Je sens du sable sous moi. Du sable ? J'étais chez moi, il y a pas deux minutes ... Comment ça se fait que je sois là ? J'ouvre un œil . Je vois le Soleil qui brille au-dessus de moi. J'ouvre deuxième œil, étonnée d'être là. Je suis sur une plage. Le sable est blanchâtre. Il est aussi plutôt doux. J'ai l'impression d'être libre.

J'admire la mer. Elle est claire, d'une jolie couleur Aigue-Marine. Je tourne la tête pour avoir une meilleure idée d'où je suis. C'est à cet instant que je vois une plume blanche. Blanche pure, comme la neige. Elle tombe tout doucement dans ma main. Lorsqu'enfin elle s'est posé, je sens une chaleur réconfortante et j'ai l'impression qu'un très lointain souvenir vient de me revenir à la mémoire.

Je suis bien et je ne veux pas partir d'ici. En plus, il y a un joli monticule de sable sous moi, comme un lit qui n'attendait que moi. Je m'assoies puis me relève. J'inspecte les lieux. Une magnifique forêt dense se trouve plus loin. Je regarde l'eau. L'envie de me baigner me prend, mais j'y résiste. Ce n'est pas le temps d'y penser. Je laisse un soupir passer la frontière de mes lèvres ...

Que vais-je faire ? Je suis seule sur une île déserte, sans aucune notion de survie en forêt ... C'est mal partit ... Bon aller on réfléchit. En premier, il me faut des vivres. Ensuite, je dois trouver ou fabriquer un abris ... J'aurais bien dû demander à Sarah des résumé des sorties pleine air qu'elle faisait avec les cadets de l'armée.

Toujours debout sur le monticule, je décide de descendre pour m'approcher de la forêt. Je serais plus à l'abris du Soleil pour réfléchir. Bon, il ne faut pas paniquer, pas paniquer ...

"- Bordel !!! Qu'est-ce que je fais ici !! Je suis perdue ! Je veux ma maman !"

Voilà, je panique. Moi qui avais rêvé de surnaturel, ma voilà servie. Non, mais comment ça ce fait que je sois là ? C'est logiquement impossible ... Oui ! Je sais, je rêve. Donc il faut pas paniquer juste explorer et attendre de se réveiller. Je commence à regarder partout inspecter chaque recoin de la plage.

Le réveil se fait attendre. Si ça continu je vais vraiment croire que je suis là pour de vrai ... Bah impossible ! En tout vas logiquement impossible ! En fait, je dois être folle. Oui c'Est une possibilité. Cette foutue de Mika ! C'est de sa faute si je suis folle !Mais bon, à quoi s'apitoyé sur mon sort va m'aider ? Aller courage ou crève !

C’était un dimanche aujourd’hui et les dimanches ses amis les goélands devaient aller déplacer les étoiles, pour s’assurer que personne ne puisse réussir à les compter. Il avait donc une longue matinée de libre avant que les gens sortent de chez eux sérieusement. En fouillant dans ses poches, il ne trouva qu’une petite pierre avec une veine bleue et un capuchon de bouteille, bref pas assez pour s’acheter à manger. Gallif se mit donc à la quête de nouveaux trésors et les plus beau se trouvaient toujours sur la plage, c’est donc là qu’il se dirigea.

À peine arrivé sur la plage, il tomba sur un coquillage en spirale d’une taille respectable, qu’il ne pouvait mettre dans ses poches sans sentir d’inconfort. Il marcha donc encore un peu, fier d’avoir trouvé de quoi pouvoir manger. C’est en manipulant sa trouvaille dans ses mains qu’il se piqua un doigt. Inspectant sa ‘blessure’ il aperçu un petit fragment de bois un peu pâle. Étant jeune, oui, mais pas stupide, il savait qu’un coquillage ne donnait pas d’échardes, puisqu’il était visiblement pas fait de bois. Le jeune Garçon tourna et retourna l’objet fautif dans ses mais plusieurs fois, cherchant la source de son infortune. Ce n’est qu’après un certain moment qu’il remarqua le petit morceau de bois logé dans les spirales. En prenant bien soin de ne pas l’abîmer, réussit à l’extraire, ce vilain. En le regardant de plus près, il vit que des lignes du bois partaient du centre vers l’extérieur en ondulant et qu’au milieu, un petit bout d’algue rouge était logé, un peu comme un joyau. Ayant, avec cette dernière découverte, fait ses acquisitions de la journée, il décida de jouer. Il se plaça à la limite des vagues, où le sable était assez mouillé pour se tenir ensemble, mais pas trop au point de faire une boule informe. Il commença dont l’édification de ce qui serait bientôt un grand château.

Alors que les murs étaient bien hauts et les nouveaux trésors bien installés, une vague frappa les murs de la forteresse de poussière.

Ah non! J’ai oublié la marrée.

Le petit se mit donc à l’œuvre pour fabriquer une douve de protection et un mur de secours, à la vitesse maximale. Malheureusement, les caprices de Poséidon sont plus forts que la volonté d’un petit garçon et l’œuvre de sable retourna à la mer. Le garçon se résigna à collecter ses nouvelles pièces maîtresses et à se reculer. Il décida de tout recommencer, beaucoup plus loin de la mer. Après plusieurs allers-retours pour aller chercher de la matière première mouillée, le soleil chaud et agressif commença à brûler la peau du garçon. Il appliqua donc la meilleure crème solaire qui soit, c’est-à-dire de ne pas se faire toucher par les rayons de lumière. Une période de façonnage intensive plus tard, ce deuxième château fût presque achevé. Se relevant pour admirer son œuvre, il lança un regard à la mer, la mettant au défi de détruire encore son œuvre alors qu’il était hors de porté des vagues.

Se retournant pour appliquer la touche finale, il vit que la mer avait encore gagnée, et quelqu’un, ou plutôt quelqu’une, était en train de piétiner le fruit de ses efforts.

Mais…Qu’est-c…non…Quoi ma…

Elle regarde un peu partout autour, cherchant un témoin de son méfait.

Ouf, il reste un bout de tour encore intact. Non, mais! Elle vient de s’asseoir dessus!

Malgré son mauvais coup qui devrait la rendre folle de joie, Gallif ne comprend pas, elle à l’air de s’ennuyer, comme le témoigne ce soupir.

Son air inquiète et perdue soudain donne une idée à Gallif, une idée de vengeance. Il va rapidement chercher des herbes et des algues qu’il se met dans les cheveux, s’enduit de sable et s’approche.

"- Bordel !!! Qu'est-ce que je fais ici !! Je suis perdue ! Je veux ma maman !"

C’est les mots qui donnent le signal au garçon. Encore une nouvelle personne à rentrer dans le monde de sa mère. Il se met bien en face d’elle, apparaît subitement et dit de la voix la plus grave qu’un enfant d’une dizaine d’années et grand d’un peu plus d’un mètre puisse avoir :

-Hey! C’est une plage privée. Pour monstres marin seulement! Wraaah! Wraah!

Il ne pu par la suite retenir un rire, qui fusa par à-coup de sa gorge malmenée

Pendant que je suis à l'ombre des arbres, je vois, devant moi, apparaître un monstre ou quelque chose qui s'en rapproche de très près. Des algues dans les cheveux, du sable sur tout le corp, c'est un vision d'horreur qui s'offre à moi. Un frisson parcourt mon dos et les poils sur ma nuque se dresse. Je tente de retenir un cris d'effrois, mais rien à faire. Je cris si fort que les oiseaux posé non loin d'où je suis, s'enfuient à tire d'ailes.

La seconde après mon cris, le monstre éclate de rire. Je tente de réfléchir, mais je n'y arrive pas. Mon cerveau semble être tombé en panne. Je reste donc pamtois devant le truc, je vais l'appellé ainsi jusqu'à ce que je puisse savoir quel est son nom. Je tente de reprendre le contrôle de la situation, mais rien à faire.

Je remarque qu'entre les algues il y a des cheveux, blonds, presque blancs. Il est de petite taille. Ses yeux sont bleus et il semble être heureux. Étrange.

D'un mouvement, tire sur les algues dans la chevelure de l'étrange être. Les algues reste dans ma main, me prouvant ainsi que se ne sont une partie de la chevelure. Il m'aura pris plus de cinq minutes pour comprendre, mais j'ai compris que ce n'est qu'un petit graçon qui m'a joué un sale tour.

À ce moment, j'ai la réaction la plus idiote que je puisse avoir. Je giffle l'enfant. Mes larmes aux coins des yeux prouvent à quel point j'ai eu peur. En me rendant compte de mon geste, je regarde le petit garçon, du moins je crois que c'est un petit garçon car avec tout ce sable j'en suis plus si sûre, et lui demande pardon.

''- Pardon, je ... je suis désolée ...''

Bon est-ce que l'on peut donner une médaille d'or pour la fille la plus idiote du monde ? Si oui, je l'aurais reçu, en raison que je suis incapable de distingué un humain d'un monstre marin ... Sérieusement ...

Je suis vraiment hors de moi, qu'est-ce que je peux être bête parfois. Ça ne se fait pas de giffler un enfant ! J'inspire, puis j'expire. Je regarde le petit garçon, souhaitant que s'en soit vraiment un pour ne pas passer pour encore plus idiote.

''- Je ne t'ai pas fait trop mal ? Dit moi, tes parents sont-ils proche, je vais t'y raccompagné !

(désolée, je sais que c'est court, mais je peux pas faire mieux pour l'instant)

Lorsqu'il aperçoit qu'elle à vraiment eu peur, Gallif considère qu'il a accomplis la vengeance nécessaire pour la destruction de son château adoré puisqu'après tout, il était passablement moins réussit que celui détruit par les flots un peu plus tôt. Si ça avait été son premier de la journée ou qu'il avait été fantastiquement plus beau que le précédent, elle ne s'en serait pas tirée à aussi bon compte.

Elle reste là debout, sans rien faire, devrais-je partir ou rester? Je vais quand même pas partir avant de pouvoir avoir la gloire de ma farce et en plus, elle est toute petite, si elle commence à vouloir se venger de ma vengeance, j'pourra toujours partir en courant.

Il resta donc sur place, tentant de camoufler ses fous rires plutôt fréquents, se disant qu'ils étaient assez subtils, qu'elle ne devrait pas pouvoir l'entendre. Malheureusement pour lui, on n’est pas toujours aussi discret qu'on le pense. Donc il restait dans le personnage malgré tout, faisant de grimaces et agitant les bras comme tout monstre respectable le ferait.

Elle allonge son bras et cueille des végétaux marins de dans les cheveux du garçon. Il était démasqué. Au moment où Gallif allait prendre la fuite, sa vraie identité révélée au grand jour, la main de l’inconnue percuta sa belle joue tendre pour y faire cinq fines marques rosées. Gallif était quelqu’un de simple, régissant sa vie sous une loi universelle : t’est mon ami, je suis ton ami. La gentillesse s’attire la gentillesse alors que les méchancetés en attirent d’autres. Il allait donc remettre le score à égalité, tout simplement.

''- Pardon, je ... je suis désolée ...''

Gallif se mit à pleurer, crispant son petit visage. Il commença sa prestation par quelques sanglots et augmenta d’intensité jusqu’à ce que des larmes coulent de ces yeux lorsqu’elle s’inquiéta de lui avoir fait mal.

-mMmm… sniff… Maman !!!

Il se servit du fait que sa mère lui manquait réellement pour augmenter le réalisme de ses pleurs.

Gallif saisit faiblement la main de l’inconnue et pointa dans la direction de la forêt en appelant sa mère en sanglotant, tirant faiblement sur la main.

Le petit garçon commence à pleurer, ce qui lui fait crispé son petit visage. Au départ ce n'était que de petits sanglots, mais ces petits sanglots ont vite mué en grosses larmes.

"-mMmm… sniff… Maman !!!"

Je commence à paniquer. Le petit garçon prend ma main, faiblement. Il me pointe la direction de la forêt. Il appelle sa mère en tirant sur ma main. Je regarde la forêt, mais je ne vois rien. Bon va falloir que j'entre là-dedans. Je soupire. Ce n'est pas que la forêt m'effraie, mais c'est que j'ai peur de me perdre. J'avale ma salive, puis je me tourne vers le petit garçon.

"-C'est là qu'elle est ? Dis-moi comment tu t'appelle et je vais la chercher d'accord ?"

Je dois aller la chercher, pour me faire pardonner de l'avoir giflé. Je ne sais pas pourquoi je suis si violente, mais tout ce que je sais c'est que je réussis toujours à me mettre dans le pire des pétrins. Je jette un coup en direction de la forêt. Elle est magnifique, mais je ne sais pas ce qui s'y cache. Peut-être y a-t-il des serpents ? Pour vu que non, je hais les serpents.
Je tente de me donner le plus de courage possible. Il me faut y aller coûte que coûte, mais cette endroit à beau être magnifique je ne sais pas où je vais atterrir si j'y entre.je regarde de nouveau le petit garçon, qu'est-ce que je fais ? Je le laisse seul sur la plage ? Je l'amène avec moi ? Je vais chercher sa mère, puis je reviens ? Où je reste avec lui jusqu'au retour de sa mère, si elle revient du moins ...

"-Tu veux venir avec moi ? On va la chercher ensemble et puis, je vais chercher un moyen de retourner chez moi. C'est ok ? "

Je ne sais pas ce qui m'attends, mais l'impression que c'est un rêve ne me quitte pas. Pourtant c'est trop logique et réaliste pour être un rêve ... Je tente de me raisonner. Il est plus qu'impossible que se soit la réalité, j'étais chez il y a peu. J'ai l'impression que je vais en prendre un sacré coup.

Tout marchait plutôt bien, elle commençait bel et bien à paniquer, visiblement. Elle regarde la forêt, remplie d’appréhension à l’idée de s’y aventurer. Ce sera peut-être plus dur que Gallif l’imaginait finalement. Après un moment d’hésitation elle lui demande.

"-C'est là qu'elle est ? Dis-moi comment tu t'appelle et je vais la chercher d'accord ?"

Il se contenta de faire "oui" de la tête, en continuant de pleurer. Il espérait qu’elle se déciderait bientôt à y aller, dans la forêt, parce qu’il ne pourrait pas pleurer ainsi indéfiniment, sa gorge commençait déjà à être irritée…

Sa voix avait un peu tremblée lorsqu’elle avait parlée. Tant qu’il réussissait à l’emmener dans les bois, ça n’avait aucune importance, tant qu’elle ne décidait pas à la dernière minute qu’elle n’osait pas y aller.

"-Tu veux venir avec moi ? On va la chercher ensemble et puis, je vais chercher un moyen de retourner chez moi. C'est ok ? "

Retourner chez elle? Pourquoi voudrait-elle partir d’ici? Il y avait-il un moyen de le faire? Le garçon n’y avait jamais pensé…

-D’a, d’a…d’acc…D’accord. A…al…allons-y

Gallif guida la nouvelle arrivée dans la forêt. Il ne voulait pas l’alarmer déjà, il fit donc un détour, pour rentrer dans la forêt par un chemin, et non directement dans les végétations. À son grand plaisir, il se permit d’arrêter de pleurer, c’est fatiguant après un certain temps, mais continua d’avoir un (faux) hoquet, pour être au moins un minimum constant et crédible.

[désolé, mon message est vraiment court... mais au moins ça pas été aussi long que la dernière fois]

Le petit garçon me guide dans la forêt. Il fini enfin par cessé de pleuré, mais il hoquette encore. Je me sens vraiment mal. J'avais mal agis et j'en paye les conséquences. La forêt semble être grande et même si elle est superbe, elle m’effraie. La couleur émeraude qui filtre au travers des feuilles, l'endroit si propre pour un lieu habité. Tout ça me donne des frissons.
Je dois lutter contre l'envie de m'enfuir à toutes jambes. L'endroit semble parfait et c'est ça qui m'effraie le plus. La seule chose qui m'empêche de m'enfuir c'est le pseudo-promesse que j'ai fait à ce gamin. Je veux rentrer chez moi, j'en ai marre, mais vraiment marre ! Bon aller ! Courage !

''- Désolée, mais ... Tu ne m'as pas dit ton nom ... Quoi que je ne l'ai pas plus fais ... Je m'appelle Kari Rose ! Enchantée de te rencontrer ...''

Je tente subtilement de remonter le moral du petit garçon, mais je n'y arrive pas. Enfin, je crois que j'y arrive pas. J'ai l'impression que l'air est plus pure qu'en ville. Ce qui doit être normal puisque je suis dans le bois, non ? Je me demande bien si l'île ou l'endroit est habité où si le petit garçon est un cas à part. Je veux dire, une famille qui serait venue habité dans un coin inhabité ....
Peut-être que c'était, simplement un petit village dans les montagnes... Non c'est pas possible. Le terrain ne ressemble pas à celui des montagnes. Mais où suis-je ? L'idée du rêve se fait de moins en moins envahissante, laissant place à la panique et à la réalité. Je me rends compte peu à peu que je ne rêve pas. Je me sens si petite et si faible tout à coup ... Rien ne semble facile ... Je n'arrive pas à comprendre ce qui se passe.
Ma logique me hurle que c'est un rêve, mais mes sens me prouvent le contraire. J'ai l'impression de nager dans l'espace. Je me sens déconnectée de la réalité. J'ai peur, plus que peur même.

''- Est-ce que l'endroit est habité ? ''

J'appréhende la réponse. Pourtant, autant que je l'appréhende autant qu'elle me torture l'esprit. C'est compliqué. Le sentiment de vouloir savoir, mais de ne pas vouloir savoir ... Voilà ce que je ressent, en ce moment ...

(je sais c'est court et pauvre en contenu, mais j'arrive pas à faire mieux ce soir ! )

Ils quittaient le chemin pour rentrer réellement dans la forêt. Il du tasser quelques branches pour qu’elle puisse passer.

''- Désolée, mais ... Tu ne m'as pas dit ton nom ... Quoi que je ne l'ai pas plus fais ... Je m'appelle Kari Rose ! Enchantée de te rencontrer ...''

-Je suis Ruisseau Chantant. Ma mère m’avait donné un autre nom, Gallif, mais c’est celui de ma vie avant ici, je ne l’utilise pas vraiment…

Peu à peu, alors qu’ils marchaient, son hoquet ralentissait, jusqu'à s’arrêter complètement. Il se mit même à gambader un peu. Il aurait du continuer, pour rester dans son personnage, mais son tempérament joyeux l’en empèchait.

''- Est-ce que l'endroit est habité ? ''

-Ouais puisque j’y vis… y’a toute une ville aussi, plein de gens, mais nous, ont vis dans la forêt, parce que ces gens veulent tuer tout le monde, alors on se cache. Mon frère s’est fait attraper la semaine passée, on ne l’a jamais plus revu.

Bien entendu, tout ceci n’était que mensonges, pour alimenter sa vengeance.

Ils marchaient dans la forêt, passant par des dénivellations plus ou moins importantes, contournant les ronces quand c’était possible et posant des branches dans l’eau pour traverser les ruisseaux. Juste entre un arbre fendu par le poids des années, et sûrement l’aide des fourmis, et une grosse pierre qui lui rappelait un peu une bouteille d’eau sur le côté, il vit LA fleur. Ses pétales étaient rouges comme le ciel par une soirée aux nuages légers et avait la taille de sa main environ. Son centre était orangé, comme les ailes des monarques et sa tige, forte et verte portait trois feuilles bien dodues. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait ce type de fleur, sauf qu’habituellement il la rapportait chez lui mais, il n’avait pas vraiment le temps là maintenant, il prit note d’où elle était, en se disant qu’il reviendrait plus tard.

Ils finirent par déboucher sur une clairière d’assez grande taille. L’herbe y était verte et tout autour, des buissons étaient placés comme pour isoler ce cercle de verdure au milieu des arbres. C’était l’endroit que le mesquin petit personnage cherchait. Il l’emmena jusqu’au centre, toujours en tenant sa main, et rendu là, il lui fit changer de direction. Il sembla ensuite hésiter, retourna au milieu et tourna sur lui-même en regardant l’orée de la clairière, de la forêt. Pendant tout le temps que pris ce manège, il tint la main de la pauvre enfant qui s’était attiré sa vengeance. Il la lâcha brusquement, en devenant immédiatement invisible.

-c’est ce qui arrive quand on détruit mon château et qu’on me frappe quand je répare l’affront posé sur moi, on se perd dans les bois… Bonne chance pour retrouver ton chemin, j’espère que tu te souvient par où on est passé.

Puis, plus rien, le silence total. Seul le vent agitait la cime des arbres, où se posaient de temps à autre un oiseau brun, noir, bleu ou jaune. Le gamin aurait aussi bien pu ne jamais avoir été là.

Il resta bien sur près d’elle, il ne voulais tout de même pas qu’elle se blesse ou se perde réellement car sinon il aurait de gros ennuis.

"-Je suis Ruisseau Chantant. Ma mère m’avait donné un autre nom, Gallif, mais c’est celui de ma vie avant ici, je ne l’utilise pas vraiment. "

Je peux mettre un nom à son visage... c'est déjà ça. Je lui demande si l'endroit est habitée. Il me répond :

"-Ouais puisque j’y vis… y’a toute une ville aussi, plein de gens, mais nous, ont vis dans la forêt, parce que ces gens veulent tuer tout le monde, alors on se cache. Mon frère s’est fait attraper la semaine passée, on ne l’a jamais plus revu."

Des frissons longe le long de ma colonne. Cet endroit ne m'aspire pas confiance. Je dois me retenir pour ne pas frissonner et partir d'ici à toute jambe. Je sais ... J'ai l'air d'une poule mouillée, mais c'est pas normal ... c'est trop effrayant pour être vrai. Qu'est-ce que je fais ici, hein ? C'est ça l'aventure fantastique dont j'ai toujours rêvée ? C'est l'histoire que je cherchais dans mes rêves ?
Bon ... J'avoue que j'ai rêvé de trucs plus dingue, mais là ... Je me rends compte que c'est plus un rêve, que c'est pour de vrai. En plus, ici c'est la guerre ! Non ... Un "Free-for-all". Mes rêve d'aventure épiques avec de super amis ultra cool, s'en vont en fumé. La dure réalité s'impose à moi. C'est bien beau rêver, mais faut redescendre sur Terre. Fini les rêves inutiles... Finis ma vie chez moi, si je ne sais pas où je suis.
À un moment donné, nous arrivons dans une clairière. C'est un endroit très beau. J'aimerais y rester le temps de digérer que je ne rêve pas. Le temps de me faire à l'idée que je suis perdue dans un endroit que je ne connais pas. Soudain la voix du petit garçon me dit :

"-c’est ce qui arrive quand on détruit mon château et qu’on me frappe quand je répare l’affront posé sur moi, on se perd dans les bois… Bonne chance pour retrouver ton chemin, j’espère que tu te souvient par où on est passé. "

Mais ... De quel château parle-t-il ? Non, mais c'est ma veine, hein ! Je suis toute seule ! Le petit garçon à disparu et je n'est pas fait attention au chemin ! Bon aller ! J'suis victime d'une mauvaise blague ... Faut trouver la sortie maintenant. La sortie ... La sortie ... Mais où est la saleté de sortie ? J'suis rentrée par quel côté ?
Ah ... Bon ... On y va totalement au hasard ! Va aller par ... La droite ! Je me tourne vers ma droite et commence à marcher en direction de la droite. Je verrai si la sortie est par là ...

Elle à l’air désorientée, elle n’a pas pris garde au chemin, excellent. Petit tapotement du bout des doigts contre les autres doigts homologues, à la Burns. Elle regarde à droite et a gauche et choisit une direction. Où ça allait la mener? J’en ai aucune idée, il serait dommage qu’elle se perde pour vrai... allez Gallif invente quelque chose, fait fonctionner ton cerveau.

Le gamin la suivit jusqu'à ce qu’elle pénètre dans les bois, il se dépêcha ensuite pour la distancer, en allant approximativement dans le chemin qu’elle allait emprunter, en faisant le moins de bruit possible. Dès qu’il ne l’entendait plus du tout et ne la voyait plus, il redevint visible et couru dans sa direction.

Elle à un peu dévié… pas grave, tant que je ne l’ai pas perdu. Si je l’avais vraiment fait se perdre dans les bois, j’aurais été vraiment mal…

- Hey, toi, là-bas… attend moi! Faut… ffff… faut pas mpheeeeu mpheeeeeu

Mais quoi? Qu'est-ce que vous avez à juger, vous essaierez vous de parler à quelqu’un de loin en courant dans une forêt sans vous prendre de branches par la tête. Il s’approcha un peu et ralentit.

- Une chance, j’ai réussi à te retrouver avant lui. Il ne faut pas rentrer dans la forêt, il y a un esprit maléfique qui l’hante. Il s’amuse à prendre la forme des gens et à perdre les nouveaux arrivants et ensuite, on ne retrouve que leur os. Je suis chargé de t’accueillir, mais j’ai été un peu retardé par un imprévu. Je m’appelle Gallif, enchanté. Il lui tendit la main. Tu vas dans la mauvaise direction, c’est par-là.

Il tentait de la faire retourner dans la clairière, où il avait un certain repère, où avec un peu de chance il pourrait retrouver son chemin... Si elle acceptait de le suivre.

J'avance suivant une route totalement aléatoire. Ce coup-ci, je regarde chaque détail et me fait des points de repère. Je n'ai pas le droit à l'erreur. Je sens que, j'aurais mieux fait de pas me lever ce matin. Pourquoi les trucs les plus bêtes n'arrivent-ils toujours qu'à moi ? Je tente de balayer ces pensées futiles pour me concentrer pour trouver la sortie. L'île est habitée ? Quoi que ... Même si tout le monde veut tuer tout le monde je trouverai bien quelqu'un de sympas qui va m'aider non ?
J'avance, totalement découragée. La forêt est si grande ... À peine ai-je obliqué vers la gauche, j'entends de nouveau la voix du petit garçon :

"- Hey, toi, là-bas… attend moi! Faut… ffff… faut pas mpheeeeu mpheeeeeu
-Qu'est-ce que tu me veux encore ? Me perdre encore plus ?"

Je suis furax ! Je refuse d'entendre ne serai-ce qu'un mot de plus de la part du gamin. Je continu mon chemin, l'ignorant totalement. Pourtant quelque chose dans ses paroles me laisse stupéfaite. Il parle d'esprit ...

"- [...] il y a un esprit maléfique qui l’hante. Il s’amuse à prendre la forme des gens et à perdre les nouveaux arrivants et ensuite, on ne retrouve que leur os. Je suis chargé de t’accueillir, mais j’ai été un peu retardé par un imprévu. Je m’appelle Gallif, enchanté. Il lui tendit la main. Tu vas dans la mauvaise direction, c’est par-là. "

Je regarde le gamin abasourdie. J'suis peut-être une idiote, mais pas à ce point. Je le regarde d'un air sévère et fâché. Ce matin, j'ai lu une lettre. Ensuite j'ai appelé quelque part et je me suis réveillée ici. Pour conclure, je dois me coltiner le pire gamin que j'aies jamais vu.
Sérieusement, y'a de quoi enragée, non ? Bon je vais pas restée plantée là !

"- Désolée, mais je ne te crois pas. Je ne veux pas te croire. J'ai autre chose à faire, maintenant ! Au revoir !"

D'un mouvement las, je me tourne dos au petit garçon et je continu de marcher. Je marche sans vraiment savoir où je vais. La seule chose que je sais, c'est que je veux sortir de là, que je veux que toute cette histoire se termine au plus vite. Je veux retourner chez moi, par n'importe quel moyen. J'avance sans hésitation, quoi que ... Je devrais hésiter dans ma situation actuelle ... Je soupire, mais que faire ?

"- Désolée, mais je ne te crois pas. Je ne veux pas te croire. J'ai autre chose à faire, maintenant ! Au revoir !"

Si elle continuait par là, elle s’enfoncerait dans la forêt… à moins que… peu importe, je l’ai mis dans le pétrin, je dois m’assurer qu’elle s’en sorte. Peut-être que je suis allé trop loin… peut-être que je n’aurais pas dû. Non… c’est seulement elle qui est trop bête pour réagir correctement. Il devait rectifier le tir, celui qui œuvre pour le bien ne fait pas se perdre les gens dans la forêt.

" – Non, attend! Quelle autre chose tu aurais à faire? Tu viens d’apparaître sur une île où tu ne connais personne et rien n’attend après toi. Tu as plus de chance encore de te perdre en allant par là que de me suivre, faudra bien que je rentre chez moi un jour et j’ai toutes les chances de connaître l’île plus que toi."

Ses arguments se tenaient… si elle lui faisait minimalement confiance. Et ça c’était vraiment pas gagné.

Voilà, j’ai pris une décision. Si elle ne veux pas me suivre dans les quartiers habités, je la suivrai. Pas par sympathie pour elle ou parce que je me sens mal de l’avoir perdue non, ce serait idiot, mais simplement parce que c’est mon devoir. Un chevalier qui se respecte ne peut pas abandonner une fille dans le besoin… oui c’est la seule raison stupide narrateur. Cesse tes sourires niais et contente toi d’écrire mes pensées. Je la suivrai donc jusqu’à ce qu’elle remarque qu’elle est vraiment perdue et accepte de le suivre, parce que c’est la chose à faire.

Maintenant… rien ne garantit que je serai capable de me retrouver une fois qu’elle aura changée d’idée, mais je sais de quel côté le soleil doit se coucher. En fait, le soleil doit se coucher du côté forêt donc quand il se sera décidé à ne plus me narguer environ au dessus de ma tête et qu’il aura choisit un côté, il faudra marcher le soleil dans le dos pour retourner à la maison. Le temps qu’elle décide de me suivre, le soleil aussi se sera décidé. Sauf que j'ai toujours pas mangé. J'ai faim. Malgré mon ventre qui crie famine, j'ai un devoir à accomplir. Mais peut-être que...

'' -Tu aurais pas de quoi manger par hasard? J'ai euh... une jolie pierre et un capuchon de bouteille à t'échanger contre''

" – Non, attend! Quelle autre chose tu aurais à faire? Tu viens d’apparaître sur une île où tu ne connais personne et rien n’attend après toi. Tu as plus de chance encore de te perdre en allant par là que de me suivre, faudra bien que je rentre chez moi un jour et j’ai toutes les chances de connaître l’île plus que toi."

Je soupire une autre fois. Je ne le suivrai pas, mais il a raison il connait sûrement mieux l'île que moi. Je me retourne et commence à marcher dans la direction opposée à celle que j'allais, quelques secondes avant. Je regarde le gamin et murmure un truc comme : "J'espère que t'as raison, parce que j'ai encore à rentrer chez moi ... " Enfin ... pas exactement comme ça, mais ça ressemblait.

'' -Tu aurais pas de quoi manger par hasard? J'ai euh... une jolie pierre et un capuchon de bouteille à t'échanger contre''

Je ne peut pas retenir un petit sourire. Je trouve ça mignon ça façon de demander. Je fouille mes poches et ... Je réussis à trouver un petit "Joe-Louis", quoi qu'il est un peu émietté . Je me retourne et le lui tend. Je n'ai pas faim de toute façon, cette histoire m'a toute retournée et j'vais faire ma bonne action de la journée non ?

"- Tiens, je te le donne, j'ai pas faim de toute façon, bon, l'est émietté, mais j'espère que ça dérange pas."

Ah non ... Je deviens gentille avec ce gamin ... Aussi étrange que tout semble paraître, mes pensées étaient déchaînées. Dans ma tête, il doit y avoir au moins trois cent questions qui tournoient. Je veux questionné le petit garçon, mais ce n'est ni le lieux, ni le moment, mieux vaut sortir d'ici. Il est si facile être perdu entre ces grands arbres et toutes ces belles plantes. Il n'est pas le temps de bavasser.
Je tente de contrôler cette tornade de question qui encombre mon cerveau, ce n'est pas tâche facile ... Je soupire puis je recommence à marcher. Je m'arrête avant d'avoir fait deux pas. Finalement ... Je le suivrait, mais seulement pour pouvoir rentrer chez moi après. Seulement pour pouvoir aller à l'école demain et faire tout le petit trucs que je fais en général.

"- C'est bon ... Je te suis, mais c'est juste pour pouvoir rentrer chez moi après d'accord ? Je sais pas ce que je fais ici et je compte aller à l'école demain, ok ? On est en plein mai et j'ai des examens à faire moi ! "

Je soupire puis je vais derrière Gallif. Que faire de plus ? Que faire de moins ? Rien. Sortir de la forêt est ma priorité, il faut pas que je l'oublie.

Elle semble voir l’évidence et subitement change de bord. Gallif doit faire volte-face et faillit se manger un arbre en pleine figure pour la suivre. Pourquoi les grands étaient si grands et lui avait-il des jambes si courtes? Un généticien aurait peut-être pu répondre à la question, le gamin s’est contenté d’apprendre à marcher plus vite pour compenser.

Elle met la main dans ses poches, elle a donc quelque chose? J’ai tellement hâte de manger. Euh… faudrait par contre que j’arrête de me licher les babines, ça fait un peu trop affamé.

"- Tiens, je te le donne, j'ai pas faim de toute façon, bon, l'est émietté, mais j'espère que ça dérange pas."

Un May West… Ah, dommage. Non… attend, c’est un Joe Louis! Mais, je ne peux pas simplement le prendre contre rien, je la connais même pas, ce serait un peu comme du vol même si elle est consentante.

Il déposa donc la petite pierre dans ses mains en allant y piocher le Joe Louis. Il ouvrit précautionneusement l'emballage pour ne pas perdre une miette et alla du bout de ses doigts chercher les miettes de gâteau dans le sac. Le crémage au centre permettait au tout de garder une certaine consistance et de pas être trop poudreux ou sec, bref parfait. De toute façon, il frappait habituellement sur le gâteau quand il était intact pour l’arranger de la sorte.

"- C'est bon ... Je te suis, mais c'est juste pour pouvoir rentrer chez moi après d'accord ? Je sais pas ce que je fais ici et je compte aller à l'école demain, ok ? On est en plein mai et j'ai des examens à faire moi ! "

Euh… attention déception.

" - Je sais pas trop comment te le dire alors je vais être direct. Tu ne retourneras jamais chez toi. Tu ne retourneras jamais à ton école. Tout ceux que tu as pu connaître, aucun d’eux tu ne verras ici. Et personne n’est sortit d’ici depuis que je suis là, depuis plus longtemps encore. Tu devrais te trouver une maison, les grands ont tous une maison… si jamais tu arrive à sortir de cette forêt."

Elle a acceptée un peu facilement… Lui faire un autre tour ou pas? J’étais paniqué quand j’ai crus qu’elle allait se perdre mais… Et puis…

Il disparût de nouveau, mais simplement le temps de clignoter, qu’elle remarque qu’il était partie, mais pas assez pour qu’elle ait vraiment le temps de faire quoi que ce soit.

…non. Elle a assez payée. Le but n'est pas d'indéfiniment lui faire des tours, simplement de se venger, d'obtenir justice.

Une fois rendu à la clairière il regarda autour mais ne retrouva pas l’endroit d’où ils étaient venu. Ils avaient beaucoup trop tourné pour qu’il se rappelle l’orientation qu’ils avaient et les arbres de loin se ressemblent tous… Il s’assied donc sur le sol, mangeant son gâteau.

" –Va falloir attendre un peu. J’ai besoin du soleil pour trouver de quel côté partir, mais il est trop directement en haut pour que je puisse faire quoi que ce soit. "

" - Je sais pas trop comment te le dire alors je vais être direct. Tu ne retourneras jamais chez toi. Tu ne retourneras jamais à ton école. Tout ceux que tu as pu connaître, aucun d’eux tu ne verras ici. Et personne n’est sortit d’ici depuis que je suis là, depuis plus longtemps encore. Tu devrais te trouver une maison, les grands ont tous une maison… si jamais tu arrive à sortir de cette forêt."

C'en est trop ! C'est impossible. On ne peu pas repartir ? Non ! J'ai pas pu avertir personne ! Maman, Papa, mes amis et j'ai même pas revu Ma'. Ça veut dire que ... Que je reverrai plus jamais ma famille ? Et mes amis ? Et même mes ennemis vont me manquer ! Non, c'est pas vrai ... C'est une blague ... Oui, c'est ça ! Il me fait un tour ... Rah ... On dirait pas que c'est un tour ...
Il disparaît, mais avant que j'ai le temps de faire quoi que se soit, il réapparaît. Mais à quoi joue-t-il ? La seule chose que je sais, c'est que les larmes me monte aux yeux. Dans ma tête, je vois le visage de maman, de papa, de mon frère, de Ma', de mes amis et ceux de mes ennemis. Mon coeur se serre. Je lutte pour ne pas éclater en sanglots. Je veux pas, pas ici, pas maintenant. Non en fait, je peux pas. Je dois sortir de cette forêt. Je m’apitoierai sur mon sort plus tard.
Mais, ça fait si mal de savoir que, j'ai plus de chance de voir ces personnes qui me sont si chères et même celles que je déteste. Mon petit monde à moi. C'est comme s'il explosait en mille miettes. Pour moi, savoir qu'ils sont vivants, mais que je ne les reverrai plus, c'est pire que les savoir morts. C'est ... Je ne trouve pas les mots.
Je suis Gallif jusqu'à la clairière de tout à l'heure. Il regarde autour, puis, il s'assoit sur le sol. Il mange le gâteau. Je m'assoies à côté de lui. Ce n'est que là que je me rends compte que dans ma main se trouve quelque chose. Je vérifie ce que c'est. Je vois que c'est la pierre de Gallif. Il a dû me la donner quand il a pris le gâteau. Je souri un peu, puis sers la pierre dans ma poche. Je sais pas à quoi elle pourra me servir, mais on sait jamais.

"–Va falloir attendre un peu. J’ai besoin du soleil pour trouver de quel côté partir, mais il est trop directement en haut pour que je puisse faire quoi que ce soit.
- Gallif, t'as une idée de ce qu'on peut faire en attendant ? "

Je regarde le petit garçon. C'est plus fort que moi. Je lui fais la prise du "Grand-frère". Petite vengeance qui n'est pas vraiment une vengeance, à vrai dire ... Je relâche le gamin et je m'assoie sagement à côté de lui, de nouveau. Cette fois-ci je feints de n'avoir rien fait.

Elle semble trembler… et ses yeux sont tous d’un coup inondés. C’est dur d’apprendre qu’on est absolument seul. Que tout ceux qu’on connaît continueront leur vie et finiront par nous oublier… alors que nous on pense à eux en se demandant si réciproquement ils pensent à nous de temps à autres. Oui, on perd une grosse partie de sa vie, on perd tout ceux qu’on connaît… mais cette perte est nécessaire pour faire de la place à de nouvelles personnes, à une nouvelle vie. Oui, on pouvait bien prendre un temps pour pleurer cette perte.

Gallif hésitait. Devait-il la laisser pleurer pour que le ''méchant'' sorte, ou bien tenter de la consoler? Le garçon leva les mains, pour prendre dans les siennes celles qui tremblaient. Au tiers du chemin, il laissa ensuite retomber ses mains. S’approcha un peu plus, même pas un pas et décida de rester à distance. Le ''spectacle'' d’une fille qui pleure est l’une des choses les plus difficile qu’avait eu à affronter le garçon dans sa vie… surtout sachant qu’il était un paladin qui devait sauver les autres, mais que là il savait très bien qu’il ne pouvait rien faire pour l’aider… elle avait bel et bien commencée une nouvelle vie et devait faire le deuil de l’ancienne. Plus tôt se serait fait et plutôt elle pourra continuer à avancer.

Elle vient s’asseoir près de moi. C’est un bon signe non? Genre elle n’a pas décidée de continuer seule ou un truc du genre. Elle accepte la pierre en guise de paiement… une chance sinon j’aurais eu du mal à lui rendre le Joe Louis…

" - Gallif, t'as une idée de ce qu'on peut faire en attendant ? "

" – Euh…"

il n’eu pas le temps de trouver une idée qu’elle est déjà sur lui, la main sur la tête en train de lui chauffer le cuir chevelu en frottant vigoureusement. Il se débattit un peu, mais elle était en position de force, les bras ne peuvent pas forcer à leur maximum élevé par-dessus la tête. Puis, une fois qu’il avait la peau du crâne en feu, elle se rassit et regarda autour, comme si de rien était. Il devrait se venger, c’est certain. Mais pas maintenant, la vengeance goûte meilleur quand elle est pas attendu par l'autre côté… et pas vraiment fort… juste pour dire qu’il s’est vengé. Il fit donc, tout comme elle, comme si rien ne s'était passé... sauf peut-être flatter un peu sa tête ''meurtrie''. Il lui offrit ensuite un peu du Joe Louis qui était le sien à l’origine.

" – pour passer le temps… j’ai une devinette pour toi si t’en a envie. Qu’est-ce qui est plus grand que dieu, plus mauvais que le diable, les pauvres en ont, les riches en manquent et si tu en manges, tu meurs? ''