Robe VS glace

Invité

Après trois belles heures passées dans mon lit à rêvasser, le soleil fut trop haut et trop fort pour que je puisse continuer. J'ai donc décidé de me lever. J'ai ôté la couverture de mon lit, et, tenté de me lever. Échec critique. J'ai retenté l'expérience une ou deux fois avant d'atteindre brutalement le sol accompagné d'un gros « BOUM », au moins ça réveille. Une fois hors du lit, et à quatre pattes, je me suis approchée de la fenêtre pour l'ouvrir. Soleil. Grand Soleil. Lumière. Beaucoup de lumière. J'ai refermé les volets.
Au bout d'une demi-heure j'ai fini de me préparer et décidé de visiter le coin. Bien sûr comme je suis toujours très bien informée je n'avais pas entendu parler de la guerre des quartiers, cependant j'avais décidé de ne pas trop m'éloigner de là où j'habite, je me perd facilement. Il devait être 11H quand je suis sortie. Avez-vous déjà visité les succulentes rues de ChocolateTown sans un sous dans votre poche? Je peux vous garantir que c'est un véritable supplice, surtout quand on commence à avoir un petit creux. Sans cette raison je n'aurais surement pas eu l'idiote, la stupide, l'imbécile idée d'explorer la lisière de la forêt, et de m'y perdre. Combien de temps j'ai erré dans cette splendide mais vide d'être humain forêt? Aucune idée, mais le ventre vide on finit par se demander si l'herbe est assez propre pour la manger. Non, non, ne faites pas cette tête ça n'a pas mauvais goût l'herbe. Ça n'a pas vraiment beaucoup de goût en fait. Bref quand j'ai enfin trouvé la sortie … et bien … je n'étais pas tellement moins perdu.
Des fleurs à tous les balcons, des gens biens habillés et … des magasins de modes. Pas de doute, j'en avais entendu parler : la fameuse Avenue des Roses. Le plus belle endroit de toute l'île à ce qu'il parait, mais surtout le quartier le plus « chic ». Sans vouloir me faire des ennemis ce genre d'endroit rime avec pimbêches, gosses de riche, enfants pourris gâtées, personnes superficielles … et les mots d'ordre y sont surement « apparence et courtoisie ». Quant aux boutiques ne pensez même pas à y entrer sans acheter et donc dépenser une fortune.
Seulement voilà, quand on erre quelque part ça creuse. Et vu que j'avais déjà faim, vous imaginez bien que j'étais prête à tous pour remplir un minimum mon petit ventre. Alors je suis entrée dans le premier magasin de nourriture qu'il y avait et j'ai acheté … une glace ! Bon d'accord théoriquement la glace c'est pas top en hiver mais que voulez vous c'était bizarrement le moins chère. Je partis alors à la recherche d'un plan avec ma glace trois boules, la première, celle tout au fond quoi, à la pistache, la deuxième à la violette et la dernière à la framboise, je disais donc que je sortais de la boutique à la recherche d'un plan quand, étourdie comme je suis j'ai trébuché. Deux boule, à peine entamé, sont parties.

Et me voilà là, dégoûtée, au bord des larmes avec un cri strident dans les oreilles, le pire cri que j'ai entendu jusque là au passage, du genre qui vous fait siffler les oreilles encore pendant quelques minutes quand il s'arrête..

Invité

Une belle journée qui s'annonçait au réveil : un temps frais et ensoleillé, tous ca qu'il faut pour sortir avec une tenue un peu moins couverte que ces dernier temps. L'hiver est une période rude pour Blanche, parce qu'elle ne peut pas montrer à grès son corps sublime. Et puis le matin, elle met trois fois plus de temps à se préparer que les autres jours. Entre les crème pour que sa peau et ses lèvres ne s'abîment pas avec le froid, le fait qu'il n'y a pas qu'un couche de vêtement à mettre mais deux ou trois, oui parce qu'il faut absolument que chaque couche aille avec celle du dessous autant par la couleur que la forme que les motifs que, et surtout, ce qu'on va voir de la couche du dessous à travers ou dans les trous de celle du dessus, un vrai calvaire, je vous jure !

Avec un gilet un peu moulant par exemple, il faut être sûre qu'on ne voit pas dessous un espèce de boudin provoquer par l'élastique du pantalon en dessous ou les brings brings du t-shirt. Avec un plus rigide, il faut faire attention au plis qui vont se produire à cause du truc d'en dessous. Et puis il faut prévoir que l'on peut enlever le pull à tous moment pour entrer dans une boutique par exemple. Après, il faut se méfier de la température, car la tenu parfaite est parfois trop légère pour le froid. Et bien sûre, il faut penser à tous les facteurs climatiques, en particulier le vent, la pluie, et la neige, les pires ennemies de la jeune femme ! Bon, et puis j'en passe, parce que serait trop long.

Donc aujourd'hui, ni vent, ni pluie, ni neige, ni froid ! C'était parfait ! Après être passé trois ou quatre heures devant son miroir à choisir sa tenue, sa coiffure, son maquillage et son parfum ; elle opta pour une robe lila qui lui arrivait au milieu des cuisses, un charmant collant bleu pâle et des bottines noires, qui mettaient en valeur ses jambes. En haut, une ceinture du même noir que ces bottes pour accentuer sa taille, et une veste un peu rigide et pas trop serré pour que la ceinture n'apparaissent pas en cas de fermeture, mais très décolleté en forme triangulaire, comme celui de la robe qui offrait une vue plongeante. Un collier ras de cou en tissu noir, avec accroché des deux côtés opposés une chaîne argentée pendant près de sa poitrine avec un pendentif au centre de la même couleur que sa robe, tous comme son sac à main aux boucles argentées. Le tout avec une coiffure lissé qui faisait tombé avec souplesse se cheveux sur ses épaules. Une fois prête, elle sortit faire comme à son habitude un tour dans les boutiques.

A force de marcher, elle se réchauffa et ouvrit sa veste. Elle ne s'arrêta pas à midi pour manger, et attendit une heure pour aller faire un tour du côté du café, en espérant pouvoir draguer un peu au passage. Mais à peine était elle arrivé devant qu'elle vit, comme au ralentit, deux boules de glace voler vers elle. Dès qu'elle réalisa que les projectiles allait lui tomber dessus et salir sa robe, avec la rapidité de quelqu'un qui veut sauver sa vie, elle tenta une esquive sur le côté, et évita de justesse la première boule, mais bientôt la deuxième suivit, et... elle n'eut le temps de faire quoi que se soit. Une tâche énorme était apparu sur sa jolie robe lila.

A peine aperçu t elle cette tâche, qu'un cri jaillit de ses lèvres rosées. Un cri aigu et puissant, qui dura longtemps. Une fois qu'il se fut éteint, toutes la foule les regardait, paralysé, mais Blanche n'en n'avait cure. Elle regarda la personne qui avait eut le malheur de faire tombé sa glace d'un regard assassin. Tous ce qui entourait la pauvre maladroite s'éloignèrent, et d'un pas décidée, Blanche s'approcha d'elle, s'arrêta devant son nez, et lui demanda d'une voix soudainement calme, mais effrayante :

-Ton nom, prénom, nom de code, adresse et numéro de téléphone.

Elle avait bien l'intention de le lui faire payé, même si pour ça elle devait la harceler jusque chez elle.