Elle marche, pressée, elle va être en retard. Ses jambes, longues, musclées et fines lui permettent d'accélérer le pas malgré ses hauts talons aiguilles qui ne font que se tordre. Ses hanches, galbées et sensuelles (elle en est très fière), accentuent son fessier ferme et bien formé. Une poitrine généreuse,mais pas trop, laisse paraître un ventre plat et abdominal moulé dans un top noir à bretelles. Son sac tombe. Patience se penche et le ramasse avec ses mains délicates et ses bras adroits. Soudain, elle se relève ; une voiture passe tout près d'elle, et après avoir roulé dans une flaque d'eau, l'éclabousse. Son jean « Levi's » qui était si propre et si bien repassé, en ressortira tout sale. Passant sa main à la parfaite manucure dans ses cheveux raides noir corbeau coupés en un carré « dégradé », elle souffle, laissant s'échapper un courant d'air frais de sa bouche aux dents blanches et droites, ce même souffle effleure ses lèvres pulpeuses et parfaitement dessinées grâce à un rouge à lèvre un peu plus clair que son teint de peau (Chocolat noir) et à un crayon à lèvres accordé. Elle continue à marcher quand elle aperçoit son ami Peter au coin de la rue ; courant le rejoindre, elle lui tapote l'épaule. Il se retourne et la voit, radieuse malgré son petit accident. En lui faisant la bise, il ne peut s'empêcher d'humeur par grandes bouffées le doux parfum de rose qui orne le cou de son amie ; quand elle se retrouve face à lui et qu'elle commence à lui raconter son périple, il sent son haleine fraîche et soudain, il se tourne ; regarde longuement son cou fin et proportionnel, son nez tout mignon, ses yeux bruns foncés, ses longs cils noirs, ses sourcils extrêmement bien dessinés et pour finir sa peau noire ébène magnifique et hydratée. Il se tourne et l'embrasse fougueusement.

P comme Prudente : Pat' réfléchit toujours avant d'agir, elle ne prend jamais une décision à la légère. Calme, posée et pleine de sang-froid, elle peut néanmoins devenir très colérique.

A comme Attentionnée : Elle veut toujours offrir de petites choses à ses amis, être là pour eux, les réconforter. Elle aime beaucoup les enfants et le plus souvent, les enfants l'aiment bien aussi.

T comme Têtue : Patience adore débattre et défendre ses opinions, têtue sans être bornée elle préfère avoir le dernier mot. Sûre d'elle, elle n'hésite pas à aller de l'avant et à affirmer ses positions. Son esprit vif et pertinent lui sert beaucoup dans ses études.

I comme Intelligente : Bosseuse, elle aime lire et écrire. Bien que n'aimant pas les mathématiques, ils sont pour elle d'une grande facilité. Sa mémoire, exceptionnelle, retient beaucoup de choses même les détails les plus insignifiants.

E comme Extrêmement bavarde : Pat' peut devenir très, très bavarde lorsqu'elle est lancée sur un sujet, il est très difficile de l'arrêter.

N comme Naturelle : "Johnson est simple et sans artifices, elle dit toujours ce qu'elle pense." comme dirait Tina sa colloc'. Effectivement, la demoiselle est naturelle, bien que coquette, elle n'en fait jamais trop et préfère un maquillage léger et un sac uni que des yeux excessivement noircis et des sacs très colorés. Elle dit toujours ce qu'elle pense en face, avec beaucoup de tact néanmoins.

C comme Coquette : Patience Johnson dégage beaucoup de classe et de délicatesse, son plus grand plaisir est de faire les boutiques ou de se parer de bijoux et de parfums sans jamais trop en faire.

E comme Étourdie : Maladroite, la miss perd ( malgré sa super mémoire, qui lui sert plus pour retenir des dates ou des lieux) souvent ses affaires et se cogne à toutes les portes. Cela ajoute un certain charme à sa personne.

Enfin, le chant, plus précisément le gospel, est sa grande passion, pendant toute son enfance, sa mère, Margaret, les a emmenés, elle et son petit frère, voir des chorales de gospel chanter dans les églises. Cette musique fait maintenant partie de la culture de Patience.

Née en 1992, dans le Bronx à New York City ; Patience a vécu une enfance difficile. Orpheline de père, sa mère a dû les élever elle et son petit frère ( elle est d'un an son ainée), seule, avec un salaire de misère gagné en tant que coiffeuse. Durant toute la période de leur enfance, ils vécurent dans un immeuble insalubre et mal sécurisé, par manque de moyens financiers. Malgré cela, Patience reste très reconnaissante et très fière que sa mère ai travaillé si dur pour qu'ils puissent manger chaque jour ; pas des repas abondants,mais assez pour tenir une journée. Pat' est allée dans une école publique de son quartier. N'ayant pas beaucoup d'amis, elle subit très jeune le racisme ambiant venant des autres communautés ethniques. Contrairement à son frère qui, non endurci,mais enragé et dont la haine a pris possession à cause de ces insultes racistes tout le long de sa scolarité, Patience a pris sur elle-même se liant d'amitié avec les « exclus » de la société écolière, redoublant de travail et d'assiduité en cours. Son parcours, brillant, l'a amenée à obtenir une bourse d'études après la terminale où, déjà, elle était promise à de grandes études. Malheureusement, le manque de ressources financières de sa mère et l'éloignement géographique entre son habitat et le lieu de ses études,qui se trouve en plein centre des affaires, bâtissaient un mur entre ses rêves d'avenir et la réalité ; elle passa donc tout son été à travailler, jours et nuits afin de pouvoir se payer ses études tant souhaitées. Finalement elle put payer les frais d'entrée à l'université de droit et elle alla habiter dans le campus universitaire.
Durant sa première année de fac, elle rencontra un jeune garçon,blanc, Peter. Ils se lièrent très vite d'amitié qui, plus tard, mena à une histoire d'amour. Cependant, Patience vécut aussi une forte discrimination en plus de la misogynie dans son université. De plus, son frère, William, enrôlé très jeune dans un gang mafieux, se fit emprisonner à plusieurs reprises pour trafic de drogue ou vols à mains armées. Il fut d'ailleurs blessé dans un combat entre deux bandes à l'âge de quinze ans, cette blessure lui laissa une cicatrice le long de sa joue.

Patience se démène en permanence afin de soutenir sa mère financièrement, de réussir ses études et de surveiller les écarts de conduites de son frère qu'elle aime malgré tout.

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Elle tente de se relever, son dos lui fait un mal de chien, elle retombe sur les genoux. Mais pourquoi a-t-elle toutes ces courbatures ? Son visage se déforme sous la douleur intense qu’elle ressent sur son crâne. Mécaniquement, elle passe sa main sur son front, ça la pique, faisant retomber sa main, elle la regarde, ébahie, ensanglantée et mouillée, elle sent l’eau salée ; mais Patience voit tout flou autour d’elle. Peu à peu, sa vue s’éclaircit et elle peut enfin se rendre compte de l’endroit où elle se trouve. Du sable fin, une mer claire et propre, des palmiers, un soleil brûlant, oui, Patience Johnson se trouve bien sur une plage. Mais comment était-elle arrivée là ? Pourquoi ? Et toutes ces courbatures, d’où venaient-elles ? Alors qu’elle se pose toutes ces questions, elle s’allonge sur le sable blanc, se détend et ferme les yeux, se reposant sous l’ombre d’un palmier.

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Patience regarde par la fenêtre de sa chambre, pensive, à l’extérieur, il pleut. Pas une petite pluie printanière comme elle aurait dû l’être, non, une pluie furieuse, violente, avec un vent terriblement fort. La jeune femme soupire, elle va devoir abandonner son passionnant bouquin et son thé au citron pour sortir prendre son courrier dans ce temps qu’elle caractérise de « Temps pourri ». Elle s’étire, baille, pose son livre sur la petite table de chevet à côté de son lit unique, finit rapidement son thé, troque ses chaussons roses en forme de lapin contre une paire de bottes en caoutchouc et, enfilant un impair par-dessus son pyjama bleu, elle avance las vers sa porte. Juste devant, elle s’arrête, réfléchit ,Je pourrais le prendre demain… se dit-elle, et puis non, vas-y ma fille !Ouvrant sa porte à la volée, elle recouvre ses beaux cheveux de son impair et court, saute les deux marches de son porche, arrive à la boîte aux lettres, attrape son courrier, referme la boîte métallique et revient devant sa porte ! Mission accomplie ! où presque, car, durant le parcours du combattant de Pat’, la porte d’entrée, à cause de monsieur le vent, s’était refermée et la super-étudiante n’avait évidemment pas pris ses clefs pour faire deux pas. Zut !Et mince, et mince, et MINCE ! En plus, Tina, sa colloc’, est partie hier soir passer le week-end chez ses parents. Pff, quelle étourdie ! Elle aurait dû penser à bloquer la porte avec quelque chose ! Et tout ça à cause de ce fichu courrier ! En plus, il n’y a rien de bien intéressant, une lettre, des publicités et quelques magazines. Elle s’accroupit à côté de la porte, sous son porche, et attrape vivement la lettre à l’enveloppe vierge. Ses cheveux, malgré l’imper, dégoulinent d’eau de pluie ; elle déchire l’enveloppe de ses mains mouillées ,ce n'est pas difficile car la lettre est humide et le papier part tout seul. Elle sort la carte de son enveloppe et réussit à décrypter avec peine (car l’encre a coulé) un numéro de téléphone. Soudain prise d’une pulsion, elle veut absolument appeler ce numéro, fouillant maladroitement dans ses poches, elle trouve le petit téléphone portable que son amie Tina lui a offert à Noël (et oui elle a le portable mais pas les clefs), Patience compose le numéro inscrit et tombe sur une messagerie ou on lui demande de dire son nom complet ,ne voulant pas, son esprit lutte, elle refuse de donner son numéro elle refuse !Mais, contrainte par une force venue de nulle part, elle cède finalement et déclare : « Patience Johnson » .L’instant d’après, sa vue se brouille, elle sent son corps tomber, entend son portable se casser puis ressent une douleur pesante, sa tête vient de se cogner contre l’une des marches ; ensuite tout devient noir, elle ne voit plus rien, ne sent plus rien. Elle se réveille un peut plus tard,(du moins c’est ce qu’elle croit) sur un nuage bleu avec des papillons bleus, des chats verts et des bonbons de toutes les couleurs. En voulant en attraper un en bord de nuage elle glisse et tombe, tomba, tombe, bas, très bas, très très bas…
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Elle entrouvre les yeux, tente de se relever, son dos lui fait un mal de chien, elle retombe sur les genoux.

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