Quartier : Avenue of the Roses
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• CARACTERISTIQUES PHYSIQUES • Vous la cherchez du regard. Peut-être avez-vous entendu parler d’elle ? La voilà. Elle est à la fois banale et jolie physiquement. Elle traverse la foule, les gens ne le regardent que d’un œil discret. Ils savent qui elle est. Peut-être que vous non, ou bien vous la connaissez un peu, mais certainement pas réellement. Cette fille habillée en gothique, toujours, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, et même qu’il fasse soleil. Préférant le cuir, plus précisément s’il est déchiré, et les chaînes aussi. Par contre, elle ne porte jamais de bijoux. Et tout cela vous le savez, et uniquement parce qu’elle est sur le chemin de vos yeux. Vous la voyez qui continue son chemin parmi la masse de personnes présentes. Ses long cheveux d’un noir profond flotte derrière elle, un peu comme une traine, donnant un relief particulier à sa peau bien trop pâle, et tenant sa mèche frontale qu’elle n’a pas eu le temps de couper depuis qu’elle est arrivée ; avec sa barrette en forme de crâne, noir, évidemment. Et elle y tient. Par ailleurs, son épiderme blafard est souvent victime du soleil, mais lorsqu’il ne l’est pas, il se colore d’un joli teint pêche. Elle se tourne un peu, et vous constatez la présence d’une étoile tatouée sur l’omoplate gauche. Soudain, on s’écarte, et vous la voyez un peu mieux à présent. Vous distinguez sa silhouette. Elle est de taille relativement moyenne, et ne domine pas la foule, loin de là, c’est plutôt cette dernière qui la noie. Elle est trop fine d’ailleurs, vous êtes presque sûr que ses côtes doivent être limite saillante. Anorexie ? Vous en donneriez votre main à couper. Ses formes en sont, semblerait-il, atrophiées, elle n’a pas beaucoup de hanches, ni de poitrine. Puis d’un coup, elle se retourne vers vous. Elle vous a vu, enfin. Ses grands yeux bleus azurs, son visage rond, son nez légèrement en trompette, sa bouche fine… Tout cela jamais maquillé, ou très rarement. Elle avance vers vous ; il était temps. Elle vous tend la main, et vous remarquez ses ongles rongés. C’est bien elle. Miranda Ricci. La gothique de l’Avenue of the Roses.
• CARACTERISTIQUES PSYCHOLOGIQUES • Elle se laisse transparaitre dure et imposante, et cela dès les premiers mots échangés. Vous le savez, ce n’est pas la personne qu’elle est réellement. Autrefois, elle n’était pas comme ça, même si elle ne le dit pas, vous le ressentez, mais évidemment ce temps, quand vous lui en parlez, elle insiste sur le fait qu’il est révolu. Vous voyez les personnes autour d’elle, ils l’écoutent et la respectent comme un vieux sage, et vous n’échappez pas à la règle. Vous buvez ses paroles. Les plus jeunes, ils l’admirent, c’est simple vous le sentez. En tout cela, vous comprenez qu’elle soit un des visages les plus importants de l’Avenue of the Roses. Et finalement, comme tous les autres, vous finissez indubitablement par la révérer.
Mais malgré tout, vous n’arrivez à obtenir sa confiance. Vous faites un pas vers elle, et elle recule d’une, voire même de deux foulées. Qu’y pouvez-vous donc ? Prudente et mystérieuse avec les inconnus, vous savez qu’elle cache ses pensées comme ses sentiments. Pourtant, elle n’est pas pour autant réservée ; elle sait s’imposer, sans tomber dans la violence, verbale ou physique. Autant par son charisme que par son autorité, elle invite au respect, et parfois, certaines personnes, notamment les jeunes enfants, la voient comme une sorte de modèle. C’est simple, leurs yeux éclairés de petites étoiles vous le montrent gaiement. Toute fois, elle préfère rester dans l’ombre que sous les projecteurs, et c’est bien malgré elle qu’elle se retrouve sous les feux de la rampe. Vous le sentez, elle se sent mieux lorsqu’elle ne fait plus que parti du décor.
Il y a aussi une chose que vous avez remarquée, elle n’aime pas être rabaissée ou prise de haut, oui, elle ne le supporte pas. Peut-être que vous l’avez un peu dénigré, à moins que ce soit une des personnes autour de vous, qui ne la connait pas. Et aucun doute qu’elle a répliqué farouchement. Elle tolère les gens qui se pensent supérieur, tant qu’on ne touche pas à sa personne.
Au bout d’un certain temps, lorsque vous avez liez une réelle relation avec elle, lorsque vous la connaissez vraiment, lorsque vous êtes proche d’elle, vous savez que c’est quelqu’un qui a du cœur. Peut-être trop d’ailleurs. Mais aucun moyen de savoir la raison qui la pousse à se montrer froide et distante, sans compassion. D’autant qu’elle ne supporte pas que l’on pense d’elle qu’elle a bon fond. Rien que de savoir qu’elle adore les enfants lui parait un défaut.
Vous n’ignorez plus désormais, arrivé à un point où il semblerait que cela soit de l’amitié, qu’elle aime lire et dessiner. Elle se met dans un coin bien tranquille, et se donne à cœur ouvert à ses passions. Vous comprenez qu’il ne faut pas la déranger, pour une fois qu’elle trouve un moment où elle peut être seule à se donner à ses appétits. Mais s’il vous vient à l’idée de l’importuner à ses occasions, mieux vaut que vous ayez sur vous une barre de chocolat, ou même un bonbon au caramel, une sucrerie, et le petit dérangement est vite oublié.
Peut-être un jour saurez-vous que son rêve est de devenir écrivain. Peut-être même vous parlera-t-elle de ses cahiers, où sont transcrites des histoires qu’elle n’a pas réussi à achever.
Et peut-être même qu’un jour, Miranda retrouvera une certaine plénitude, qu’elle a perdu il y a de nombreuses lunes…
« Il y a un début à tout… » C’est à Milan, que Miranda Elizabeth Francesca Ricci vit le jour. Milan, où ses parents se sont rencontrés, où ils se sont installés, où ils se sont mariés, où ils ont ouvert leur boutique. C’est dans ce dernier d’ailleurs, qu’elle passa la plupart de son temps. Ce magasin était un vrai bric-à-brac, où on trouvait de tout, des objets les plus farfelues aux plus classiques, des plus nécessaires aux plus inutiles. C’était la fierté de ses géniteurs, tout comme elle l'était. Ainsi sa vie se passait dans cette petite boutique exiguë et bien modeste, entre ses parents à la fois présents et aimants. En tout cela, elle fut gâtée, et elle le savait. Malheureusement, lorsqu’elle était enfant, elle était naïve, et bien trop gentille, et cela, les autres enfants de son école s’en jouaient. Il était si amusant de faire de lui faire des blagues à la fois de mauvais goût, mais aussi, et souvent, très humiliantes. Et toujours, la petite Miranda de l’époque n’en tenait pas compte. Seulement, un jour, ce fut trop. Alors qu’elle avait invité toute sa classe à fêter son anniversaire chez elle, ceux-ci trouvèrent amusant de lui annoncer qu’ils viendraient et… ne pas venir. Et à peine l’idée les frôlait qu’ils en riaient déjà. Et ce jour là, Miranda avait tout préparé, et elle y avait mis toute la journée, s’imaginant que cela serait certainement un moment qu’elle n’oublierait pas de sitôt. Ah, si elle se doutait un instant du « cadeau » que ses chers camarades lui avait réservé ! Qu’elle attendrait jusque tard dans la soirée pensant s’être trompée d’heure, alors que plus le temps passait, plus elle devinerait que ce n’était pas ça ! Ce jour-là, le jour de ses neuf ans, elle apprit quelque chose de fondamental ; la confiance était un bien précieux que l’on ne partageait pas avec n’importe qui, oui, elle comprit ça sous le regard emplit de pitié de ses parents. Cet incident, qui aurait pu n’être qu’un mauvais souvenir chez certains, fut donc une grande lesson pour une petite fille qui avait fini par s’endormir, ses cheveux noirs collés sous ses paupières par ses larmes. Miranda grandit donc dans une atmosphère empreinte de méfiance envers les autres. Eux, qui d’ailleurs, sans tenir compte du changement d’attitude qui s’opérait en elle, continuaient. Ses parents qui ne voyaient plus la même enfant, leur enfant, et qui avait fini par oublier cet anniversaire. Elle était si mal dans son adolescence, qu’elle tomba dans l’anorexie, dont elle releva avec tant de difficulté qu’elle garda des côtes presque saillantes, qui finirent par s’atténuer au fil du temps. Et pour finir, sa dernière lubie, devenir une gothique. Ce fut certainement l’idée qui marcha le mieux, pas parce qu’elle s’habillait en noir, mais parce qu’elle se faisait désormais remarquer, et qu’enfin, les autres voyaient qu’elle n’était plus l’enfant dont ils pouvaient se moquer impunément. C’est en effet dans cette atmosphère là qu’elle vivait, jusqu’à un certain matin. Aujourd’hui encore, elle s’en souvenait comme si s’était hier. C’était un week-end, Miranda avait fait la grasse matinée. Traversant les rideaux, le soleil éclairait les toutes pièces, on voyait chaque poussière planer avant de redescendre petit à petit vers le sol. La maison était très calme, ses parents étaient déjà partis travailler, la laissant seule. Elle ne fit pas grand-chose en ce début de journée. Et à un moment, elle se détacha enfin de la télévision, et se rendit à la boîte aux lettres. Il y avait du courrier pour elle… Au début, elle trouva ça étrange, elle en recevait si rarement, puis elle supposa que s’était sa grand-mère, qui avait certainement encore oublié sa date d’anniversaire. Ouvrant la lettre, elle comprit que ce n’était pas cette dernière, ou alors elle devenait réellement folle ( mais n’était-ce pas déjà le cas avant ? ). Il y avait un numéro de téléphone indiqué, elle avait un besoin incompréhensible de l’appeler. Lors elle fut en ligne, on lui demanda son nom, quoique sceptique, elle le donna tout de même. Puis après ? Le trou noir… Lorsqu’elle se réveilla enfin, Miranda se trouvait sur une plage. Et allongée sur le sable, elle vit une plume se poser délicatement dans le creux de sa paume. Et du fond de sa mémoire semblait lui revenir un vague souvenir qu’elle avait perdu. Très vite, en essayant de rejoindre un axe de circulation, ou quelque chose du genre, elle tomba sur quelqu’un, cette personne l’envoya remplir des papiers à la Mairie, et elle rejoignit l’Avenue of The Roses. Puis plus tard, elle trouva même un travail. Cela fait bientôt deux ans qu’elle est ici, l’adaptation a été plutôt facile, et elle se sent bien mieux ici que chez ses parents. Elle-même devenue quelqu’un d’assez important, dans son quartier. Par contre, elle a gardé son caractère méfiant et rude. Qu’est-ce qu’Esplumoir pourrait lui réserver désormais ? « Quand la fin reste à écrire… » Âge : 16 ans Comment avez vous découvert ce forum ? en naviguant de forum en forum =p Première impression ? Trop beau design et un contexte génial! Vous pensez être très présent/assez présent/pas trop présent ? : assez présente, je dirais Autre chose ? [Haha, mission réussi ! - Allan valide le code -] Bravo je l'ai non-stop dans la tête maintenant!
Dernière édition par Miranda E. Ricci le Jeu 30 Déc - 0:20, édité 13 fois |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Miranda E. Ricci {fiche terminée} Mer 15 Déc - 22:05 | |
| Alors, une petite relecture, tu confonds les "se" et les "ce" ;) Sinon, j'aimerai que tu étoffes davantage le caractère (et pourquoi pas le physique). Parle de ses gouts, si elle aime le rose, le sucre ou non, si elle déteste être prise de haut ou non etc .... De même pour le physique, la forme de son corps, la couleur de ses lèvres, le talon de ses chaussures... Mais le physique, je te laisse ça en option, vu que tu as les infos' nécessaires et que tu as fait le nombre de ligne. C'est juste un plus xD.
Sinon, c'est tout bon ;) Et je trouve ton métier très bien adapté à tes Plumes èwé <3 *sort* |
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