— Esplumoir ;
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum en pause. Voir ICI.
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez|

Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage

Kanou Caoga
Kanou Caoga

Feathers Road
Modératrice


Féminin
Messages : 263
Age : 31
Date de naissance : 11/01/1993
Nom de Code : ...
Quartier : Feather Road
Plume : Pouvoir de faire pousser une plante plus vite

Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Vide
MessageSujet: Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Icon_minitimeDim 19 Déc - 19:54

[désolé je t'ai fait poiroter super longtemps (entre autre parce que je faisait autre chose) pour un truc pas terrible...]

Tout commença un beau jour de décembre, il faisait beau, les oiseaux chantaient, tous allait bien dans le meilleur des mondes? Non. Pas pour Kanou en tout cas. Aujourd'hui était un jour atroce pour lui : il était malade. Et croyez moi ce n'était pas qu'un simple rhume. Il aurait dû se méfier ce matin avant de partir. Il faut dire que tomber malade n'était pas une de ses habitudes contrairement à certains, et il ne s'en rendait généralement pas compte avant de se sentir vraiment mal. Ce n'est pas vraiment le genre de personne à l'écoute de son corps.

Alors ce matin là, quand il s'était senti un peu lourd, il ne s'en était pas inquiété, et sans tarder pris la direction d'un des seuls lieux qu'il appréciait ici : la forêt. Il faut dire la forêt c'est l'endroit idéal pour qui ne cherche pas la compagnie humaine, tel le blondinet. En partant, il n'avait pas pris de vêtements plus chaud que d'habitude,et maintenant il le regrettait.

Il ne savait pas à partir de quand c'était arrivé, mais il s'était senti de plus en plus lourd, de plus en plus fatigué, et il avait eut de plus en plus froid. Autant dire que la fièvre était monté. Avec le froid qui le prenait, il avait voulu rentré, au moins chercher quelque chose de plus chaud à se mettre. Mais à cause de la fièvre, il eut du mal à se diriger, et à cause de la fatigue s'arrêta avant la sortie.

Ce n'était pas sensé être un arrêt définitif, mais juste quelques secondes de pause. Mais la maladie ne voulut pas le laisser repartir si facilement. Et l'arrêta plus longtemps que prévu. Sa tête tournait quand il essayait de se relever, et il avait froid, atrocement froid.. Il se recroquevilla sur lui et dans le creux d'une puissante racine, pour avoir plus chaud, mais sans ressentir plus de chaleur qu'avant; il tremblait de tout son corps sans pouvoir rien y faire.

Dans le flou où il se trouvait, il sentit, ou vit tout de même cette personne. Une personne qui avait l'air de l'avoir remarqué malgré l'endroit où il se trouvait. La personne s'approcha, mais même dans l'état de faiblesse où il se trouvait, il réagit. Il se redressa un minimum, sans pour autant se mettre debout, et la regarda bien en face avec les sourcils froncés, signifiant ainsi son hostilité, et sa non-envie qu'il ne vienne plus près. Il détestait se retrouver en position de faiblesse, c'était le meilleur moyen de donner envie à celui d'en face de s'approcher, que se soit par pitié, par envie de martyriser quelqu'un de plus faible que soi ou autre.


Dernière édition par Kanou Caoga le Ven 24 Déc - 16:46, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité

Invité


Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Vide
MessageSujet: Re: Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Icon_minitimeDim 19 Déc - 22:24

[Non non, c'était pas long, on n'avait prévu qu'aujourd'hui en plus (: Bon, j'ai fait ça, ça ne te donne pas grand chose sous la dent mais bon... :(]


Arès s'était levé de bonne humeur ce matin-là. Le givre recouvrait ses fenêtres joliment blanchies, la météo annonçait un froid terrible le jour-même, mais aucun de ces aléas de l'hiver n'entacha son moral. Il se couvrit chaudement néanmoins, d'un pull de deux tailles trop grand aux larges mailles, et de son long manteau noir et rapiécé, sans oublier une vieille écharpe qu'il conservait au fond de son tiroir habituellement.

Ainsi vêtu, il se rendit à son cabinet pour le début des consultations journalières. Apparemment, la neige rendait florissant son business et son travail s'en voyait doublé. Il enchaîna alors des heures d'examens ininterrompus : la grippe faisait des ravages sur toute l'île et il dut prescrire des montagnes d'antibiotiques. Aucun doute que la pharmacie en amasserait une fortune.
À 18h30 tapantes, une fois qu'Arès eut vérifié que plus aucun malade ne faisait le pied de grue dans sa salle d'attente, il quitta le cabinet sa mallette à la main, heureux d'avoir aidé tous ces gens. Il espérait tout de même ne pas avoir attrapé lui aussi cette grippe dévastatrice au contact de ses patients, malgré qu'il ait le réflexe d'enfiler des gants et un masque avant d'ausculter un souffrant.

Arès décida de se balader dans Hope District, un quartier qui lui était familier mais dont il voulait approfondir la connaissance. Les Cachots et la Mairie ne le tentaient pas plus que ça ce soir-là, pas plus que la plage qui lui rappelait de mauvais souvenirs. La Galerie des Fossiles était bien trop fraîche à son goût et il n'avait pas assez d'épaisseurs sur lui pour résister au froid polaire qui y demeurait.
Suite à cette rapide élimination, il décida que la forêt, bien que certainement glaciale, était l'endroit parfait afin de se ressourcer. Il paraissait que les arbres là-bas étaient parfois centenaires, et il ne voulait pour rien au monde passer à côté d'une telle image.

À l'orée du bois, Arès ralentit le pas. Quelque chose, dans ce décor, n'allait pas, et tandis qu'il s'y enfonçait, observant de ses yeux avides les alentours, son regard tomba soudain sur une masse informe recroquevillée dans une racine.
C'était un enfant. Il s'approcha, abasourdi, craignant qu'il soit mort, mais le garçon – c'en était un – dû percevoir sa présence et ouvrit les yeux à demi. Il fronça les sourcils et se releva tant bien que mal, puis lui signifia clairement par l'expression de son visage de ne pas faire un pas de plus.

Mais Arès n'avait jamais été habitué à ce genre d'interdiction – étant médecin –, et il s'avança quand même vers l'enfant, qui devait avoir dix ans tout au plus, un peu trop près peut-être. Après une brève inspection visuelle, il reconnut les symptômes de l'épidémie chez le garçon, s'agenouilla devant celui-ci et entreprit de réchauffer ses menottes glacées.

- Comment tu t'appelles ? lui demanda-t-il, avant de lui poser une main sur le front et la retirer précipitamment. Tu es brûlant !
Revenir en haut Aller en bas

Kanou Caoga
Kanou Caoga

Feathers Road
Modératrice


Féminin
Messages : 263
Age : 31
Date de naissance : 11/01/1993
Nom de Code : ...
Quartier : Feather Road
Plume : Pouvoir de faire pousser une plante plus vite

Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Vide
MessageSujet: Re: Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Icon_minitimeLun 20 Déc - 16:35

Malgrès son regard d'avertissement, l'autre s'avança tout en le regardant attentivement, comme pour vérifier quelque chose. Il n'avait pas de mauvaises intentions, au contraire, et Kanou le sentait bien, mais il ne pouvait supporter qu'on s'approche alors que lui même ne pouvait pas réagir correctement, ni se défendre correctement. Et avec ce rapprochement il se hérissa et montra ses dents comme un chat effrayé, et effrayé, il l'était je peux vous l'assurer.

La personne s'agenouilla près de lui, pour s'en rapprocher encore davantage, essayait elle de se mettre à sa hauteur pour le rassurer? Si c'était cela, ça ne marchait pas, au contraire. Puis elle lui demanda son nom. Si elle espérait recevoir une réponse, c'était encore une fois ratée, comme si un animal apeuré répondait bien sagement aux questions qu'on lui posait. Et l'animal, intensifia son regard en grognant presque pour faire fuir celui qu'il considérait comme un ennemie.

Mais une fois encore, l'autre ignora son avertissement, et une main se posa sur le front du malade pour prendre sa température. Mauvaise idée, surtout qu'il n'avait pas de gant.
La contact de cette main, de cette peau sur la sienne... Kanou revoyait encore cette scène horrible auquel on l'avait obligé à participer. La peur, l'effroi et le dégoût l'envahirent aussi puissant que s'il y était encore, c'était affreux, insupportable! Tout se mélangeait dans sa tête, plus rien n'était clair, sauf une chose : il devait se défendre! Et, par réflexe et par frayeur, de toutes ses forces et sans que l'individu n'est le temps de réagir, il lui mordit la main! Cette main qui allait lui faire du mal, qui allait recommencer! Il fallait la mordre le plus fort possible, pour qu'elle ne puisse plus rien faire, et pour faire fuir cet homme à qui elle appartenait.

Il ne se rendait plus du tout compte de l'endroit où il était, de la personne en face de qui il était. Cette personne qui ne lui voulait aucun mal, et qui devait maintenant souffrir pour un geste dont il ne se rendait même pas compte la portait sur ce petit garçon. C'était pourtant un geste anodin, mais pour lui, se faire toucher était épouvantable. Il haletait de frayeur et de rage, et son visage ne montrait rien d'autre qu'un mal être mental mais aussi physique, causé par ses émotions et sa maladie.
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité

Invité


Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Vide
MessageSujet: Re: Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Icon_minitimeLun 20 Déc - 23:58

Arès s'apprêtait à fouiller dans sa mallette à la recherche de ses instruments, lorsqu'il ressentit une étrange sensation au niveau de la main. Étrange, puis douloureuse ; il baissa le regard vers celle-ci, hébété, et mit quelques secondes à digérer l'information.
Il le mordait.
Il saignait.
Arès fut totalement ébranlé par ces constatations ; jamais il n'avait eu à faire à des patients récalcitrants, ou alors, jamais assez agressifs pour tenter quoique ce soit envers lui. Et voilà que dans ce décor inédit, à savoir une forêt givré, un jour de décembre, un enfant de dix ans lui mordait la main !
Comment devait-il réagir ? Violemment, se relever et repartir ? Gentiment, se laisser bêtement faire et le soigner comme ça ? Il secoua la tête : ça n'allait pas du tout ; jamais il n'abandonnerait quiconque en difficulté, et jamais également il ne laisserait sa main dans la bouche d'un malade pour plusieurs raisons d'abord médicales.

À court d'idées, Arès retira doucement sa menotte d'entre les dents du petit blond, et décida de faire comme si rien ne s'était passé. Après tout, n'importe qui se serait braqué à la vue d'un inconnu prenant ses aises sur son visage, non ? Arès ouvrit finalement sa mallette et chercha à l'intérieur un stéthoscope, un thermomètre et les quelques Dolipranes qu'il avait emporté au cas où. « Le moins que je puisse faire » se dit-il assez tristement, enfilant rapidement ses gants et son masque.
Puis il se tourna vers l'enfant et choisit d'utiliser la manière douce, comme à son habitude, mais plus raffermie. Le garçon ne semblait pas du tout apprécier les contacts physiques néanmoins, et on le devinait en voyant ses yeux lancer des éclairs à chacun des mouvements d'Arès.
De nouveau, celui-ci réfléchit méthodiquement au moyen de procéder. Comment soigner quelqu'un qui n'était pas consentant ? Arès avait beau mettre sans dessus dessous ses méninges, il n'arrivait pas à trouver la solution adéquate.
Il détermina que l'instinct trancherait.

Arès possédait la plume de Force Augmentée ; une plume qui ne l'aidait pas beaucoup dans la vie de tous les jours sauf pour porter les trop lourdes charges ou, comme le jour dernier, empêcher une des rangées de la bibliothèque de s'effondrer. Il ne voyait pas l'utilité qu'il en ferait dans son travail, mais cette fois-là, il l'avait toute trouvée.
Il s'agenouilla un peu plus dans la neige, mais la différence était notable : il avait empoigné le bras du blond et le maintenait désormais totalement immobile.
Ainsi tranquille, Arès positionna son stéthoscope à l'intérieur de ses oreilles, puis écouta avec lenteur le pouls de son « patient » – qui ne l'était pas du tout, patient. Il regretta tout de même un tel entêtement car il aurait pu effectuer un examen bien plus poussé sans celui-ci.
Ignorant une hypothétique protestation de son interlocuteur, il coinça ensuite le thermomètre sous le bras de son malade, et après quelques secondes, consulta prestement le résultat.

– 39° ! s'écria-t-il devant la portée. Dieu, il faut t'amener chez un médecin d'urgence !

Arès se releva, dégageant ainsi le garçon, puis se rassit brusquement en s'assénant une gifle sur le front : il était le seul médecin de tout Esplumoir. Dépassé par sa propre bêtise, il décréta que le mieux qu'il pouvait faire, encore une fois, c'était d'administrer au jeune homme les antibiotiques qu'il transportait.
Mais s'apercevant soudain qu'il n'immobilisait plus celui-ci, il se tourna vers lui lentement, s'attendant au pire. Avec un micro-sourire, Arès demanda maladroitement :

– Je peux... je peux te soigner ?


Dernière édition par Arès J. Williams le Mar 21 Déc - 21:57, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Kanou Caoga
Kanou Caoga

Feathers Road
Modératrice


Féminin
Messages : 263
Age : 31
Date de naissance : 11/01/1993
Nom de Code : ...
Quartier : Feather Road
Plume : Pouvoir de faire pousser une plante plus vite

Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Vide
MessageSujet: Re: Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Icon_minitimeMar 21 Déc - 4:33

Pas de réaction immédiate...Bizarre ce type, n'importe qui aurait réagit à la douleur, aurait soit pousser un cri, soit retirer, enfin essayer, brusquement sa main, mais lui, il était juste surpris, enfin un peu plus que surpris, mais quand même... Après la surprise, toujours pas de réaction de se genre en vue, le contraire même : la réflexion!
Bon en tout cas, ces lentes et inhabituelles réactions permettèrent à Kanou de se calmer un peu... Son esprit n'était toujours pas très clair, mais au moins, il commencer à se rendre compte que la personne en face de lui n'était pas cet homme-là. Il relâcha alors légèrement la pression, la fatigue revenant avec le soulagement.

Et puis, du mouvement, enfin. Doucement, profitant de cette affaiblissement, il retira sa main, et Kanou le laissa faire, en silence, regardant plus attentivement cette personne qui se trouvait là. Il s'intéressait enfin à lui, maintenant qu'il avait réalisé. Au moins il sont deux à être lent... Enfin vu leur situation, l'un comme l'autre ont une excuse. Il observa le jeune homme, sans vraiment pouvoir réfléchir à quoi que se soit. Pour lui s'était toujours un ennemi, il l'avait touché après tout.

Donc il l'observa avec méfiance en train de fouiller dans sa valise avec sa main blesser comme si elle ne l'était pas, et d'en sortir des choses que seul un médecin ou un maniaque peut sortir. Mais cela ne rassura pas le garçon, loin de là. Qui dit médecin dit touchée, tout ce que Kanou déteste. Puis il mit des gants : un point positif pour lui, même si c'est assez mince, au moins on va dire que ça limitera les dégâts. Par contre, est ce que cela suffirait à rassurer le gamin, j'en doute, et l'on voyait toujours comme preuve son regard suspicieux.

Puis, un nouvelle arrêt. Un arrêt qui fut fatale pour Kanou. Le temps que l'autre ne se décide sur ce qu'il allait faire, le petit épuisa son quota de concentration, et quand son adversaire eut fini de débattre intérieurement sur ce qu'il fallait faire, il ne vit pas sa main l'attraper. Cette action le réveilla tout de suite, et il tenta de toutes les forces qui lui restaient de se dégager, en grognant comme un animal pris dans le piège d'un chasseur.

Mais malgré toutes ses protestations, le médecin continua comme si il n'entendait rien, et réussit à lui mettre un thermomètre sous le bras. Pendant que l'objet prenait sa température, les ardeurs de Kanou refroidir peu à peu, et celle de l'autre s'embrassèrent, pour la première fois, il eut une réaction instantané! On ne peut qu'admirer cette dévotion pour sa vocation de réagir que pour les problème de santé des autres, et pas de ses propres blessures...

-39°! Comme quoi ça n'arrive pas tout le temps... Il faut dire que vers 40° c'est le délire, enfin selon les personnes, il n'est donc pas étonnant que cela soit inquiétant, mais bon, ce n'est pas une raison pour paniquer au point de déblatérer des bêtises comme ça :
Dieu, il faut t'amener chez un médecin d'urgence!
, alors que le médecin ici c'est soi... Surtout si après on se lève opur allait chercher le médecin en question... Kanou lui aurait il passer sa fièvre?

Apparemment non, car il réalisa sa faute, et se mit une tape sur la tête, pendant ce temps, l'autre garçon embrumé essaya une nouvelle fois de rassembler ses énergies, que se soit pour fuir ou pour faire face, son instinct lui disait de profiter de ce lâché prise pour ne plus se faire attraper.

Enfin, il n'eut pas le temps de rassemblé grand chose, et n'avait de toutes manières pas de quoi; et le maladroit s'aperçut vite de se qu'il venait de faire. Il se retourna avec un semi-sourire, et demanda avec maladresse et de gentillesse s'il pouvait le soigner. Il devait être un peu naïf pour poser une tel question, car rien dans le comportement du petit bout n'avait montrer de signe de coopération quelconque, ou d'envie même de coopération. En réponse il reçut un “grrrrr” agressif mais faible.

Mais cette fois, il ne lui laissa pas le temps encore une fois de passer outre ses avertissements et de s'approcher. Il tenta de se lever avec son paquetage de forces. Mais ce mouvement provoqua un mouvement de tous l'espace qui l'entourer, sa tête se mit à tourner, et son corps bascula vers l'avant, sans qu'il ne puisse rien voir. Cette fois ce n'était plus de la buée, ou encore un souvenir qui encombrait son esprit, mais belle et bien une purée de poid telement opaque que les ténèbres semblait là. On se demandait si c'était son corps qui ne répondait plus, ou son esprit qui ne lui donnait plus aucune instruction, mais il chut inévitablement au bord de l'évanouissement.

[désolé je l'ai finit super tard, du coup je suis trop fatigué pour me relire, mais je le fait demain promis, c'est pour te permettre de réfléchir dessus en attendant. Et désolé de te donner si peu de matière...]
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité

Invité


Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Vide
MessageSujet: Re: Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Icon_minitimeMar 21 Déc - 14:17

[Quel long post o.O xD Bon, j'ai fait un truc pas terrible terrible, mais bon Uu]

Arès sut plus qu'il ne vit ce qui allait se passer. Le garçon tenta de se relever, mais eut immanquablement un vertige, basculant dangereusement en avant, puis il s'effondra. Pour la première fois de sa vie, Arès fut pris de réflexe et le rattrapa avant que son corps ne percute le sol glacé.
L'enfant était bien trop léger. Bien entendu, c'était « l'hôpital qui se fout de la charité », mais Arès balaya ce genre de pensées qui n'avaient pas leur place en cet instant. Doucement, il s'assit dans la racine dans laquelle son malade s'était pelotonné quelques temps auparavant, et positionna celui-ci sur ses genoux. Il l'entoura des pans de son manteau, qui bien que rapiécé, était chaud. Il voulait que le petit blond se calme et essayer ensuite de l'amener chez lui. Il était décemment impossible qu'ils restent ici dans l'état où se trouvait le garçon, mais Arès ne pouvait pas envisager de l'assommer et le traîner de force dans son appartement.
Si l'autre se braquait, effrayé, ou dans la colère la plus noire, nul doute que sa température monterait encore d'un cran, et cela, Arès désirait à tout prix l'éviter.

La nuit tombait. Le ciel se couvrait d'obscurité, mais au lieu de l'étendue étoilée à laquelle il était habitué, ce furent d'imposants nuages grisâtres qui comblèrent la troposphère. Il allait très certainement neiger. Cette constatation mit Arès mal à l'aise : qui sait si la condition de son patient n'allait pas se dégrader tandis que, inconscient qu'il était, il avait décidé de rester dans cette forêt lugubre et polaire ?
Culpabilisant de profiter ainsi de son moment de faiblesse, Arès tira une petite bouteille d'eau de sa mallette, ouvrit délicatement la bouche de l'enfant et lui fit ingérer les Dolipranes.

– Pardon, lui murmura-t-il à l'oreille, la voix un peu cassée. C'est pour ton bien, tu sais.

Arès se demanda vaguement s'il serait traîné en justice par les parents du malade, avant de se rappeler que si celui-ci habitait sur cette île, il n'en avait plus. Il en fut un peu attristé ; lui-même, à seize ans, avait du mal à avaler qu'il ne reverrait pas les siens avant quatre ans, alors à dix ans, que pouvait-on ressentir ?
Machinalement, il ébouriffa les cheveux clairs sous son nez. Heureusement pour eux, il n'y avait pas de vent. Il fixa d'un oeil mauvais le ciel qui menaçait à tout moment de déborder.

– Dis-moi ton nom, lui intima à nouveau Arès. Dans quel dortoir loges-tu ?

Il espéra de toutes ses forces que le garçon réponde. Les nuits de décembre étaient de réputation si froides, et il observait, tétanisé, l'une d'elle fondre sur eux à une vitesse qu'il trouvait effarante. Que faire ?
Arès s'interrogea : les médicaments avaient-ils, ne serait qu'un peu, agis ? Il voulait poser la question au garçon, mais avait peur que celui-ci ne tente de se libérer et gesticule entre ses bras.
Et soudain, tandis qu'il comparait les meilleures façons de procéder, un flocon humide vient se poser sur son nez. Puis un autre glissa le long de sa joue blême. Un nouveau traça un sillon glacé de son front au pli charnu de sa bouche.
Prestement, Arès essaya de protéger le blond de cette neige malfaisante, mais son manteau ne permettait pas de le recouvrir entièrement.
Sans hésiter une seconde, Arès se défit rapidement de celui-ci et le déploya autour de la silhouette souffrante. « Après tout, il ne fait pas si froid » s'aperçut-il en se calant dans la racine.
Revenir en haut Aller en bas

Kanou Caoga
Kanou Caoga

Feathers Road
Modératrice


Féminin
Messages : 263
Age : 31
Date de naissance : 11/01/1993
Nom de Code : ...
Quartier : Feather Road
Plume : Pouvoir de faire pousser une plante plus vite

Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Vide
MessageSujet: Re: Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Icon_minitimeMer 22 Déc - 1:33

Ouais! Une deuxième réaction immédiate! Serait il en train de se réveiller? Tomber dans les bras chauds d'une personne ne peut être que plus bénéfique que tomber par terre quoi qu'en dise Kanou., surtout quand on est malade et que le sol est gelé, surtout qu'il tremblait déjà de froid. Après la chute adoucie, le blond n'était plus qu'une boule de sensations haletante, ne voyant pas claire, ni ne comprenant rien.

Il se sentit donc rattrapé puis déplacé, mais n'analysant rien, ne sut pas que la chaleur sur lequel il se retrouva était les genoux du jeune homme, ses cuisses d'ailleurs devrait on dire. Il ne comprit pas non plus qu'on le recouvrait d'un manteau pour lui tenir chaud.

La lumière baissait de plus en plus, et même si on le réchauffait un peu, le blondinet ne ressentit que peu de chaleur. On lui ouvrit la bouche, il ne réagissait toujours pas, on y versa de l'eau et quelque chose d'autre, qui lui passa en travers de la gorge. Il faillit le recracher, mais finalement le liquide fit passer la chose avec difficulté, et le fit tousser aussi.

La boule fiévreuse qu'il était ne comprit pas les mots qui lui furent chuchotés. Mais il n'en sentait rien de mauvais, ni d'eux, ni de cette main qui passait dans ces cheveux. Au contraire, il sentit comme un sentiment de nostalgie, un sentiment lointain mais familier. Cela sembla le détendre un peu, et il réussit à ouvrir les yeux pour voir le visage fin du brun. Je ne sais pas si c'est parce qu'il s'aperçut qu'il le regardait, mais le médecin à son tour le regarda et lui parla :


-Dis moi ton nom, dans quel dortoir loges tu?

Mais il n'eut pas de réponse. Même s'il était plus détendu, l'enfant n'était pas près de lui répondre, que se soit à cause de son caractère ou de son esprit embué.

Il sentit quelques petites gouttes de froid lui tombaient dessus, puis une grande cape chauffée préalablement par le corps de son propriétaire le recouvrir. Tous ses gestes gentils lui faisaient du bien au petit, mais en même temps, lui rappelait quelque chose de douloureux, une personne qui n'était plus de notre monde depuis longtemps, et qui s'occupait de lui quand il était petit. Une personne si gentille et affectueuse... Une personne qu'il avait aimé autant que sa mère...


-Papa...j'ai froid...

Il aurait été dans son état normal, jamais il n'aurait prononcé ses paroles insensés, jamais il ne se serait blottit ainsi auprès de quelqu'un dans l'espoir de chaleur et de tendresse, jamais il n'aurait eut un regard si brumeux et attendrissant. D'ailleurs, n'était ce pas un signe d'aggravation ça? Confondre un inconnu avec son père mort... Ca ressemble à du délire, non? Ca veut dire que sa fièvre continuait d'augmenter... D'au moins 1° depuis la dernière prise de température, étant donné que le délire commence vers 40° ou plus en général...Je crois que le moment est venu de changer d'endroit...
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé




Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Vide
MessageSujet: Re: Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Une petite boule fiévreuse[PV Arès][terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
— Esplumoir ; ::  :: 
La décharge
 :: Ancien Esplumoir
-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forumactif.com