— Esplumoir ;
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XYZ - Snowflakes from Sweden

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Anonymous
Invité

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XYZ - Snowflakes from Sweden Vide
MessageSujet: XYZ - Snowflakes from Sweden XYZ - Snowflakes from Sweden Icon_minitimeSam 12 Fév - 1:01

IDENTITE




Nom : Zviktorsson

Prénom : Xander, Yaël. Ses initiales sont sa grande fierté, contrairement à son frère, ainsi, vous pouvez le surnommer XYZ.

Nom de code : Cold Sunrise. Sunrise parce que Sunset, ne cherchez pas à comprendre.

Âge : Dix huit ans, dans ta face Félix, c'est lui le grand frère. Et puisque la classe n’a pas de limites, il a l’honneur d’être né le… 29 février. 1992, année bissextile oblige, en fait le pauvre gars n’a fêté son anniversaire le bon jour que quatre fois.

Nationalité : Suédoise, au nord de la Suède pour être précis, là où on se les pèle. Pour être encore plus précis, nous pouvons même préciser que les frangins sont tout deux nés dans le comté de Norbotten, même plus précisément dans la commune de Pajala, jouxtant la frontière avec la Finlande.

Orientation sexuelle : Un point plutôt complexe. Disons qu'il s'est déjà surprit à trouver des hommes bien plus séduisants que de jeunes demoiselles, mais qu'il ne l'avouera jamais. Demandez lui son orientation, et il vous répondra qu'il aime le chocolat noir 80%, avec des éclats de cacao et les rouleaux de réglisse artisanale.

Métier : Technicien de surface, ou plutôt... Femme de ménage. Il s'occupe à traquer les poussières, cependant, il ne lui reste que rarement assez d'argent pour entretenir correctement son jeune frère. Il propose ainsi quelques services à domiciles plus... Intimes. Dans le plus grand secret il arrondit ses fins de mois en monnayant son corps, risquant (et il le sait) les réprimandes de l'autorité et un choc psychologique sans précédents chez Fiz...

Plume souhaitée : Métronome. Pokemon inside, ou pouvoir utiliser n'importe quelle plume... Sans pouvoir choisir, et sans pouvoir développer un quelconque contrôle. En total random, total Useless quoi.

Plume attribuée : Création d'ambiance. Don maudit quand on tente depuis toujours de masquer ses émotions avec un faciès neutre. Heureusement, bien des gens demeurent incapables de lire une ambiance...

Quartier : Bloody Lane, car pas très chaleureux mister XYZ, et puis il faut bien suivre Félix. Genre, Bloody Lane, c’est trop total genre « Poaiite MOoOdit »
XYZ - Snowflakes from Sweden BigBro



CARACTERISTIQUES PHYSIQUES



Le jeune Xander est fier de faire cent soixante-quinze centimètres, soit exactement douze centimètres de plus que son jeune frère. Oui, c’est une fierté, le genre de truc qui vous rend supérieur, et fier de votre supériorité, il lui en faut peu pour être heureux. A ses fiertés au niveau physique s’ajoute aussi son IMC de 20.57, inférieur de 1.63 points à celui de son cadet, les plus matheux d’entre vous auront peut être déjà calculé le poids du jeune damoiseau, sachant que la formule permettant le calcul de l’Indice de Masse Corporelle est IMC=Poids en kg/taille en mètres²… Personne ? Aucune importance, sachez juste qu’il fait 63 kg. Xander est donc plus grand que son avorton de frangin, mais ce n’est pas pour autant qu’il peut être classifié comme une personne de grande taille, au contraire, la finesse de ses membres, sa silhouette quasi-féminine (après tout, personne n’échappe à la génétique…) tendent plutôt à le faire apparaître aux yeux du monde comme un jeune homme maigrichon. Dure vie, il rêve pourtant d’une musculature développée, aimerait se voir doté d’une certaine virilité… Mais que voulez-vous, mettez les deux frères côté à côte, et vous verrez bien qu’ils ont tous deux pioché du côté de maman, sauf ce truc là, entre les jambes.
Tout autant que Félix, XYZ (comme il aime que l’on l’appelle) possède un physique typé nordique. On ne se demande pas pourquoi, puisqu’ils sont nés tout deux dans une petite ville au nord de la suède, là où il fait froid, là où tombe la neige, là où gèlent les orteils en hiver. C’est donc d’une peau pâle (tendance homard bien cuit si exposition trop prolongée au soleil) plus que d’une plastique de viking qu’a hérité l’adolescent, certains l’envient, mais peu longtemps. Car s’il montre une pâleur à faire mourir de jalousie les précieuses au teint poudré, il suffit qu’il vous conte les joies des coups de soleil en avril et de l’épiderme aussi pelé qu’un légume pour la soupe pour que vous cessiez d’envier sa carnation. Ha oui, que de souffrance face au soleil estival, que de couronnes, que d’alouettes dépensées en écran total, que de temps passé à gémir, à souffrir des chauds rayons solaires. UVA de mes deux. Non content d’attirer à lui les coups de soleil les plus phénoménaux, monsieur craint la chaleur. Sa lente agonie débute en mai et s’achève en octobre où il s’autorise enfin à couper la climatisation. Hiver, saison bénie, neige, douce envoyée des dieux, merci à toi, sachet de glace posé sur des épaules en sueur. Enfin, cela peut avoir ses avantages, celui, entre autres, de pouvoir crâner en T-shirt en février ou de ne pas hurler sous les viles attaques de l’eau glacée d’une douche.
Le visage du jeune homme est encadré par des cheveux blonds centrés, si blonds en fait, et si cendrés qu’ils en paraissent presque gris clair… C’est bien joli, mais le premier petit con qui ose l’appeler Papy fera face à un regard glacial. Tiens, parlons-en de son regard, certains le disent froid, d’autres préfèrent l’adjectif « morne », certain encore le qualifient de peu expressif. Personne n’a réellement tord, ils n’ont pas pour autant raison, car Xander ne laisse presque jamais percevoir ses sentiments au travers de ses prunelles bleues aux reflets améthyste (qui sont néanmoins une autre de ses fiertés… Beaucoup moins classe quand on sait que les yeux aux reflets violets ne sont en fait que des yeux bleus qui laissent voir par transparence des vaisseaux sanguins. Rouge et bleu ? Violet, bravo, vous avez dépassé le stade de la moyenne section en arts plastiques. Il n’empêche que c’est tout de suite moins sexy.) On peut cependant, malgré son regard peu changeant, discerner la gène, la colère, ou la mélancolie sur son visage, il suffit d’un peu d’entraînement, quelques conseils demandés à lil’ bro’ et au final, c’est assez simple. Un détail à ne point négliger : l’adolescent est héméralope. Non, ce n’est pas une salope. Disons juste que ses bâtonnets (oui, bâtonnets, cônes…Non, pas les connes, les cônes, les photorécepteurs…) ont ce qu’un geek grossier appellerait des « putain de bugs de sa race », ce qui fait qu’il ne voit quasiment plus quand la luminosité diminue, et carrément pas dans ce que les autres appellent une vague obscurité. D’où l’intérêt de toujours se balader avec une lampe de poche. Voir plusieurs, on ne sait jamais. Cette maladie qui est ici due à la génétique est d'ailleurs l'une des seules choses que Xander ai reçue de son cher père... Au final, le jeune homme se retrouve obligé de prendre des cachets de vitamine A, de manger des carottes et du foie de morue. Oui, il aime bien le foie de morue, ne prenez pas cet air dégoûté.
Les nippes du surnommé XYZ ne sont pas son principal souci. En fait, il s'en fout bien, du moment que cela reste convenable et repassé. Oui, bien repassé, c'est devenu une habitude, pour le reste... Peu importe, mais notons qu'il porte le plus souvent un ersatz d'uniforme marin, ou autres fringues dans un style plutôt casual chic. Mais en solde, de préférence.
La voix de monsieur est quelque peu... Étonnante. En effet, contrairement à ce que pourrait laisser penser sa carrure peu impressionnante, son timbre n'a rien de féminin, une voix grave, donc. On aurait bien du mal à faire le lien entre sa physionomie et son ton. Précisons qu'il n'aime pas crier, s'il veut se faire entendre il ne fera que porter sa voix. Technique théâtrale, s'il vous plaît. De toute manière, ce n'est sûrement pas vous qui le ferrez hurler. Non, trop habitué à intérioriser, hausser le ton n'est qu'une manière économique en temps et en énergie pour communiquer. Après une certaine distance, cependant, cela ne marche plus.
Bien, monsieur est héméralope. Et comme il n'y a jamais deux sans trois, à sa cécité et à son frère s'ajoute un troisième handicap. Le jeune homme est en effet allergique aux bestioles à poils. Les chats surtout, il se retrouve ainsi pris d'éternuements compulsifs si les sales bêtes en question s'approchent trop de sa petite personne, et de charmantes plaques d'eczéma risquent de lui apparaître sur la peau si la bestiole, trop affectueuse se met en tête de lui sauter dans les bras. Il eut, dans sa prime jeunesse quelques scènes cocasses le mettant en scène avec quelques chats, quelques chiens, et des salves d'éternuement à n'en plus finir, le tout finissant souvent dans une bouffée de ventoline. Bien heureusement, quelques années passées chez l'allergologue le débarrassèrent de cet asthme, mais reste qu'il n'a plus vraiment goût aux bestioles. Les Mistigris et Médors furent remplacés, à son arrivée à Esplumoir par des Lunatics et des Racoons, mais l'allergie demeure, lui donnant horreurs de ces êtres là. Seuls les porings semblent être hypoallergéniques, sûrement parce que ces jelly à l'anglaise n'ont pas de poils.





CARACTERISTIQUES PSYCHOLOGIQUES



C'est un étrange individu que nous avons là. La certaine inexpressivité qui glace son visage pourrait potentiellement le faire passer pour un être froid... Hélas. Il serait faux de dire qu'il n'en est rien, Xander n'étant pas, en effet, un modèle de joie de vivre et de sourire vissé aux lèvres. Ses sourires sont rares, les vrais sont sincères, mais ils n'apparaissent que tous les dix ans, les autres, sarcastiques, narquois, sont plus courants, émaillent un discours tartiné d'ironie, de scepticisme et de non-sens. Cependant, il ne les laisse s'étendre sur ses lèvres que lors ce que son interlocuteur l'intéresse. Le reste du temps, son visage semble être une forteresse impénétrable. Mais, plus que par froideur pure, c'est par instinct de protection qu'il bloque ses émotions, réfrène ses expressions. Ayant trop combattu pour être « le meilleur », trop bataillé pour se hisser au dessus du piètre ennemis qu'il voyait en la personne de son frère, trop lutté pour que ses handicaps ne fassent pas de lui une pauvre chose. Une de ces créatures faibles qui dépendent de la pitié d'autrui car mal en point, car différentes. C'est dans une coquille hermétique qu'il a longtemps enfermées ses désirs, une gaine glacée qui peine, encore aujourd'hui alors qu'il a su se montrer indispensable, à s'ouvrir. Son calme royal le ferait paraître hautain, il l'est. Il l'est car il sait qu'il est médiocre, il l'est aussi car il fuit la facilité de résumer sa personne au mot « aveugle », mot capable d'apitoyer un pit-bull, pour montrer au reste du monde une image d'une personne infaillible quoique diminuée de sa vision crépusculaire. Ses paroles risquent ainsi de vous donner l'impression qu'il vous méprise profondément. Il est vrai. Cependant, une analyse de ses propos vous révélera une bosse dose d'auto dérision, savamment distillée, une ironie certaine, un scepticisme omniprésent, du non-sens à la pelle, de l'absurde en paquet de dix. Le tout vous sera balancé à la figure, tranquillement, par ce jeune homme qui semble n'avoir qu'une vague idée de la notion de tact qu'il rapproche de l'hypocrisie. Sublime franchise, donc. Franchise ? Nuançons, car si Xander est franc avec vous, ils l'est bien moins avec quelqu'un qui n'est autre que lui même. Ainsi, tout sentiment lui échappant, tel qu'un hypothétique amour ou une colère trop violente, sera intériorisé, refoulé, ne ressortira que quelques paroles acerbes d'un esprit incapable de se comprendre lui-même. Pour faire plus simple, ce type est un genre de Tsundere qui n'est pas foutu d'être sociable et agréable quand il lui faut adresser la parole à un inconnu.

Après un certain temps de fréquentation, cependant, c'est un tout autre Xander qui se montre à vous. C'est ici XYZ le grand frère. Ainsi, la relation qu'il entretient avec son jeune frère, basée sur une rivalité qui n'a pas lieu d'être, ainsi que sur les responsabilités qu'ils ont l'un sur l'autre, lui offrira un fort instinct de conservation de l'espèce lorsqu'il se retrouve face à quelqu'un de maladroit. Oui, Grand frère Xander est l'un de ces super héros du quotidien capable de retenir les rêveurs n'ayant pas regardé à droite et à gauche avant de traverser, de prévenir un empoisonnement dû à de la mort aux rats en achetant des tapettes à souris, de rappeler qu'un corps humain à besoin d'une alimentation équilibrée et donnée à intervalles réguliers et de nettoyer une cuisine fortement endommagée par le passage d'un Fiz ayant voulu faire une vinaigrette. (Oui, là, ces traces de brûlé sur les murs, ces éclats de verre jonchant le sol et les taches rouges projetés au dessus de l'évier ne sont que le résultat d'un Félix ayant voulu mélanger ketchup, moutarde, grenadine, huile d'olive, sauce soja et lessive en poudre pour assaisonner sa laitue.)
En fait, si l'on laisse son sens du social peu développé de côté, on peut dire que Xander est la femme parfaite. Sauf qu'il possède entre les jambes un truc qui atteste de sa, hum... On va dire virilité, hein ? En effet, le jeune homme est multifonctions : il est capable de faire la cuisine, le ménage, la lessive, le repassage et la couture, tout en empêchant son frère de se prendre un lampadaire et en assurant une source de revenus stable au foyer. Voilà, lancez lui des fleurs, il le mérite, il brille quoi. Enfin, derrière ce rôle de parfaite ménagère se cache malheureusement un maniaque en puissance, maniaque de la propreté, de l'ordre, de la perfection, tentant de viser au plus haut dans tous les domaines.... Mais n'y arrivant pas, faute de se concentrer sur un objectif unique. Pourtant il recommence le bougre, il n'abandonne pas, quitte à se chopper un ulcère. Oui, ce type là est un peu un bourreau de travail, déjà, avant son arrivée à Esplumoir, sa vie sociale se cantonnait à son frère, ses professeurs, ses parents. Point, trop occupé à viser l’excellence pour se lier d’amitié avec autrui. On s’étonnera ensuite de voir à quel point il peut se montrer naïf, comme il peut sembler être un enfant face à des petits plaisirs simples, des petites lueurs de joie qu’il avait manqué car visant l’arrivée de la course sans prêter attention au paysage.
Double face, ce n’est pas d’un rouleau de scotch que l’on parle, mais bien d’un individu de sexe mâle, fier de ses initiales. Derrière son manque de tact, sa sociabilité inexistante, c’est un type inquiet qui se cache, un type inquiet car trop conscient de sa faiblesse, car effrayé à l’idée d’un monde lui étant inconnu. Il se referme en rencontrant quelqu’un, paraîtra sans doute vous mépriser, cependant, il est fort probable qu’il utilise toutes ses ressources pour en savoir plus sur vous. Bibliothécaire, il peut chercher les informations sur tous les lecteurs d’Esplumoir, un nom, un âge, une photo, cela le rassure, lui donne l’illusion de contrôler son destin, celui de son frère…
Les plumes possédées par les habitants de l’île lui font bien peur, trop terre à terre, Xander ne rêve que d’une chose : échapper à l’instabilité qu’implique le manque de contrôle de ces dons, se voir débarrassé de cet encombrant pouvoir, purger son frère de cette illusoire puissance, et enfin retourner auprès de ses chers parents pour mener une existence normale, loin des dangers dus à l’instabilité de l’île. Pessimiste, XYZ est en effet peu confiant en l’autre, peu confiant dans les promesses du système qui l’a enlevé à sa Suède natale. Son estomac se tord quand il pense à l’inquiétude que leur soudain enlèvement a dû provoquer chez ses géniteurs… Imaginez, vous, la disparition de votre progéniture, les années s’écoulant, la police incapable de trouver le moindre embryon de piste pour les retrouver... Il désespère de voir ses camarades de l’île si peu concernés par de tels problèmes.
S’il n’a pas confiance en les autres, il n’a pas plus confiance en lui. Sa cécité, son sérieux, en marge des autres, sa différence avec son frère… Il s’embourbe malgré lui dans un certain complexe d’infériorité, un malaise qu’il cache tant bien que mal en se rendant indispensable à la personne la plus dépendante de cette terre, son frère. Félix, le petit frère. Vous savez, le sentiment d’abandon que l’on ressent quand un moufflard semble prendre votre place dans le cœur des gens que vous estimez le plus… Handicapé, vous le trouvez trop parfait, on vous demande d’être un bon grand frère… C’est fait. Mais, loin d’apprendre à son jeune frère à être autonome, Xander n’a fait que l’enchaîner à sa propre existence, lui faisant comprendre que sans lui, il était voué à disparaître. Par réflexe, sans doute, c’est le même genre d’attitude qu’il prend face à toute personne maladroite, naïve, cherchant ainsi à devenir indispensable à tous. « Adulez-moi » semble-t-il dire. « Portez moi au plus haut rang, que je montre au reste du monde que même si les ténèbres me rendent aveugle, je n’en reste pas moins supérieur à vous tous ». Une fierté pour laquelle il combat, une fierté pourtant, qui le rend coupable, il s’en voudrait presque d’avoir cette attitude hautaine, il se hait d’être un tel monstre de suffisance. Mais c’est devenu pour lui un réflexe, une habitude dont il ne sait comment se défaire. L’affection, qu’il ressent pour son jeune frère ne le rend que plus coupable d’un tel égoïsme il s’en veut, mais le mal est fait, il redoute maintenant de voir Fiz tenter d’être autonome de peur de le voir sans défense face à un monde bien trop dur pour lui, de peur de se retrouver seul. Xander n’est qu’un piètre dictateur, rongé par une angoisse sans fin…
Il a honte, il a honte de s’être trop vu rabaissé, honte d’être aveugle dès que la lumière décroît, honte d’avoir peur du noir. Une phobie bien embarrassante, une angoisse qui ne sieds gère à un jeune homme de son âge… Ainsi, il garde toujours à porté de main une lampe torche, le genre pratique pour assommer quelqu’un, son porte-clef est une lampe à LED fonctionnant grâce à une dynamo, son appartement ressemble étrangement au rayon luminaires d’un Ikéa. Mais il ne parle pas de cette phobie, trop secret, trop fier pour s’abaisser à se plaindre. Seule sa famille la plus proche, sa mère, son père, Félix… Seuls ces quelques personnes ont déjà été témoins de ces crises d’angoisse silencieuse au cœur des ténèbres. Il suffit d’allumer la lumière pour le rassurer, à moins qu’il n’ait une confiance absolue en vous… Mais bien souvent, il continue longtemps de trembler, repensant sans pouvoir se contrôler aux dangers qui semblent le poursuivre quand la lumière décroît. Il souffre de se voir incompris, il souffre de voir que pour le reste du monde, la peur du noir n’est qu’une phobie d’enfants. Quand on a peur du noir, que l’on tremble face à l’obscurité, nous ne sommes plus qu’un enfant, un piètre gamin peureux. « Ne me sous-estimez pas » voudrait il faire comprendre. « Oubliez que je suis imparfait, aveuglez vous devant mes fausses qualités plutôt que devant mes véritables défauts » tel est le discours à lire entre les lignes.
Xander est le digne fils d’un antiquaire, c’est pourquoi il aime énormément les vielles choses, non, pas de gérontophilie, juste les antiquités poussiéreuse de la boutique de papa. Téléviseurs à lampe, voitures antiques, batteur à œuf à manivelle, patins sauteurs… L’odeur de la poussière en couche épaisse et de la cire d’abeille sur une commode en pin est celle qui fait ressurgir de lointains souvenirs, moments de complicité privilégiés avec son géniteur, compagnon de cécité. Xander aime la réglisse, jouer aux pokemon, les journées lumineuses, le linge qui sent la lavande… Des choses bien simples en réalité car le garçon a un cœur, comme tout le monde, même s’il ne se laisse que rarement attendrir… Il n’aspire pas à une île privée dans le Pacifique, juste à un peu de reconnaissance, ne pas voir dans vos yeux une pitié exagérée pour ce pauvre aveugle, pour ce gamin angoissant dans le noir, pour ce type qui ne sait que comment se rendre indispensable à son jeune frère, incapable d’être aimé, trop fier pour s’en charger.
XYZ est bien humain, il aime, il hait, il exècre les sardines à l’huiles si elles ont des arrêtes, aime le foie de morue. Hait le orange, apprécie le vieux rose. Déteste les chatons pour leurs poils autant qu’il les aime pour leur bouille. Ne supporte pas l’idée que l’on le voie baisser sa garde, adorerait que l’on cherche à le comprendre. Se méprise pour sa froideur autant qu’il est fier d’être un appuis pour Fiz. Porte une grande affection sans bornes à son frère tandis qu’il a honte d’être celui qui le prive de son autonomie. S’aime et se hait. Dures contradictions d’un esprit trop inquiet, d’un être qui n’aspirait qu’à une vie sans problèmes et se retrouve au beau milieu d’un troupeau d’ados en mode Harry Potter qui ne trouvent rien d’autre à faire pour se défouler qu’une bataille entre pâtés de maison. Et au milieu de cette guerre, son fragile frangin, trop naïf, trop candide pour espérer lui survivre. Trop dépendant, celui qui fut éduqué par ses soins, celui qui, sous son aile, s’est laissé enchaîner à la triste personne qu’est son frère.







HISTOIRE



Le 29 février 1992. Un jour que l’on ne retrouve que tous les quatre ans, c’est la magie des années bissextiles. Ce jour-là, la vie ne s’arrête pas pour autant. Il n’y a pas de grande fête, c’est à peine si quelques personnes se rendent compte que ce jour n’est pas à sa place. Ce jour là, il est né. Sarah Zviktorsson, Mayerolle de son nom de jeune fille, professeur de littérature française à l’université de Kiruna, ville au nord de ce froid pays qu’est la Suède. Son premier enfant, un beau bébé. Sage la journée, il se mettait hélas à hurler quand le jour tombait. On l’appelle Xander, on lui donne Yaël comme second prénom, on s’amuse de voir que ses initiales forment les trois dernières lettres de l’alphabet.

Papa s’appelle Anders Zviktorsson, papa avait rencontré maman à l’université, il était alors professeur d’histoire-géographie. Un mariage entre prof comme on en voit tant. Papa s’était cependant reconverti, ne trouvant plus de passion à enseigner, ne pouvant de toutes manière conduire une voiture pour le mener sur son lieu de travail. Anders était atteint d’un handicap bien gênant, une cécité que l’on appelle héméralopie. Apprenez messieurs dames que l’héméralopie, aussi appelée héspéranopie, est une maladie, le plus souvent causée par une carence en vitamine A, fréquente donc, dans les pays du sud, mais pouvant aussi être de source génétique. Cette maladie concerne le pourpre rétinien, ou rhodopsine, substance contenue dans l’un des deux photorécepteurs présent sur votre rétine : les bâtonnets. Ce pourpre rétinien ne marche tout simplement pas chez les héméralopes, les bâtonnets sont hors service. Ces photorécepteurs sont ceux qui vous permettent de voir quand la lumière décroît, le soir, la nuit par exemple, de voir en noir et blanc, de voir assez flou, peut-être, mais suffisamment pour éviter de vous cogner le petit orteil droit contre le pied de la table de la cuisine. Être héméralope, c’est être aveugle dès que la luminosité baisse. Être héméralope, c’est être un danger ambulant sur la route dès que le soir s’avance, être héméralope, c’est ne pas pouvoir passer le permis et être condamné au covoiturage. Très pratique quand on doit se taper bien de la route chaque jour. C’est ainsi que Monsieur Zviktorsson est devenu antiquaire dans la petite ville de Pajala, située non loin de la frontière Suedo-Finlandaise. C’est lui qui a proposé de faire passer quelques tests à leur fils. De quoi maudire la génétique pour de longues années car malheureusement, ce défaut, par la magie de l’ADN, s’était transmis au petit Xander. Ils étaient ainsi tout deux aveugles quand venait la nuit.

Malgré sa cécité, les trois premières années de la vie du jeune Xander se déroulèrent dans le calme. Jusqu’à un après-midi de mars, dans le courant de l’année 1995. Rien n'est plus crétin qu'un gosse de trois ans, n'oubliez jamais cela. Les gosses de trois ans, leur plus grand trip quand ils voient un arbre, c'est de grimper dedans. Et d'avoir un gros fail quand il faut redescendre. Et puisque la vie est mal faite, comme par hasard, la nuit tombe avant que le gosse ne soit redescendu. Et comme le Grand Horloger est un gros boulet, le gosse en question est aveugle dans le noir. Attendez, attendez, j'en ai encore plein des sales coups du destin... Car à cette époque là, maman est enceinte du petit frère. Carrément en cloque, le stéréotype de la femme enceinte qui materne déjà son gosse. Ce gosse, c'est le futur Félix, et là, il tombe mal, parce que maman ne risque pas de monter aux arbres pour aller chercher son aîné. Trop dangereux, imaginez, une insémination artificielle qui finit en miettes... Xander, même à trois ans comprendra bien que c'est pour le bien de sa chère maman. Alors, même pété de trouille, il reste en haut. Calé dans une fourche, enveloppé dans un plaid en polaire Ikea, Maman reste en bas, installée dans un fauteuil de jardin en plastique, couverte d'une couverture tout autant nordique. Papa ? Où qu'il est papa ? Papa il est à Luleå, il marchande des commodes en hêtre, papa il rentre dans deux jours. Finalement, c'est un voisin qui est venu tirer Xander de son perchoir, attiré par une lumière émanant d'une lanterne apportée par maman. Il n'était que dix heures, mais dans l'esprit de l'enfant, cela restera comme toute une nuit passée perché dans le noir, dans le froid. Un bon rhume puis tout s'arrange. Sauf que maintenant, il faudrait le payer cher pour le voir monter à un arbre. Des sales bêtes ces trucs là.

Premier avril. La bonne blague. Voilà que maman arrive avec un truc d’enfer. Apparemment, cette chose ridée s’appelle « un petit frère » et il faut être gentil avec. On ne peut ni l’envoyer en l’air, si jouer à la balle, ça pleure, ça crie c’est affreusement sale et ça réveille tout le monde à trois heures du matin. Le petit frère, Félix, ou comment faire comprendre à un gosse de trois ans le concept du « truc qui à l’air génial mais qui est en fait complètement inutile » à trois ans, Xander ne voit pas l’arrivée de ce petit être d’un très bon œil. Jugez : vous revenez de l’école, fier de vous, un sublime coloriage à la main, le maître des coloriages, votre fierté ultime : pas une seule ligne n’a été dépassée. Les couleurs ne jurent entre elles, une perle artistique pour un enfant de trois ans. « Très mignon », « Bravo mon chéri ». Point. Rien de plus parce qu’il faut faire chauffer le biberon de bébé, et lui changer sa couche. « FUCK FUCK FUCK » se serait écrié Xander s’il avait eu le moindre rudiment d’anglais. En plus ce sale môme a eu une peluche superbe, un macareux, bien classe. Acheté une fortune sûrement à un aquarium non loin d’ici. Xander a eu l’honneur de recevoir une méduse en peluche. Où va le monde ? Quel intérêt peut avoir un môme de trois petites années pour une espèce de gélatine urticante, je vous le demande.

S’en suivra une complexe relation fraternelle. Basée sur une grande rivalité, une bonne dose de jalousie et une pincée responsabilité. Enfin, à cet âge là, ni l’un, ni l’autre ne connaissent ces mots là. Laissons la psychologie pour plus tard. Pour l’instant, c’est baston générale. 1997, ou comment ouvrir les hostilités en lançant un cube en mousse au visage de son frère. Tout est la faute de Félix. Et on répond à cet outrage en envoyant Sophie la girafe. On appelle ça du self-défense, oui, oui monsieur. Bien d’autres batailles suivront, de dantesques combats mettant face à face des gosses en culotte courte. A cette époque, Xander se rend compte de son potentiel de domination sur son jeune frère, et n’aura de cesse par la suite de l’enfoncer.
Enfin, vous savez ce que c’est l’amour fraternel. On s’aime, on se hait, on dit du mal l’un de l’autre, mais qu’on se s’avise pas d’attaquer l’un des frangin devant l’autre, oubliez jusqu’à l’idée de critiquer un Félix devant un Xander, même s’il est aussi inexpressif qu’une purée mousseline. L’inverse est aussi valable. Le lien fraternel, chose étrange qui rend ce qui peut ressembler à une vague ficelle effilochée aussi résistante qu’un filin d’acier. Ainsi, le plus grand danger menaçant le jeune Fiz venait de son frère. Le reste, accident de la route, attaque de la part d’autres gosses, bain trop chaud… Pas d’inquiétude, XYZ est là contre ces fléaux.
L’exemple le plus significatif ? L’arbre. Odieux végétal qui avait déjà piégé le jeune héméralope, infâme progéniture de la terre qui exercera sur le cadet Zviktorsson la même attirance que sur son aîné. Félix possède, à défaut d’un esprit responsable et d’une raison sage, des yeux en parfait état, rien de plus naturel qu’il trouve très plaisant l’escalade de vieux chêne. Au grand dam de son chaperon qui n’aura de cesse durant toute leur enfance et aujourd’hui encore de l’empêcher de s’élever dans les branches. Même si c’est terriblement digne d’un poète maudit que de se perdre à la cime d’un arbre, loin du sol foulé par les mortels lambda.

Une petite vie réglée qui aurait pu durer pendant de longues années, tranquillement. Un temps où Xander, bien qu’étant un enfant calme et raisonné, n’éprouvant aucune passion à écarteler des sauterelles ou à sauter dans des flaques de boue, ne faisait nullement preuve de froideur, une époque où sa figure indiquait encore ses états d’âme. 8 mars 2000. Une époque où la Suède connaît encore les tourments d’une nuit commençant à l’heure où l’on rentre chez soi. Les enfants sont sans doute les êtres les plus cruels que compte ce bas monde. Capable d’étriper des grenouilles en riant aux éclats, de torturer les chiens errants qu’ils trouvent sur leur route. Mais ces bestioles sont si ennuyantes à force. Quel horreur cette répétition inlassable… Ces monstres ne connaissant ni pitié, ni morale ont vite envie de s’attaquer à de plus gros gibiers… Parfaite proie que leurs petits camarades. Il suffit d’un détail, d’une attitude, d’un tic pour attirer leur courroux. Ne vous demandez pas à partir de là, pourquoi XYZ fut pris pour cible. C’est un nul, il a peur du noir, insulte suprême chez les gosses de huit ans. Xander, tu joues ? Xander viens voir on a trouvé un truc marrant, regarde, entre là. Comme c’est étrange, la lumière s’est éteinte. Non, t’es pas marrant, on y voit bien il ne fait pas bien sombre pourtant… Cruauté des enfants qui se plaisent à martyriser toute chose se montrant plus faible qu’eux. S’en suivra une utilisation abusive de divers fluides… Eau froide, glacée, substances visqueuses, collantes… Rien de bien dangereux en vérité… Du sirop, de la farine mélangée à du coca, une poignée de glaçons… Il ne faut rien de plus pour humilier correctement un type aveugle. Une sale histoire, suivront quelques exclusions, des centaines de lignes à copier, quelques remontrances. On force les gamins à s’excuser, on promet que cela ne se reproduira plus et on espère que l’oubli effacera les rancœurs.
Naïf. Xander n’oublie pas, il est encore capable de réciter les fables apprises il y a des années, cette leçon lui aura fait pleinement comprendre que son handicap le poursuivrait toute sa vie, que ses chers camarades seraient à jamais incapables de comprendre sa phobie. Et il se sent infirme, réaction quasi immédiate : l’enfant vise au plus haut. Le sommet d’un édifice dont l’altitude est déterminée par sa fierté. Une pâle vengeance que ses tourmenteurs n’ont jamais compris. Il n’a fait que devenir l’intello de la classe, le coincé, le type sans vie sociale passant son temps à bosser.

Malgré tout, la vie continue. Xander mange, boit, s’occupe de son frère. Ce genre de trucs utiles pour la survie de l’espèce. Seulement, maintenant, il veut être le meilleur. C’est ainsi qu’un jour, un barbu en costume rouge apporte un sympathique cadeau à la fratrie. Merci papa Noël de nous avoir apporté une console de jeu. Playstation 1 pour être précis. Et victoire pour Xander, éternel vainqueur des parties à deux contre son jeune frère. Joie aussi de se sentir indispensable, car le futur poète maudit n’aime pas s’y mettre à deux fois pour battre les boss de fin de niveau. Indispensable, nouvel état pour XYZ face à Félix. Un grand frère sans qui il ne tiendrait pas longtemps, un grand frère, cependant, qui ne lui apprendra jamais comment être autonome. Un piège plus qu’une bénédiction. Du haut de ses neuf ans, ce n’est pas ainsi que Xander l’exprimerait, trop conceptuel, mais au fond, ce n’est que pour contrecarrer ses yeux défaillants.

Tandis que l’innocent Fiz développe une relation à base de poèmes avec maman, Xander fait de même avec papa, mais sans les poèmes. Oui oui, entre handicapés de crépuscule, on se comprend. Une anecdote, un évenement qui nouera des liens bien solides entre le père et le fils ainée. Anders Zviktorsson, Antiquaire vous a-t-on dit plus haut… Que trouve-t-on dans une boutique d’antiquités ? Bravo, vous êtres le maillon fort : de vielles choses, des meubles anciens, de l’argenterie, des vieilleries. Des antiquités. Monsieur Zviktorsson père récupérait ce dont les gens ne voulaient plus, achetait sur des vides greniers divers fauteuils, les réparait, les revendait à quelques amateurs de mobilier. C’est ainsi qu’il tomba un jour en possession d’une télé. Pas un écran plat LCD ful HD, non, loin de là. L’ancêtre de la télévision de votre salon. Appelez-la donc « Ô vénérable Papy Téléviseur »… Je m’égare… Bref, un truc magique, j’ai nommé la télé à lampes. Quelque chose de magique, jugez plutôt : aujourd’hui, en cas de panne, vous êtes réduits à appeler le service après-vente, payer, attendre longuement que l’on s’occupe de votre cas… En ces temps reculés, il vous suffisait d’ouvrir l’engin, à l’intérieur ? Une multitude d’ampoules irradiant d’une douce lumière. Il n’y avait plus qu’à changer celle qui était anormalement éteinte pour réparer la plupart des pannes. L’appareil datait des années 1950, n’était pas fichu d’afficher autre chose que de la neige sur son écran, cependant, ces lumières firent grande impression au jeune Xander… « On aurait dit une cathédrale. » expliquera-t-il à son jeune frère. Frangin qui s’en fichait bien, technologie ? Poua ! Quels rustres centres d’intérêts, si matériels…

Non, heureusement, Félix ne parlait pas encore ainsi. Ce ne fut que trois ans plus tard qu’il ne partit complètement dans son trip poésie, Rimbaud, chiasmes et rimes croisées. Hélas. L’enfant fut prit d’une passion pour l’un de ses sujet d’étude, une remarque d’un professeur, fier de son bon travail, et voilà que Fiz se met en tête de révolutionner l’univers du ver… Xander, fut toujours insensible aux textes qu’affectionnait, qu’écrivait son jeune frère, se contendant de lui faire remarquer quelques fautes traînant au détour d’une phrase. Excellent élève, il n’avait pourtant jamais développé de telle passion. Même s’il était bilingue, même si ses moyennes feraient défaillir n’importe quel cancre, il restait un étudiant bien plat… De bonnes méthodes, trop peu de cœur… S’il appréciait Beckett,Ionesco et Bergman, si Tchekhov et Shakespeare lui paraissaient plaisants, il ne réussit jamais réellement à faire sien le monde de la littérature, aussi bien française, héritée de sa mère, que suédoise. Méthodique, bilingue suédois-français, excellent dans les autres langues, formidable historien, certains conseillers d’orientation lui prédisaient un avenir scientifique, d’autre une grande carrière en tant que traducteur, d’archéologue… S’ils avaient su…

Onze juin 2008. Date charnière marquant un irrémédiable changement dans la vie des deux frères. Un simple papier en apparence, puis, doucement, un nom qui se dessine. Celui de Xander. Les deux frères se disputent la lettre, Félix voulant voir son contenu, son frère ayant peur d’un contenu personnel, inapte à être présenté aux yeux de son adorable cadet… Un numéro, bien rapidement composé, à peine XYZ a-t-il prononcé son nom que Fiz lui arrache le combiné des mains pour dire le sien.
Vous connaissez la suite : somnifère magique et ô ! Miracle ! Voilà qu’on se retrouve à pioncer sur une île de sable fin. Jackpot ! Si certains pourraient être heureux de se retrouver sans frais sur une île trop magique style Harry Potter, à tenter de contrôler sa magie, Xander, lui fait preuve d’une certaine maturité. Cet îlot lui fait bien peur, une histoire trop obscure, une localisation inconnue, mais trop lointaine de sa Suède natale, des conflits internes, trops de facteurs incertains. Ses parents lui manquent, les habitants de l’île l’inquiètent… Son jeune frère, pur, innocent, candide, livré à bien des dangers… Dangers capable de le blesser, ou pire, de l’éloigner de son aîné… Inconcevable. S’occuper de Félix devint vite son occupation principale, un métier choisi rapidement, n’utilisant pas ses capacités… Ce dans le but de pouvoir garder un œil sur son protégé… Le maladroit commettra bien des impairs, amenant la fratrie à, parfois, ne pas gagner d’argent… Dure vie, Xander, s’affama pour économiser, refusa les prêts qu’auraient pu lui faire divers voisins, ce pour ne pas dépendre du bon vouloir d’un autre que lui… C’est la crise, imaginez vous… Félix, c’est comme un chiot, il faut le nourrir, le laver, le sortir pour qu’il prenne l’air, ne pas oublier de le rentrer avant la nuit, le vêtir, soigner ses rhumes… Après une période incertaine, dure, l’aîné prit une décision, mauvaise, certes… Sacrifiant sa propre personne pour son frère, s’exposant aux réprimandes de l’autorité de l’île, aux quolibets et aux rumeurs, il commença l’exercice du plus vieux métier du monde, dans le plus grand secret. Adieu carrières de linguiste, d’archéologue, de scientifique… Bonjour, vulgaire gagne-pain, le voilà devenu un être au bas de l’échelle, au pied de la pyramide, un être sale. Lavant les carreaux en journée, monnayant son corps dans les angoissantes ténèbres suivant le coucher du soleil. Haïssant l’affection qu’il portait à son frère de le mener si bas. Haïssant l’obscurité, la bénissant de lui épargner la vue des êtres qui osaient faire courir leurs doigts sur sa peau. Clients, tant maudits mais pourtant indispensables à sa survie, à celle de Félix.







DERRIERE L'ECRAN



Âge : 15 petites années, une broutille face à ce monde *secoue ses cheveux dans le vent*

Comment avez vous découvert ce forum ? Grâce à un partenariat avec Karnevale Avenue et Break Academy ♥

Première impression ? *nosebleed* C'est criminel de faire des beaux forums comme ça, avec un contexte qui crache des arcs-en-ciel (c'est un compliment, hein.... Comme la licorne quoi...) et de me faire tomber dessus alors que j'étais censée bosser mon TPE. Et je me rends compte qu’en une semaine, j’ai plus écris sur XYZ que sur mon TPE en trois mois. Shame on me.

Vous pensez être très présent/assez présent/pas trop présent ? : ... Années de première, épreuves de français, de maths, de sciences, désir d'entrée à la prépa en post-bac et internat oblige, je ne serais pas aussi présente que je ne le désire, mais je m'arrange souvent pour détourner le matériel à usage pédagogique... Et le week end, j'ai juste pas de vie sociale.

Autre chose ? [Hihihi ~ Allan]
~ *chante fort et faux* GQJDGQ CSS là. Edit : En fait rappelez moi de ne pas laisser d'espaces dans les codes, ça foire tout.




Dernière édition par Xander Y. Zviktorsson le Jeu 3 Mar - 0:16, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: XYZ - Snowflakes from Sweden XYZ - Snowflakes from Sweden Icon_minitimeSam 12 Fév - 1:21

Bienvenuuuuue <3
Genre, Norway pour un Suédois... 8DD

Bref ! Très joli pour le moment bonokj'ailuquelephysique, bonne chance pour la suite ~ 

Si t'as des questions, I'm here, nyark 8D
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Alix D. De Vladinck
Alix D. De Vladinck

Avenue of the Roses
Admin tonique

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MessageSujet: Re: XYZ - Snowflakes from Sweden XYZ - Snowflakes from Sweden Icon_minitimeSam 12 Fév - 1:39

Kyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! ♥
Je keaf déjà le début o/♥ Bienvenue sur Esplumoir ♪

Et bon courage pour la suite de ta fiche. ☼
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MessageSujet: Re: XYZ - Snowflakes from Sweden XYZ - Snowflakes from Sweden Icon_minitimeSam 12 Fév - 1:45

Salut !

Je t'aime <3 !

Au revoir !
Bonne nuit !
[...]

/PAN
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MessageSujet: Re: XYZ - Snowflakes from Sweden XYZ - Snowflakes from Sweden Icon_minitimeMer 2 Mar - 0:25

*petite danse de la joie*
J'ai (enfin) fini cette (enflure) d'histoire. techniquement, tout devrait être bon, même si'l me manque encore l'avis de Fel', mais là, il se fait détruire les oreilles à coup de rousse (et bosse, peut-être...) Mais si modifications il y a ce ne seront probablement que quelques corrections au niveau orthographique...
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MessageSujet: Re: XYZ - Snowflakes from Sweden XYZ - Snowflakes from Sweden Icon_minitimeMer 2 Mar - 16:24

Bienvenuue sur Esplumoiiir ~ ♥

Ma foi, tout cela me semble parfait.
(A part une mauvaise mention de métier, où tu dis qu'il est bibliothécaire alors que ce n'est pas vrai. Chais plus où c'est, donc c'est pas grave 8D)

Donc personnellement, je valide bien volontiers.
Tu veux attendre d'avoir l'avis de Félix, ou bien je déplace direct dans les fiches validées ?
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MessageSujet: Re: XYZ - Snowflakes from Sweden XYZ - Snowflakes from Sweden Icon_minitimeMer 2 Mar - 20:32

Bon, je n'ai pas retrouvé la mention du métier, mais au pire, ça devrais aller... J'ai eu l'avis de Felix, et donc, tout roule o/
On peut déplacer <3
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MessageSujet: Re: XYZ - Snowflakes from Sweden XYZ - Snowflakes from Sweden Icon_minitimeJeu 3 Mar - 15:50

Okay, alors tu es va-li-déé ~

N'oublie pas de faire ta fiche de liens !
Bon jeu ♥
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MessageSujet: Re: XYZ - Snowflakes from Sweden XYZ - Snowflakes from Sweden Icon_minitime

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