— Esplumoir ;
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A v e r y ● There's a time for everything ♪

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Anonymous
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A v e r y ● There's a time for everything ♪ Vide
MessageSujet: A v e r y ● There's a time for everything ♪ A v e r y ● There's a time for everything ♪ Icon_minitimeMar 25 Jan - 6:25

IDENTITE




Nom : Swallowtail.

Prénom : Avery Sid.

Nom de code : Hummingbird.

Âge : 16 ans.

Nationalité : Anglais.

Orientation sexuelle : Inconnue.

Métier : Enchaînement de petits jobs.

Plume souhaitée :
Création de fringues:

Plume attribuée :
Changement de fringues à volonté:


Quartier : Feather Road.
A v e r y ● There's a time for everything ♪ Sans_612



CARACTERISTIQUES PHYSIQUES



« Avery, franchement, je le trouve pas si attirant que ça. Son regard fixe, ses yeux en amande presque toujours mi-clos... Des fois, j'ai l'impression de voir un zombie déambuler dans les couloirs. Et cet air perdu. Cet air perdu ! Oh my god, c'est certainement un truc tellement pas sexy du tout. Je veux dire, c'est moche quoi, un garçon qui a l'air d'être plus mort de vivant. Le teint. Oh le teint. Vraiment, on dirait que c'est le frère caché d'Edward Cullen. La peau blanche, c'est tellement plus à la mode. Enfin, si t'as horreur de twilight bien sûr. Ses fringues sont toujours froissées... Et entre nous, parfois, il y a une petite odeur désagréable. J'en viens à me demander s'il sait ce que du « Axe » est. En tout cas, ce n'est vraiment pas mon type. Je me demande même s'il va se trouver une meuf, un jour. »

Comme en témoigne le témoignage touchant d'une vielle connaissance, Avery est le mec, normal, toujours paumé et ordinaire. Physiquement parlant. D'aspect général, il n'est pas très grand pour son âge. À peine un mètre soixante, ça ne le réjouit pas forcément, mais il fait avec. Le poids, ce n'est pas si important que ça donc, passons. Le gamin est d'une stature un peu plus mince que la normal -il oublie souvent de manger. Ensuite, C'est un microbe dénudé de quoique ce soit ressemblant à une masse musculaire. Il n'y a que dalle... Et ayant une réelle attirance pour les endroits sombre, il n'a pas eu le temps de bronzer. Ça explique le pourquoi du comment qu'il a un teint si blanchâtre. Oh, mais ne vous inquiétez pas pour sa santé, il va super bien.

Pour ce qui est de ses traits, il est dans les standards. C'est-à-dire qu'il a un visage plus ou moins délicat, que son visage penche sur l'ovale triangulaire, qu'il a une bouche, un nez et des oreilles normales. Quoique ses yeux soient, comme cité plus haut, extrêmement en amande et qu'on se demande parfois comment il fait pour voir. L'iris est de couleur verte, presque turquoise et on n'y voit pas grand-chose sauf peut-être une étincelle de vie. Puis, son regard, en général, vague et pas précis. Malgré le fait qu'il soit la plupart du temps inactif, il lui arrive de faire des expressions faciales qui sortent de l'ordinaire. Ceci est rare, mais possible. Qu'est-ce que son visage inspire ? Hm, les gens se disent généralement qu'il a soit pas assez dormit, qu'il est nul et qu'il ne donne pas réellement envie d'aller aborder. Heureusement, il ne faut pas se fier au physique... Car ces impressions sont fausses. Pas vrai ?

Déjà rendu aux cheveux. C'est un rouquin, point barre. Quoique la teinte se balance entre l'orange-rouge et le roux, vraiment roux. C'est peut-être la seule chose qui le démarque de la foule. Avery a une coupe de cheveux pas très complexe qui est la coupe fraîcheur du matin. C'est d'une facilité à faire. D'abord, il faut s'être endormie, ensuite se réveiller, ébouriffer un peu les cheveux et puis voilà ! Si on pousse plus loin et qu'on remarque bien, il a une franche divisée en trois parties. Deux mèches encadrent son visage et la troisième descend directement au milieu. Aussi, il a une mèche rebelle en haut de chaque oreille qui rappelle un peu des oreilles de chat. Mais ça, c'est aléatoire.

Pour ce qui est de son style vestimentaire... Attendez, vous n'êtes pas sérieux là? On ne demande pas à un type qui a la possibilité d'avoir n'importe quel style, c'quoi sa sorte. Quoique, Avery n'est point un fashionista, ce qu'il porte se résume à un simple t-shirt. Motif ou texte extravagant, tout y passe. Disons qu'il porte tout ce qui lui passe par l'esprit. Parfois il peut pousser en rajoutant une chemise par-dessus. Comme pantalon, c'est des shorts ou des jeans. Bref, c'est quand même difficile de décrire les habits d'une personne. Le style, c'est un truc qui change tout le temps.

Côté accessoire, il trouve que les barrettes, c'est le bien et c'est la seule chose qu'il aime bien ajouter à son « style ».

Et c'est ce qui conclut le pas si intéressant que ça physique de Swallowtail.




CARACTERISTIQUES PSYCHOLOGIQUES



« Attend, tu veux que j'te parle de qui ? De Swallowtail ? On parle bien d'Avery « Ass » Swallowtail? Il y a carrément que dalle à dire sur ce mec. Il est le summum du pathétisme et encore, crois moi, je suis gentil. Ce mec est tellement amorphe qu'une fois, alors que j'entrais dans la classe, je l'ai vu étendu sur son bureau en train de piquer un somme et je jure avoir pensé que c'était de la gélatine. Un conseil d'ami, ne lui demande aucun service. C'pas qu'il ne va pas le faire, mais tu vas avoir le temps de mourir dix fois avant qu'il se décide à se bouger les fesses. J'crois que c'est pour ça qu'on l'appelle « Ass », aussi. Quoique c'était pas du à son prénom? Bref avec lui, il faut être patient à l'extrême. Je souligne bien extrême. Vraiment, à ce point, j'appelle même plus ça de la flemme. Et puis, et puis il est zarbe, quoi. Parfois, tu lui parles et c'est comme s'il ne t'entendait pas. Où comme s'il faisait semblant que t'es pas là. Puis, deux secondes plus tard, paf, t'as un semblant de réaction. J'entends par là qu'il peut se mettre à gueuler des trucs totalement random. Du genre. Une fois, j'entrais dans la classe -marrant comment ça se passe toujours dans la classe- et puis, bon j'lui faisais une fleur. Le prof allait entrer et puis j'attrape Ass par les épaules et je le secoue comme un cocotier et puis il lâche dans son éternel voix monotone : « et merde, les patates, elles m'ont encore eues » et puis, il me fixe comme si c’était normal avec un regard de pape !»

Ce qui est drôle dans tout cela, c’est qu’à peut-être plus de cinquante pour cent des gens pensent comme ça. On ne va pas se le cacher ; Avery est un garçon passif qui s’exprime peu. Non, ce n’est pas de l’asociabilité. C’est seulement un manque profond d’intérêt mélangé à de la paresse. Disons que les gens ont autant d’intérêt pour lui que lui en a pour le monde. Ass n’est pas du genre à faire les premiers pas dans une relation, donc c’est à vous de l’interpeller et de foncer. Car la plupart du temps, il est dans la lune, car il aime bien être dans ses affaires, dans sa solitude, dans son univers quoi.

« Dans mon monde, tout est possible. Quand tu penses très fort à un truc, il se réalise. Tu peux même voir des cochons voler avec d’adorables ailes de poulet. Tu peux rencontrer Batman en train de jouer au poker avec Superman. Tu peux réellement tout faire. Le seul machin qu’il y a pas dans mon monde, c’est des poneys qui mangent des arcs-en-ciel et qui font sortir des papillons de leur arrière train. Ouais, ça tu peux, juste, pas. Ça serait copier Katie et le plagiat, c’est mal. Ce qui est le mieux dans mon monde, c’est que tu peux voir les étoiles, toutes les constellations, l’espace et même la galaxie quand tu le souhaites où tu le souhaites. Que ce soit le jour ou bien la nuit. Et même durant une tempête de neige. Mon monde, c’est le bien. Mais. Il n’y a que moi qui puisse y accéder. Car ce monde. Il n’apparait que lorsque je ferme mes yeux. Et ouep. »

Il a une imagination débordante et il aime bien causer de son monde. Mais ça c'est lorsqu'il est réveillé. Car voyez vous, le jeune homme est presque toujours endormie -ça explique son regard vague. C'est dur d'avoir une conversation logique avec lui. Et l'avantage dans tout ça, c'est qu'il a une tendance à tout croire ce qu'on lui dit. Le pauvre est d'une naïveté. Même qu'il a tendance à faire confiance à n'importe qui. Parce qu'outre son excentricité, si on prend la peine de voir au-delà de ses bizarreries, on s'aperçoit qu'il est plus gentil et compréhensif que la moyenne des gens. On pourrait même jusqu'à aller dire qu'il aime tout le monde. Ok, ça se peut pas aimer tout le monde. Disons simplement que détester est un grand mot qui blesse et que tout le monde hait quelqu'un dans sa vie. Ça serait mentir que dire qu'Avery supporte tout le monde. Il hait pas, mais il peut être irrité par une personne et en venir à ne pas l'aimer. Seulement pas au point de lui pourrir la vie. Aussi, il est plus facilement irrité qu'il n'est vexé.

« Ça ne me dérange pas plus que ça que tu m'appelles « Ass ». Je suis peut-être naïf, mais je ne suis pas encore stupide. Je sais ce que ça veut dire. « Ass ». Et alors ? C'est un surnom comme un autre. Y'a pas de quoi s'énerver. »

Bref, il est très zen et il n'est pas du genre à s'énerver. Ça vous l'avez compris. Puis, il a un humour à deux balles. Il lui arrive même de faire des blagues à partir de son prénom. À savoir « a very » et il est long avant de capter quelque chose. Si on continue avec une vraie description, on peut dire que comme défaut, il manque de tact, de manière et qu'il est honnête. Même trop. Au point qu'il dit tout ce qu'il pense, que ça blesse ou non. Ça l'amène même à être un peu crue dans ses termes. À prendre note qu'il ne s'en rend pas forcément compte et que ce n'est souvent pas intentionnel. Quoiqu'aussi, un soupçon d'ironie peut se glisser dans ses propos, mais en général, c'est un gars bien ouvert qui broncherait même pas si vous lui lanciez un objet hétéroclite. Parce qu'il est loin d'être parfait, c'est un empoté difficilement motivé qui a une horreur de bouger lorsqu'endormie. On se doute qu'il n'est pas un gars matinal.

Sinon, Avery. Il aime le calme, le noir, le silence, la solitude et les étoiles. Il adore se perdre et d'errer dans des endroits inconnues, de s’étendre sur le sol –même sur une autoroute- de croiser ses bras sous sa tête et de regarder le ciel. Qu’il fasse beau ou pas. N’importe quand dans la journée. Malgré le fait qu’il aime la solitude, il aime bien discuter, mais comme déjà dit, il faut que ce soit l’autre personne qui entame le contacte. Mais ce qui le fait plus tripper, c’est dormir. Ironiquement, il n'aime pas le froid. Ni l'hiver d’ailleurs. Manies, phobies? D'abord, il a la fâcheuse habitude d'être étendue sur n'importe quel objet qui soutient -bureau, table, vous voyez le genre-. Ensuite, il baille. Pas très discrètement et il lui arrive de paumer de mettre sa main. Il somnole beaucoup. À un peu qu'il pourrait peut-être s'endormir durant une conversation et peut-être même debout. Ça reste à voir. Parfois, il lui arrive de dire "narrer ses propres paroles", dure genre ajouter: "dis-je" dans ses phrases. En exemple cela donne: « il fait un temps splendide aujourd'hui, dis-je avec une voix qui laissait clairement sous entendre que ce jour était le jour où la météo se décidait à être plus généreuse ». Puis bon, quand il en arrive là, c'est soit que vous l'irrité, qu'il vous enquiquine et qu'il se fout de vous. Car ce genre de phrase est bourrée de sarcasme. Quoiqu'aussi, lorsque la flemme le lâche, il aime bien sortir avec des copains et faire des trucs pas mal immatures.

Pour finir, il est complexe et pas à la fois. Et pour finir sur une belle note: on ne sait jamais exactement comme une personne va réagir dans des situations farfelues ou dramatiques.

« Moi ? Je ne suis pas étrange. Je suis… normal, quoi ? »






HISTOIRE



C h a p i t r e I || T H E ● B I R T H
« L'Amérique, on ne peut rêver mieux pour commencer une vie, n’est-ce pas Mathilde ? Ici, ça pu l’air pollué, les embouteillages qui durent plus d’une heure et pour finir, les McDonald’s. On en retrouve à chaque rue. Oui, on ne peut pas rêver mieux. Notre enfant, on l’élèvera comme un américain typique. Minus, les problèmes de santé. On lui fera bouffer du McDo' seulement six fois sur sept pour lui éviter l'obésité. »

Miss Swallowtail n’avait fait qu’un bref signe de tête. Apparemment, la perspective d’avoir un enfant et de l’élever dans un pays qu’elle jugeait moins raffiné que l’Angleterre ne la faisait pas sauter de joie. Monsieur Swallowtail, un homme idéaliste et tête en l’air manquait toujours de comprendre les signaux désespérés de sa femme, qui malheureusement, était trop réservée pour empêcher son mari de commettre des actes irréfléchies, se contentait de se taire. Timbré comme il était, Monsieur Innocent Swallowtail avait aussitôt entrepris les démarches pour s’acheter une belle maison avec clôture blanche dans un quartier chique de Californie. Il avait fait une liste mentale des éléments qu’il lui manquait pour rester carrément dans le cliché américain. Le chien, il l’achèterait bientôt. Le seul élément était les deux points cinq enfants. Parce que sa capacité à calculé mentalement était extraordinaire, il lui manquait un point cinq enfants. Sachant que sa chère Mathilde en portait un. Le deuxième viendrait dix mois plus tard et pour le point cinq, il y avait toujours moyen de s’arranger.

C’est ainsi qu’Avery vit le jour. C’était un bel après-midi d’automne. Une légère brise chaude venait s’ajouter au vingt-huit degré à l’ombre déjà présent. Les futurs parents étaient sur les nerfs et il en fallait de peu avant que la silencieuse Mathilde ne grille un câble. Les contractions la faisaient horriblement souffrir et elle en venait même à se demander pourquoi les femmes voyaient ça comme un plaisir et une expérience inoubliable. En fait, selon elle, s’était plus la douleur qui faisait que tout ceci était inoubliable. Elle se révisa lorsqu’elle vit la bouille mal lavé du poupon. Comme il était mignon avec ses yeux clos. Immobile comme il était, son regard s’attendrit, puis la jeune mère remarqua que le gamin ne criait pas. Il ne lâchait pas un son. Dans un geste de nervosité, elle parvint à faire pleurer le nouveau né en le secouant un peu en lui tapotant ses délicats petits membres au hasard.

Ainsi, l'histoire débute réellement ici.


C h a p i t r e II || T H E ● C H I L D H O O D
Les parents de l'enfant décidèrent qu'ils donneraient chacun un nom à l'enfant. Histoire d'éviter d'inutiles disputes. Mathilde avait décrété qu'il était de son devoir que l'enfant porte son prénom en premier, ainsi, il -enfant- souffrirait moins de porter un nom ridicule. La jeune mère décida qu'il devait absolument conserver un nom d'origine britannique, elle espérait de tout coeur qu'ainsi, l'enfant ne tomberait pas dans les vils filets corrompus des États-Unis. Elle opta donc pour un court prénom facile à prononcer et qui ne prendrait pas un kilomètre d'espace sur les formulaires. Swallowtail étant un nom vachement long à la base. Voyez vous, Mathilde avait en tête les intérêts de son fils. Car, oui, c'était bien un garçon. Contrairement à sa femme, Innocent envisageait plus d'inculquer ses méthodes. Pour second prénom, il choisit simplement « Sid ». Pourquoi ? Eh bien, la veille, sous l'effet de l'alcool, il s'était tapé tous les « Ère de glace » et Sid était son personnage fétiche. Puis parce que les six premières années d'existence d'Avery sont sans importance, sautons jusqu'à ses six ans.

Lorsqu'il eut six bougies, Innocent Swallowtail décréta qu'il fêterait l'anniversaire de son fils chéri dans le premier McDonald's du coin. Évidemment, cette déclaration avait provoqué un regard perplexe chez le jeune jubilaire. Sa mère, elle se contenta de frapper son visage avec sa main gauche en soupirant. L'heureuse, ou pas, famille franchit donc les portes du fastfood. L'enthousiaste manquait, mais euphorique comme il était, monsieur Swallowtail n'en fit pas cas. Alors que Mathilde s'assit, sans conviction, sur un banc tournant en plastique rouge, Papa et son fils se dirigèrent vers le comptoir de commande.

« Fils, aujourd'hui est un grand jour. Soit fière et porte fièrement ta demie-nationalité américaine. Soit fier de cette nation. Soit fier des heures d'embouteillage et surtout, soit fier de ce restaurant, noble symbole des États-Unis d'Amérique ! Et surtout... »

Il ne remarqua pas que son fils, ayant un peu honte de son géniteur, s'était discrètement éloigné. Ainsi sous le regard médusé des clients, Innocent eu l'air schizophrène. Mais celui-ci, dans son excentricité immense, ne le remarqua pas et rejoignit son fils.

« Tu vois cette caissière ? Tu vas la voir et tu lui annonces fièrement ta commande. Papa, lui, va seulement être derrière en train de prendre d'innombrable cliché de ce joyeux et émouvant moment. »

Avery, sans grande joie, alla plus près du comptoir. À six ans, il était si petit que la caissière ne le remarqua pas et il dût l'interpeller jusqu'à trois reprise avant qu'elle ne le remarque. Heureusement, sa tête dépassait un peu. La caissière se mit sur la pointe des pieds et le fixa tout sourire.

« Bienvenue chez McDonald's, puis-je prendre votre commande? Puis, elle vit que ce n'était qu'un gosse. Alors, que veux-tu mon petit bonhomme ? Un happy meal ? »

Le gamin se contenta de répondre :

« Mon papa, il a dit que je devais dire fièrement ma commande. Mais il a aussi dit de ne pas parler aux inconnus. Et c'est quoi un « happy meel » ? »

Regard d’écrevisse venant de la caissière. Elle jeta rapide coup d’œil dans le lobby en quête que « qui pourrait bien être le géniteur de se pauvre enfant », mais trouva rien. Cherchant ses mots, elle bafouilla :

« Hum, un « Happy meal » c’est de la nourriture pour enfant et euhm… Il est où ton père ? »

Il écoutait la caissière, elle s'appelait Sophie, d'après son tag, à la question sur ses parents, il jeta vague regard circulaire dans la salle et se dit que, non, ce n'était pas une bonne idée, pour sa futur réputation, de dire que son père était son père. Par chance, un miracle se produit, Mathilde avançait lentement vers la caisse. À ce moment, les yeux d'Avery s'agrandirent et à ce moment précis, il se dit que sa mère, c'était une sauveteuse, une héroïne. Las, elle dit :

« Je suis sa mère. Je vais prendre un Happy meal, McNuggets, deux trios cheeseburgers. Comme boisson, un jus de pomme et deux thés glacés. Merci. »

Oui, maman, c'était une super héroïne sûre d'elle. Alors que Sophie exécutait la demande, Mathilde prit la main de son fils dans la sienne, la serrant au passage. Une fois servit dans un cabaret, Maman et fiston se dirigèrent vers leur table sous le regard perplexe de l'aimable caissière qui était heureuse que son chef de quart ne soit pas là. Cinq minutes plus tard, Innocent se pointa à la table.

Un regard lourd de sens de sa femme voulut tout dire.

« En fait, j’étais au toilette, dit-il, mais t’inquiète, j’ai de très beaux clichés avec moi. »


C h a p i t r e III || T H E ● T E E N A G E H O O D

À dix ans, un événement majeur bouscula la vie de notre jeune protagoniste. En effet, Mathilde fut emportée par la maladie. Et puis, à dix ans, quoi, lorsque ta mère est celle qui te protège des folies de ton père, qui tient à ce que tu ai une vie équilibrée et qui tient à ce que tu réussisses, cela va de soit que sa perte est comme une grande tâche d'encre une feuille immaculée. Le gamin se souvenait très bien de ce jour funeste. Son père et lui était au chevet de la malade et tous deux avaient les larmes aux yeux et le mucus aux nez. Elle avait posé ses mains sur celles des deux hommes de sa vie et prononça des paroles inintelligibles avant de partir. Après ça, il avait pleuré toutes les larmes de son corps et à la maison, il s'était enfermé dans sa chambre. C'est à partir de la qu'il commença à paresser, à être indifférent aux autres et à être désintéressé. D'autant plus, il développa une addiction au sommeille et adopta une rythme de douze heures de sommeille par jour. S'il ne les avait pas, il devenait un peu irrité et il piquait des crises au grand contentement de papa qui avait lu que c'était un comportement normal chez les Américains. Parlant de lui, il avait, contrairement à son fils, décidé de s'enfoncer encore plus dans son excentricité afin de se débarrasser de son deuil.

À douze ans, la situation s'était grandement améliorée et la famille recommença à adopter une routine. La douleur de la perte de Mathilde s'estompait peu à peu, mais son souvenir restait et puis, elle aurait sans doute voulu qu'il la laisse en paix au lieu de se morfondre. Bref, Avery avait remonté la pente de la dépression et se portait carrément mieux jusqu'au jour où il fit la connaissance de Monica. Ah Monica... il l'avait rencontré un jour où son père avait décidé d'aller dîner dans le McDonald's du coin. Innocent avait décidé qu'il était temps qu'il réalise ses fantasmes. À savoir, faire de son môme un vrai américain -au grand damne d'Avery. Il s'était dit que c'était le seul objectif qu'il lui restait. Il avait été incapable d'avoir le un point cinq enfants qui lui restait et le pour le chien, il avait découvert qu'il avait une allergie aux poils de chien deux jours après que l'animal eu entré dans la maison. Bref, Avery était assis sur le banc de plastique rouge et somnolait presque en attendant que son paternel arrive avec le plateau qui, bientôt, le conduirait à une obésité certaine. Innocent arriva et posa le plateau sur la table maculée de tâches de gras. Lorsqu'il s'eu assi, une grande brune vint à leur table. Sa longue chevelure pendait dans son dos et ses seins manquaient vraisemblablement d'air dans son décolleté moulant. Elle tendit un porte-monnaie en cuir.

« Ceci vous appartient-il ? dit elle avec un accent typiquement américain. »

Innocent avait acquiescé et l'avait invité à se joindre à eux. Chose qui l'a ravie. Avery, s'empêchant de piquer des clous en public -son père lui avait permis de dormir autant qu'il le voulait s'il ne dormait pas en public-, avait compris qu'elle s'appelait Monica et qu'elle avait larguée son ex. Pas plus intéressé que cela, le rouquin avait pris une frite et avait ouvert trois sachets de ketchup sur la table et s'amusait à dessiner pour passer le temps.

À quinze ans, Avery Sid Swallowtail était avachi sur son bureau de classe. Dans trente minutes, son cours allait exactement commencer. L'école lui était pénible et il arrivait difficilement à la moyenne. Monica, alias « m'man 2 » lui répétait souvent que s'il se donnait la peine, il décrocherait des meilleurs notes. Le sommeille commençait finalement à le bercer lorsque les lumières de la salle de classe furent brusquement ouverte. Geste qui provoqua des geignements à sonorité vulgaire, mais pas très compréhensible chez le rouquin. Ayant la flemme de regarder qui le coupable pouvait être, il se contenta d'essayer de ne pas faire cas de la lumière et de se rendormir.

« Avery ! »

Rien.

« Hey, Avery ! »

Rien.

« ASS !? »

Toujours rien.

« HEY, LE TAS AMORPHE !? »

Voyant qu'il n'y avait toujours aucune réaction, l'inconnu empoigna le pauvre gamin par les épaules et le secoua énergiquement en lançant ce qui ressemblait à un vague "non, mais, tu vas te réveiller, oui?".

« Okay. C'est bon, je suis réveillé. Tu veux quoi ?» Finit-il par dire, la voix rongée par la fatigue.

« T'as fait quoi hier, je t'ai cherché partout. On devait aller chez Sam et on t'a attendu une demi-heure. Si tu me dis que t'es rentré chez toi pour dormir, je jure devant Dieu que je te casse les dents. »

Avery se contenta de se redresser sur sa chaise et de bâiller bruyamment en s'étirant. Puis voyant que son copain commençait déjà à être irrité par son comportement, il se décida à lui répondre.

« En fait. Hier, c'était le jour « je-dois-aller-au-McDo-car-sinon-je-serais-pas-américain », tu vois le genre. »

Kevin, car c'est le nom de l'inconnu, lâcha le mélange d'un regard compatissant et envieux.

« Te plains pas, tu as $15 à chaque semaine pour pouvoir t'empiffrer. Je n'ai pas cette chance moi. D'abord, mes parents m'interdissent de manger du boeuf qui n'a pas l'air de boeuf. Tu parles, toi. Regard noir venant du rouquin. T'énerves pas, hein, mais à chaque semaine, c'est mieux qu'avant. Tu te plaignais que c'était à chaque jour. Me demande comment ton vieux en a décidé autrement. »

Techniquement, Avery recevait bien $15 par semaine, mais ayant développé une allergie fictive sur le McDo, il avait élaboré des stratégies. Un jour, il achetait la bouffe et la jetait plus loin et l'autre jour il achetait un truc pas cher, le donnait à un copain et allait bouffer chez Subway's. Un moment donné, un ami lui avait demandé pourquoi il n'allait pas directement chez Subway's et il avait simplement répondu que son père était devenu pote avec le gérant et que tous les employés de l'établissement le connaissait. Bref, voyant qu'il n'aura pas l'occasion de profiter de ses trente minutes, Avery s'adossa plus confortablement contre le dossier de la chaise. Il jeta un regard circulaire dans la classe, histoire de vérifier qu'il n'y avait personne. Rassuré, il répondit :

« Bah, c'est M'man 2. Au début, elle approuvait tout ce que mon père disait, mais après qu'elle eut vue « super size me », elle a trouvé ça écoeurant et est allé pleurnicher que si j'étais bourré de maladie plus tard, elle ne se le pardonnerait jamais. Puis, bon, elle a agité son énorme poitrine devant mon père puis il a simplement dit « j'accepte, mais il faut qu'il en bouffe une fois par semaine » et elle a simplement dit qu'elle était en accord. »

« Ouah, elle est drôlement sympa. »

« Peut-être. Je n'ai rien contre la femme, elle est gentille, mais elle est aussi une agace. »


C h a p i t r e IV || E S P L U M O I R
Âgé de quinze ans et demi, Avery vivait une vie sans anicroche. Bien sûr, il n'arrêtait pas de décréter que tel situation ou tel activité était pénible, forçant, sans intérêt et ai-je dit pénible ? C'était un bel après midi d'automne. Notre protagoniste agonisait longuement, main sous le menton, et attendait impatiemment que l'horloge affiche l'heure de la liberté. Comme c'est un fait bien connu, l'horloge prenait un malin plaisir à faire avancer ses aiguilles.

« Swallotail ! Hurla miss Jenkins en mettant ses mains sur ses hanches potelées. On reste attentif jusqu'à la fin des cours. D'ailleurs, ne pense pas que je ne t'ai pas vue roupiller durant les trois quarts du cours. En conséquence, vient me voir après les cours. »

Comme réponse, il eut un bruit sourd, celui d'une masse frappant une surface dur -à l'occurrence, une tête sur un bureau de bois- suivi de près par un bruit inintelligible qui sembla ressembler à « c'est pénible ». Le geste sembla amuser les autres étudiants, car ceux-ci commencèrent à rire. Sur ce, l'heure fatidique arriva et tous les mômes déguerpir comme des lièvres chassés par un chasseur.

« Je t'appellerais pour savoir en détail comment s'est déroulé ton RDV avec la sexy Jenkins. Kevin posa une main compatissante sur son meilleur ami qui ne semblait pas très motivé à se bouger les fesses, puis il quitta la classe. Sait-on jamais, peut-être qu'elle a un crush sur toi. »
______________

Avery sorti de l'établissement avec un mal de tête atroce et une marque rouge sur le front. Miss Jenkins l'avait savonné sur le « combien il est important d'écouter en cours ». Bien sûr, ça l'avait saoulé et il avait acquiescé docilement à toutes les phrases que la prof faisait. Une quinzaine de minutes plus tard, elle l'avait laissé partir. Le rouquin avançait péniblement en trainant les pieds. Pourquoi diable sa maison devait être si loin ? Une demi-heure plus tard, il franchit le portail et se heurta à une porte verrouillée. Cinq minutes plus tard, il avait fini par retrouver ses clés. Il entra, ôta ses bottes et laissa son sac tomber sans ménagement sur le plancher et se dirigea vers la cuisine d'un pas mou. Il dépassa un meuble marron et recula, façon film, car il aperçut un truc blanc non identifié. Une enveloppe blanche. Habituellement, il ne recevait jamais de lettre, son père non plus. C'était plus Monica qui s'occupait du courrier.

« M’man 2 ? M’maaaaaaaaaaaaaan 2 ? »

En vrai, Monica détestait quand il l'appelait comme ça. Cela lui procurait un sentiment inconfortable, comme si elle n'était qu'il remplaçante, surtout le « 2 » accentuait la sensation de copie. Voyant qu'il n'y avait visiblement aucune réponse, le gamin déchiqueta littéralement l'enveloppe et lu la lettre. D'abord, il crut à un canular orchestré par ses potes. L'envie d'appeler le prenait. Il avait du mal à capter ce que l'interlocuteur disait, mais malgré cela, il avait répondu aux questions. Puis, il tomba de sommeille.

« Tu sais Avery, si tu arrêtais de m'appeler « m'man 2 » possiblement, j'arriverais plus rapidement lorsque tu m'appelles. »

Lorsque Monica entra dans la cuisine, elle ne retrouva que le téléphone familial sur le sol.
______________

La plage. La chaleur du sable. L'odeur de la mer et son bruit apaisant. Ass se sentait confortable, comme s'il pouvait dormir éternellement à cet endroit. Sauf que, ça s'était avant que la marée ne vient assez basse pour mouiller son short. Il s'était éloigné de l'eau et resta planté là.

« Euh, je suis en train de rêver ? »






DERRIERE L'ECRAN



Âge : J'ai 17 ans, mais j'ai la mentalité d'un gosse de 10 ans.

Comment avez vous découvert ce forum ? En partenariat avec Karneval Avenue.

Première impression ? Sympathique, sinon, je serais pas là quoi. Le design est simple, mais jolie. Il n'est pas trop chargé. Le gris avec les teintes de rouges se mixent bien ensemble. Et puis les codes sont sympathique aussi. Quoique c'est dommage qu'on ne puisse pas changer les couleurs dans la fiche de présentation. Mais c'est des détails ça. Et parce que j'me répète vraiment beaucoup, j'ai eu un coup de coeur avec le forum. Le contexte est recherché et original. Et j'adore quand on choisie pas le pouvoir.

Vous pensez être très présent/assez présent/pas trop présent ? : Moi. à part mon boulot et le bahut, j'fous rien. Donc... On va me voir traîner vraiment, vraiment très trop souvent dans le coin. à un point qu'on va peut-être me chasser à coup de balais.

Autre chose ? Feather Road étant fermé, j'ai aucune idée dans quelle ville mon perso peut aller. Donc... euh, je suis ouvert aux suggestions. Finalement, je vais attendre sagement la réouverture de Feather Road et parce que je suis un tantinet incompétent, une idée de métier me donnerait un grand coup de pouce... ?




Dernière édition par Avery S. Swallowtail le Mar 24 Mai - 2:30, édité 66 fois
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A v e r y ● There's a time for everything ♪ Vide
MessageSujet: Re: A v e r y ● There's a time for everything ♪ A v e r y ● There's a time for everything ♪ Icon_minitimeMar 25 Jan - 10:53

Hoho, juste pour répondre à la première impression 8D
(bienvenue 8D)

Si on ne peut pas changer les couleurs des fiches, c'est parce que nous modifions nous même les codes afin qu'ils soient toujours en harmonie avec le design du forum. En gros, vos fiches serons toujours assorties au reste. Mais vous pouvez les modifier... Si vous savez coder ^^"
(Quant au design, merci à notre Faith adorée /nonononlancepasdefleurs/
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MessageSujet: Re: A v e r y ● There's a time for everything ♪ A v e r y ● There's a time for everything ♪ Icon_minitimeVen 4 Fév - 6:15

L'art de ne pas double-poster /o/
Poste pour dire que j'ai fini ma préso' ~

Et merci à Becky pour son idée <3
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Becky Bloom
Becky Bloom

Feathers Road
Admin Poulpovore

Feathers RoadAdmin Poulpovore

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Messages : 438
Age : 26
Date de naissance : 25/06/1997
Nom de Code : Tiger Bird
Quartier : Feathers Road
Plume : Amnésie

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MessageSujet: Re: A v e r y ● There's a time for everything ♪ A v e r y ● There's a time for everything ♪ Icon_minitimeDim 6 Fév - 20:07

Bienvenue !

Becky a lu ta fiche.
Et elle a ri aux éclats 8D

Toussa pour dire que j'aime bien ce côté décalé et fun.
Une petite dose d'humour. J'espère que tes RPs seront dans le même style. ~

Donc, techniquement, je peux te valider. Mais comme tu souhaites aller à Feathers Road, alors et bien, tu attendras sa réouverture chenapan ~ Ha - ha - ha !

Kyuuuuuuuuuuuuuuuuh ~
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MessageSujet: Re: A v e r y ● There's a time for everything ♪ A v e r y ● There's a time for everything ♪ Icon_minitimeDim 6 Fév - 22:39

Content que ça ait plut. Merci pour le compliment, aussi. /o/
Et techniquement, oui, mes rps devraient être dans ce genre.

Puis, bon, ça ne me dérange pas d'attendre pour Feathers Road. x)
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Becky Bloom
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Feathers Road
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Feathers RoadAdmin Poulpovore

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MessageSujet: Re: A v e r y ● There's a time for everything ♪ A v e r y ● There's a time for everything ♪ Icon_minitimeMar 8 Fév - 20:34

Bonjour ~

Feathers Road est ouvert.

Tu es donc validé ~

N'oublie pas d'aller réserver ton avatar et de créer ta fiche de liens ! 8D

Et amuse-toi bien parmi nous ♥
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A v e r y ● There's a time for everything ♪ Vide
MessageSujet: Re: A v e r y ● There's a time for everything ♪ A v e r y ● There's a time for everything ♪ Icon_minitime

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