Sujet: Do you become my friend ? (with Aria) Mer 5 Jan - 0:17
Comme à son habitude, Matthew flânait dans les rues de Avenue of the Roses. Le ciel était bleu comme jamais. Aucun nuage pour cacher le soleil qui faisait fondre les restes de neige étalés sur les chemins. Il aimait marcher, prendre l’air, ainsi il pouvait prendre le temps de réfléchir, penser. D’ailleurs, à ce moment-là, il repensa à ses 6 premières années vécues dans New York au côté de ses chers parents indignes, qui n’accordaient aucune attention à son égard. Ca le mit de mauvaise humeur et en accéléra le pas. Il regardait les bâtiments de ce quartier haut en couleurs qui lui fit rappeler les contes de Grimm avec Hansel et Grethel. Son ventre gargouilla de gourmandise. Il s’assit sur les marches d’une boutique entièrement rose et contempla le ciel. Il se demanda où était-il, comment était-il arrivé, pourquoi cet endroit. Il ne savait même pas ce qu’il faisait là, si c’était un rêve ou pas.
Les rues étaient vides. « Les gens ne savent pas ce qu’il rate en se levant aussi tard. » En effet, on peut observer les paysages sous un autre angle, le contempler sans que personne nous passe devant, sans que personne nous demande l’heure, sans que personne s’assit sur le même banc que le notre et qu’il ne commence à grignoter un sandwich rempli de cornichons et d’autres aliments croustillants. Il ferma les yeux, écouta les chants des oiseaux qui planaient autour des maisons. Il les rouvrit, regarda son lapin, esquissa un léger sourire en sa faveur et dit à haute voix comme s’il pouvait l’entendre : « - Au moins, tu es là, toi… » Il n’attendait pas de réponse d’une pauvre peluche. Si au moins tu pouvais parler… Il mit sa tête dans ses genoux et commença à réciter un poème qu’une amie lui avait fait apprendre par cœur. Avant Baudelaire l’ennuyait, maintenant il lui tient compagnie. Ca le fit rire, puis il releva la tête, referma les yeux et réécouta les oiseaux.
Mais la sonnerie de l’entrée de la boutique retentit soudainement et la porte s’ouvrit brusquement. Matthew se leva précipitamment et couru de peur jusqu’à la maison d’en face. Il remarqua qu’une jeune fille aux cheveux blanchâtres était assise à la place du jeune garçon. Elle prit la même position que lui, la tête dans ses genoux. Il s’en approcha, doucement : « - Tu m’as fait peur ! Qu’est-ce qui t’as pris d’arriver comme ça ? » Il ne se posa pas la moindre question sur son état moral. Il ne pensait qu’à entendre une bonne excuse pour son apparition renversante et tapota du pied d’impatience
Aria Silvery
Avenue of the Roses Administratrice
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Sujet: Re: Do you become my friend ? (with Aria) Mer 5 Jan - 17:20
Tic... Tac... Tic... Tac... Accoudée au comptoir du magasin, son menton entre ses mains, Aria fixait l'horloge avec une mine désespérée. Elle était là depuis tout juste une heure et elle s'ennuyait déjà, c'était à pleurer. Pourtant, en arrivant elle était plus motivée que jamais, prête à affronter cette journée ensoleillée qui promettait d'être très remplie. Elle avait malheureusement oublié que les habitants d'Avenue of the Roses se levaient tous aux alentours de dix heures, et qu'entre l'ouverture de la boutique et l'arrivée des clients s'écoulait un très long moment de blanc. Où la seule chose à faire était d'attendre, chose que la jeune fille détestait plus que tout. Déprimant. Avec un soupir, elle se redressa, et entama une marche lente entre les étagères, celles-ci mettant en valeur telle ou telle robe à l'aide de lumières éblouissantes. A force de les ranger, elle les connaissait par cœur. La beige plutôt courte à côté de la verte à froufrou, et celle en soie au-dessus de celle en satin. En rêvassant, elle prit une robe qu'elle aimait bien et la mit devant elle tout en se regardant dans la miroir. Un jour si elle devenait riche, avec trois maisons et un centre aquatique pour elle toute seule, peut-être qu'elle s'achèterait un de ces vêtements...
"Aria ! Range cette robe et va voir s'il n'y a pas des clients potentiels à l'extérieur ! Dépêche-toi !"
La voix de sa supérieur avait claqué comme un coup de fouet, et l'adolescente, tout en rangeant la robe à toute vitesse, se demanda un instant si celle-ci n'avait pas une plume concernant la tonalité. Ça expliquerait pourquoi Aria se sentait toujours autant obligée d'obéir... Une fois la robe installée sans un pli sur son présentoir, la jeune fille fila vers la porte et sortit dans le bruit carillonnant d'une clochette en argent. D'un regard, elle engloba la rue. Personne. Mis à part un petit garçon, plaqué contre le mur d'une maison de l'autre côté de la rue, et qui n'avait rien d'un éventuel client. Exténuée, elle se laissa tomber sur une des marches froides à ses pieds. Pour une fois qu'elle était à l'heure, elle découvrait que ça ne servait à rien. Pourquoi tant de haiiiiiine ? Priant pour réussir à se rendormir, elle planta sa tête entre ses genoux et attendit que le temps passe. Elle commençait à replonger dans le monde des songes, lorsqu'une voix l'en tira durement. On dirait que rien ne laisserait se reposer aujourd'hui.
"Tu m'as fait peur ! Qu'est-ce qui t'as pris d'arriver comme ça ?"
Lentement, elle releva son menton sur un garçon plus petit qu'elle, qui la regardait en tapant du pied. Il avait un lapin en peluche dans les bras, et des cheveux blonds qui le faisait ressembler à ces enfants de famille aisé. D'un regard amusé, elle l'observa s'impatienter un peu. Ainsi, elle lui avait fait peur et l'avait chassé de sa place ? Elle ne s'en était même pas rendu compte. Avec un petit rire presque inaudible, elle se releva.
"Tout d'abord, bonjour. Tu sais que c'est la moindre des politesses de saluer avant de parler à un inconnu ? En l'occurrence, une inconnue mais ça revient au même. Ensuite, je ne savais pas le moins du monde que tu te trouvais là avant que tu viennes me le dire, et je suis désolée si je me suis assise à ta place. Tu peux la reprendre si ça te plaît."
Sa tirade achevée, elle se décala d'un pas pour laisser le jeune impatient s'installer s'il le souhaitait. Elle observa ensuite une nouvelle fois la rue toujours déserte. Décidément, la journée n'était pas prête de commencer. Finalement, en reportant son attention sur l'adolescent, elle se remit à lui parler. Après tout, elle n'avait rien à faire.
"Oh fait, je m'appelle Aria. Et toi ? Tu viens souvent par ici ?"
Elle lui adressa un sourire, puis s'adossa contre le mur près des marches en attendant sa réponse. Finalement, peut-être que cette journée serait aussi belle que prévue ~
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Sujet: Re: Do you become my friend ? (with Aria) Ven 14 Jan - 0:05
Spoiler:
Désoler pour le retard, surtout pour cette réponse bidesque. ><'
"Tout d'abord, bonjour. Tu sais que c'est la moindre des politesses de saluer avant de parler à un inconnu ? En l'occurrence, une inconnue mais ça revient au même. Ensuite, je ne savais pas le moins du monde que tu te trouvais là avant que tu viennes me le dire, et je suis désolée si je me suis assise à ta place. Tu peux la reprendre si ça te plaît."
Sa répartie lui avait clouée le bec, à la base, la vexer n’était pas son but, il voulait seulement affirmer son mécontentement en lui prenant sa place et en même temps, engager une conversation avec. Comme il ne connaissait personne, il fallait bien commencer par quelqu’un, et l’occasion se présenta ainsi. Mais, d’un côté il avait montré une face qu’il détestait chez lui en prenant un ton plutôt colérique, capricieux. Il avait révélé son côté enfantin en se fâchant pour une marche où il s’était assis, alors qu’il détestait montrer son caractère enfantin aux autres.
Il aime se sentir adulte, enfin, montrer qu’il est adulte mentalement, qu’il raisonne plus comme un gamin de 5 ans. Mais sa petite taille ne l’avançait pas vraiment. Encore il aurait ressemblé à ses ado’ de riches qui passent sans arrêt à la télé, comme Zac Efron de High School Musical, il en serait ravi, il serait passé pour quelqu’un de génial. Mais là, il ressemble plus à Justin Bieber, le gamin qui fait crier toute les petites filles hystériques de 7 ans. Bref…. Il avait honte de sa petite taille. Après s’être fait cette réflexion, il essaya de s’excuser mais sa réflexion avait été trop lente pour la fille aux cheveux blancs qui répliqua avant lui : "Oh fait, je m'appelle Aria. Et toi ? Tu viens souvent par ici ?"
Le trouble total. Il se dit qu’elle est d’un lunatique impressionnant. Elle commence par lui faire la moral pendant une dizaine de minute et là, d’un coup, elle devient gentille, agréable, douce, ce qu’elle semble être à première vue. En revanche, dès que tu l’abordes, elle paraît diablesque, méprisante. Il est vrai qu’elle eut raison d’hausser le ton ainsi, mais prendre Matthew de haut, il ne le supportait pas.
Une colère l’envahit. Cette leçon qu’elle lui donna lui trottait dans la tête. Il serra ses poings, tentant de calmer cette impulsivité soudaine. Il releva la tête, la dévisagea et sa colère s’assoupit. Comme si son visage l’avait apaisé. Il détourna le regard, par intimité et fixa la rue qui se prolongeait infiniment. Puis, lui répondit, souriant : « Je suis désolé pour ma réaction enfantine, Aria. Moi c’est Matthew. Alors, tu faisais quoi, ici ? »
Il regarda l’enseigne « Pétales&Epines ». Quel drôle de nom. Il se rassit et reprit ses réflexions ennuyeuses et le plus souvent, sans intérêt.
Aria Silvery
Avenue of the Roses Administratrice
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Sujet: Re: Do you become my friend ? (with Aria) Sam 15 Jan - 16:47
D'un air inquiet, Aria vit une sorte de colère grandir et s'approprier le visage du garçon. Pourquoi ? Elle n'avait pourtant pas été hautaine, ni froide, et encore moins énervée... Alors comment avait-elle pu provoquer ces deux poings terriblement serrés ? Maintenant, elle en venait presque à se sentir coupable. Une boule se forma dans sa gorge tandis qu'elle tentait tant bien que mal de préserver son sourire. Il leva alors les yeux vers elle et son visage sembla s'adoucir. Ensuite, elle le vit se détourner et observer la rue d'un air presque rêveur. Etrange ce garçon.
"Je suis désolé pour ma réaction enfantine, Aria. Moi c'est Matthew. Alors, tu faisais quoi, ici ?"
Matthew ?! Ce prénom était devenu populaire à son insu ou quoi ? C'était la deuxième fois qu'elle le croisait en quelques jours... Et il allait à deux personnes se ressemblant beaucoup. Sauf les yeux et la taille, quand même. Enfin, peu importe, si elle commençait à penser à... Mieux valait s'arrêter tout de suite. D'un geste de la main, elle écarta une mèche de cheveux traînant trop près de son œil droit et la plaqua derrière son oreille. Ensuite, elle vérifia rapidement que sa supérieur ne la regardait pas et s'installa en tailleur sur le sol froid devant l'entrée, laissant libre la marche. Au moins, le garçon ne pourrait pas lui dire qu'elle lui avait pris sa place. Ensuite, elle toussa légèrement et prit la parole en souriant.
"Ne t'inquiètes pas, ça arrive de se laisser emporter par ses émotions. Ensuite, pour répondre à ta question, je travaille dans ce magasin."
Elle approcha ensuite son visage de celui du garçon, et poursuivit sa phrase dans un murmure. Un vent léger s'était levé et faisait tanguer lentement ses cheveux. Comme dans un film. En mieux bien sûr. C'est toujours plus intéressant de se dire que la vie est mieux dans la réalité que derrière l'écran. Ça donne l'impression d'être plus vivant. Enfin, du point de vue d'Aria en tout cas.
"Pour dire vrai, il n'y a aucun client à cette heure. On nous demande de venir mais ça ne sert à rien... Alors je m'accorde une petite pause. Comme ça, je peux... Rencontrer des gens par exemple."
Elle ponctua sa phrase d'un rire malicieux, puis elle se recula et replaça son dos le plus droit possible contre le mur. Son attention fut alors captivé par un détail qu'elle n'avait pas vu auparavant. Un silence, tout juste brisé par le bruit des mouvements lents à l'intérieur du magasin s'ensuivit. Elle n'avait d'yeux plus que pour lui. Le lapin. En peluche. Rose. Juste trop adorable. Elle n'en avait jamais vu des pareils. Alors qu'elle allait à Teddy Bear Paradise chaque mois avec Lumen. Comment était-ce possible ? Après quelques instants de blanc, elle cligna une fois des paupières et détacha son regard de la petite chose duveteuse. Avec enthousiasme, elle reprit ensuite possession de sa voix.
"Tu... Ta peluche... Tu l'as trouvé oùùùùùùùùùùù ? Elle est trop, trop, trop mignonne ! Je vais au magasin de jouets de Chocolate Town très régulièrement et je ne l'ai jamais vu ! Comment ça se fait ?"
Ses yeux brillaient maintenant d'adoration et elle se sentait comme déconnectée du monde. Elle avait tellement hâte de savoir. Est-ce qu'il créait des poupées ? Est-ce qu'il connaissait un créateur ? Est-ce qu'il l'avait trouvé par hasard ? Ou alors... Est-ce qu'elle venait du continent ? Si la dernière solution était correcte, le fait qu'Aria ne l'ai jamais vu semblait logique. Très logique même. A l'hôpital, il n'y avait pas de peluches. Ou très peu. Et puis, seulement des nounours gris qui grattent. Donc bon. Un tout petit instant, Aria sentit une pointe de curiosité l'envahir. D'où pouvait bien venir ce garçon ? Ensuite, elle oublia sa question et se replongea dans la contemplation de la petite chose. Vraiment, adorable.
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Sujet: Re: Do you become my friend ? (with Aria) Mar 18 Jan - 2:28
Après lui avoir révélé son prénom, Matthew pu remarquer de la surprise de la part de la jeune fille. En effet, elle avait grandement et brusquement ouvert ses paupières et relevé ses sourcils puis, par la suite, elle paraissait plus pensive. En quoi son nom aurait-il pu l’interroger ? Quoi qu’il en soit, il la trouva, malgré son côté lunatique, plutôt sympathique et douce.
"Ne t'inquiètes pas, ça arrive de se laisser emporter par ses émotions. Ensuite, pour répondre à ta question, je travaille dans ce magasin."
Elle s’accroupit et rapprocha son visage du sien. Il n’appréciait pas qu’on se mette à sa hauteur, malgré sa petite taille et son visage pur et innocent, il était devenu un adolescent depuis quelques mois. Mais ça ne le mit pas en colère, sa dernière réaction était trop visible et il préférait jouer les hypocrites. Une brise souffla sur les deux adolescents, comme si un affrontement allait avoir lieu. Les cheveux d’Aria suivaient le mouvement du vent qui dégagea légèrement son front. Ainsi, on put admirer ses yeux d’une couleur rarissime. Il ne put s’empêcher de détourner son regard de la brillance de ses yeux. C’était comme la découverte d’un trésor mais en mieux, avec une mélodie victorieuse et un public ébahit par votre trouvaille.
"Pour dire vrai, il n'y a aucun client à cette heure. On nous demande de venir mais ça ne sert à rien... Alors je m'accorde une petite pause. Comme ça, je peux... Rencontrer des gens par exemple."
Elle termina par un doux rire taquin. Ce rire était mélodieux et original à la fois. Ca changeait des gloussements ou des bêlements de chèvre qui sortaient des personnes laides et trempés de sueur qu’on pouvait voir dans les autobus américains en été. Il aimait ce rire, c’était comme s’il écoutait les symphonies de grands artistes au piano. En clair, il pourrait tout faire pour l’écouter de nouveau. Après s’être assise à son aise, ses yeux s’écarquillèrent soudainement, fixant avec insistance la peluche Matthew. D’ailleurs, ce dernier ne réussit pas à distinguer, à ce moment, si c’était de la surprise ou un début d’excitation enfantin. Elle avait l’air bouche bée par cette peluche. Le petit adolescent était gêné et essaya de le cacher pour ne pas paraître ridicule. Alors, elle cligna deux fois des yeux et répliqua.
"Tu... Ta peluche... Tu l'as trouvé oùùùùùùùùùùù ? Elle est trop, trop, trop mignonne ! Je vais au magasin de jouets de Chocolate Town très régulièrement et je ne l'ai jamais vu ! Comment ça se fait ?"
Ouuuuf… Il était soulagé de savoir que cette peluche ne l’avait pas rendu ridicule. Il lui tendit pour puisse le contempler de plus près et annonça :
« Tiens, regarde. C’est une amie, sur le continent, qui me l’a offert pour me prouver son amitié sincère. Depuis je ne la quitte plus, elle me rappelle cette amie. »
Il était plutôt agréablement surpris de savoir qu’elle ne le prendrait pas comme un gosse mais qu’elle éprouverait de l’adoration, non pas forcément pour lui, mais pour sa peluche. Rien que le fait que sa peluche, bien qu’elle ne représente pour lui qu’un souvenir d’une vieille amie, pouvait créer un lien d’amitié avec cette jeune Aria le rendait plus heureux. Il s’était sentit coupable qu’ils soient partit du mauvais pied, mais finalement, une belle amitié s’annonce pour les deux adolescents.
Aria Silvery
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Sujet: Re: Do you become my friend ? (with Aria) Jeu 20 Jan - 19:53
Un soupir léger s'échappa d'entre les lèvres du garçon. Il était soulagé ? Le fait d'aimer les peluches n'était pourtant pas quelque chose de honteux... Bien qu'elle cache elle-même cette passion. Bref, à la réflexion, elle comprenait. Les yeux brillants, Aria vit le jeune homme lui tendre gentiment la peluche.
"Tiens, regarde. C'est une amie, sur le continent, qui me l'a offert pour me prouver son amitié sincère. Depuis je ne la quitte plus, elle me rappelle cette amie."
Une histoire d'amitié alors ? C'était plutôt mignon. En tout cas, le fait qu'il lui montre sa peluche comme ça c'était... Adorable ! Avec douceur, la jeune fille tendit une main vers les petites particules pelucheuses rosées et les caressa du bout des doigts avant de se reculer. C'était un cadeau, elle ne devait pas se montrer possessive. Elle n'aimerait pas que l'on touche de trop à ses affaires. Lentement, elle commença à détailler le garçon comme elle le faisait avec toutes les personnes qu'elle rencontrait pour la première fois. Il était mince et petit, il semblait avoir dix ans mais Aria se doutait qu'il en avait plus, rien qu'à sa façon de parler. Il avait des yeux bruns, cachant dans leurs prunelles deux petites étincelles scintillant d'intelligence. Et puis des cheveux blonds, soyeux et très fins... Haha. Nouveau jeu en perspective. Un sourire adorable aux lèvres, la jeune fille prit un air angélique et accrocha le regard de Matthew de ses yeux noisettes.
"Oh, ton amie doit être très gentille ! Bref, je sais que je change de sujet mais... Diiiiiis, tu me laisserais toucher tes magnifiques cheveux ? ♥"
Les mains jointes devant son menton, Aria ne le quittait pas de son regard presque suppliant. Il ne pouvait pas dire "non". C'était impossible. Elle avait tout fait pour qu'il accepte, il n'avait pas le choix. Comme un petit chaton, elle se mit à dodeliner de la tête, de droite à gauche, puis de gauche à droite. Elle commençait à les connaître maintenant, les différentes façon d'obtenir ce que l'on désire. Si c'est avec un ami, généralement une simple phrase avec une moue implorante suffit. Quand il s'agit d'une connaissance, il faut davantage insister mais le plus dur reste tout de même avec les ennemis. Comment avoir quelque chose d'une personne que l'on déteste ? Vraiment, c'est tout un art. Pour inciter le jeune homme à accepter, l'adolescente reprit la parole d'un ton encourageant.
"Ne t'inquiètes pas, je ne les abîmerais pas... Mais ça me ferait tellement plaisir..."
Nouvelle attaque façon bisounours. Elle aimait bien en fait. L'idée d'avoir un but, quelque chose à conquérir. Même si ce n'était que des cheveux. L'impression de ne pas rester sans rien faire l'aidait à se sentir plus vivante. C'était important pour son moral. Des voix à l'intérieur du magasin lui indiqua que sa pause risquait d'être écourtée d'un moment à l'autre. Peut-être dix minutes... Un quart d'heure tout au plus. Vite, vite, il fallait qu'il réponde ! D'un geste presque nerveux, elle replaça quelques mèches de ses cheveux derrière son oreille gauche. Elle n'avait pas envie d'aller travailler... Si elle séchait, serait-elle réprimandée ? Sûrement. Mais après tout, ne le faisait-elle pas avec les professeurs de l'hôpital ? Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle s'était échappée pour avoir la paix. Alors ici, c'était pareil non ? Bon, elle allait attendre encore un peu. Si dans les minutes qui venait l'envie de travailler ne lui revenait pas, elle partirait s'amuser plus loin. Et avec ce garçon, qu'il le veuille ou non ♥
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Sujet: Re: Do you become my friend ? (with Aria)
Do you become my friend ? (with Aria)
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