• Serah est une jeune fille au regard et aux cheveux de braise. Ses yeux, dont la couleur oscille du rougeoyant au marron le plus clair selon la lumière, reflètent sans nul doute ses épreuves passées. Baignés d’une lueur de détermination, ils captivent votre regard, et disent clairement « Je suis sûre de moi ». Tantôt rendus froids par l’ennui ou pétillants par l’envie, ils ne perdent en aucun cas leur charme.
• Ses cheveux sont très longs pour une jeune fille de son âge. Elle ne les laisse jamais lâches, se contentant la plupart du temps de les attacher en une haute queue de cheval à l’aide d’un ruban noir. Pourtant, malgré le fait qu’elle les porte attachés, ils descendent en une longue cascade dans son dos, jusqu’à ses fesses. Assortis à ses yeux, ils oscillent entre l’acajou et le flamboyant. Teintes plus ou moins naturelles d'une rousse qui s'est faite des mèches. Une frange plutôt touffue encadre son visage.
• Serah fait un mètre soixante, à vous de juger si elle est petite ou moyenne pour son âge, c’est une histoire d’opinion. Pour sa part, elle n’en a pas. Elle ne s’est jamais posée de questions sur sa taille, jamais elle ne s’est demandée si sa croissance allait continuer ou bien si c’était là sa taille définitive.
• La jeune demoiselle est plutôt svelte, mince et ses formes, sans être inexistantes, ne sont pas particulièrement développées pour son âge. Surtout au niveau du poitrail.
• Sans chercher à se mettre en valeur, vous la trouverez très souvent vêtue d’un short en jeans, d’un haut-brassière noir, le tout recouvert par un pull vert laissant ou non son ventre dehors, bottes montantes aux pieds. Elle s’habille de cette façon si elle reste chez elle, pour reprendre ses mots « Pourquoi faire des efforts là ? Personne ne me regarde, j’m’habille comme je veux », ou bien si elle travaille, elle se sent beaucoup plus à l’aise dans cette tenue.
• Sa féminité n’ayant pas complètement disparue, pour sortir, elle vêt généralement une jupe rouge à volants, un haut sans manche, mais si long qu’il lui recouvre les fesses, et couvre ses avant-bras de manchettes blanches. Ah, sans oublier ses inséparables bottes bien sûr.
• Généralement donc, en posant votre premier regard sur cette jeune fille, vous verrez une demoiselle sûre d’elle, accueillante, souriante, et bien dans sa peau, mais… Peut-être un peu trop garçon manqué ?

• Son attitude, mais peut-être aussi sa personnalité a été un peu influencée par le sexe opposé. Souvent franche, si la situation lui permet elle n’hésitera pas à vous dire ce qu’elle pense de vous, en assumant les conséquences.
• Serah sait s’assumer : elle a préféré les clés à molette aux poupées. Elle a donc une tendance naturelle à préférer les activités plutôt « musclées » à celle où il ne faut rien faire ou presque. D’où le choix de son métier. Autre exemple, plutôt typique des garçons : elle aime les jeux vidéos. Plutôt fière de ce qu’elle fait et ce qu’elle a choisi d’être elle déteste les reproches et critiques sur ses manies ou son travail. Sans les critiques, elle est très serviable et n’hésitera pas à aider si besoin est. Très active, elle sera le plus souvent en train de faire quelque chose, nettoyer ci ou ça, ranger, réparer, etc. Elle peut se montrer à l’écoute des autres, mais à sa manière : il ne faudra pas lui demander de prendre une chaise et d’écouter, elle peut très bien écouter même si elle n’en donne pas l’impression !
• Ce qu'elle n'aime pas ? Elle déteste les gens qui abandonnent trop vite, qui perdent espoir trop vite, bref qui laissent au destin la chance de faire d'eux ses pantins. Elle n'aime donc pas avoir le moral à zéro. Elle n'aime pas spécialement les hôpitaux aussi. Elle croit au rationnel et n'est pas très penchée dans le rêve et l'imaginaire. Il n'y a pas vraiment d'aliment qu'elle déteste, de même avec les animaux, pas de phobie connue.
• Son péché mignon est sûrement les sucreries. Sucettes, mikados, pâtisseries fourrées au chocolat… Mais aussi les fruits ! Certes, les fruits contiennent moins de sucres que des bonbons, mais quand même… Ils contiennent des vitamines. Il ne sera donc pas étonnant de de la voir croquer dans une pomme. Comme sa philosophie : « Croquer la vie à pleines dents ». Vous l’aurez compris, sucre et vitamines constituent le secret de son énergie permanente.
• Sa détermination et son assurance peuvent constituer un de ses défauts. Parfois elle est si déterminée qu’elle en devient têtue. Et quand elle a quelque chose en tête, difficile de lui faire changer d’idée. Par exemple, elle est tellement déterminée à quitter l’île qu’elle est prête à tout. Même exécuter les missions d’Adieu. Et sans le vouloir, elle devient calculatrice, elle essaiera probablement de se faire des amis puissants qui pourront l’aider ou être utiles dans sa quête.
Malgré ses sombres désirs, elle n’a pas une apparence froide et asociale, bien au contraire. Peut-être même qu’en cassant sa carapace d’assurance, le garçon de ses rêves pourrait la faire rougir ?...

Bien que je sois narratrice depuis un certain temps déjà, je pense qu’il est temps de laisser la place à la principale intéressée. Elle saura, certainement mieux que moi, vous racontez son histoire.

Prologue
D’aussi loin que j’essaye de m’en rappeler, je n’arrive pas à retracer la silhouette de mon père. En fait, parfois, je me demande si je l’ai connu. Peter ne cesse de me dire que oui, et que si j’ai vraiment du mal de regarder très fort Collin, car il serait le portrait craché de notre père. J’ai essayé. Longtemps. Je n’ai jamais réussi à éclairer cette sombre silhouette de mon passé.

Chapitre Un : Famille
J’ai grandi à Dublin, avec mes trois grands frères, Collin, le plus vieux, Peter et Kain, et notre mère. Il n’y avait pas beaucoup d’écart entre nous, un an, deux ans entre Collin et Peter. Alors, forcément, on s’entendait très bien. Et, ça peut en surprendre certains, mais j’ai toujours été proche de mes frères. Je crois que j’ai tellement discuté avec eux, joué avec eux, ou tout simplement à force d’être avec eux, que je n’ai jamais été comme les autres filles.

Chapitre Deux : Enfance
Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de mon enfance. Ceux-ci ont été effacés par une période plus sombre. C’est un peu flou mais il me semble qu’on s’amusait bien. Tout allait bien. Nous n’avions pas beaucoup d’argent mais ça suffisait. Il parait qu’à cette époque j’étais très capricieuse. Enfin, c’est Collin qui le dit. Les deux autres tentent d’éluder la question à chaque fois que j’en parle.
L’école ? Ah… Je n’ai jamais réellement aimé étudier, c’est Kain qui trouvait le moyen de faire passer mes devoirs pour un jeu quand je n’avais vraiment pas envie de travailler. Je ne lui ai jamais dit, mais je l’ai toujours admiré pour ça. Parce que, grâce à lui, je m’en sortais plus ou moins bien. Je n’étais pas la tête de classe, mais pas à la queue non plus, c’était quand même bien non ?
Bon, nous étions très proches, mais il y avait quand même une chose que je ne partageais pas avec eux. Mon jardin secret à moi. Tous mes amours. La seule fois où j’ai osé parler d’un garçon dans ma classe qui m’avait donné une lettre (oui, ça remonte assez loin…), ils m’ont embêtée pendant plus de deux semaines non-stop. Peut-être que c’est à ce moment que j’ai commencé à être un peu garçon manqué ? J’sais pas. On me l’a toujours dit en tout cas. J’me trouve normale moi !! Quoique… Bon, bref, je continue mon histoire.

Chapitre Trois : Le voile noir des ténèbres
Et les jours heureux s’arrêtèrent. Les jours de lumière disparurent, laissant place aux ténèbres. A chaque fois que je me remémore ces souvenirs, ils me semblent sombres, dénués de couleurs. Pas totalement en noir et blanc, mais comme si quelqu’un avait baissé la luminosité de l’écran. Peut-être que mon subconscient les efface petit à petit ? Une sorte d’auto-défense ?
Je devais avoir entre dix et onze ans. Je ne me rappelle plus très bien. Notre mère est tombée malade. Gravement malade. Ce n’est qu’après que j’ai compris que c’était un cancer. Enfin, entendu. Mes grands frères n’ont jamais voulu trop en parler avec moi. Et malheureusement son salaire n’était pas assez élevé pour payer tous les frais d’hôpital. Il a fallu tout hypothéquer, la maison, les meubles, les affaires. Tout. Et nous ? Nous, nous étions à la rue.

Chapitre Quatre : Ces jours dont on ne veut pas se souvenir
La seule famille que nous avions été notre mère, aucun autre parent ne pouvait nous accueillir, et l’hôpital encore moins. Nous avons été contraints de quitter la maison pour payer les soins de notre mère, alors il ne nous restait plus rien. Nous avons quitté l’école, nous – enfin ce sont eux qui ont pris la décision mais… - ne voulions pas être retrouvé par les services sociaux. Nous ne voulions pas d’autres parents. Ce fut donc la pire année de ma vie.
Pluie, soleil, faim, maladie, les évènements se succédaient. Comme s’ils n’avaient pas de fin. Comme si le temps s’était figé dans les rues de Dublin. Le vol, la fugue, se cacher, s’abriter, changer d’endroit, les bagarres, le danger était notre quotidien. Kain s’occupait du mieux possible de moi pendant que les deux autres faisaient le boulot le plus difficile. Je crus que cela n’allait jamais se terminer. Le froid, la peur, la faim, la fatigue, j’avais hâte de les voir se transformer en leur contraire. Parfois j’avais envie de craquer, j’avais envie de me rendre à la police, trouver un foyer, un refuge. Mais je ne pouvais pas, je ne pouvais plus. J’étais déjà mêlée au vol, j’avais peur qu’on me reconnaisse, j’avais peur de la prison. Alors j’ai attendu. Et enfin, Collin eut seize ans.

Chapitre Cinq : Un nouveau départ ? Mais pour combien de temps…
Ses seize ans en poche, il put trouver un travail, nous nourrir et, peu de temps après nous loger. Nous avons tous mis la main à la pâte et au bout de trois ans, nous avons enfin pu mettre sur pied notre propre garage. Notre mère allait mieux, nous allions régulièrement la voir à l’hôpital. Je pouvais à nouveau profiter d’une vie plus décente. Pourtant, alors que je croyais que mes soucis s’en iraient, j’ai reçu cette lettre, invitation à un enfer.
C’est Kain qui me l’a donnée. Il est la dernière personne que j’aie vue. Lui trouvait bizarre que je reçoive une lettre, et m’affirmant que ce devait être de la publicité, m’a conseillé de ne pas appeler. Mais c’était plus fort que moi j’avais envie d’en savoir plus, alors j’ai appelé. On m’a demandé mon nom et pouf ! Le trou noir. C’est nul je crois que j’ai dû m’endormir. Je n’aurais pas dû.

Chapitre Six : Le vrai nouveau départ
Une île. Une plage paradisiaque. Ce n’était pas Dublin, ce n’était pas l’Irlande. Où était ma maison ? Où était ma famille ? Je mis du temps à trouver la réponse.
Je suis restée assez longtemps sur cette plage. Au début j’étais trop étonnée pour me demander où aller. Et puis… Il y a une plume qui est apparue. Si, si, j’le jure ! Toute blanche, chaleureuse. Et pourtant j’eus peur. Peur d’avoir l’impression que cette île était chez moi. Peur par ce nouveau… truc que je sentais au fond de moi. Et quand j’y ai pensé ma main a disparue !! Non, sérieusement !! Au début j'ai flippé, mais après plusieurs essais, j'ai compris que mon corps ne disparaissait pas bien loin. En fait, j'ai une sorte d'invisibilité... On dirait que je renvois la lumière... Mouais, un peu à la manière d'un caméléon.
Quand j’ai fini par reprendre mes esprits et me dire que je devrais peut-être chercher de l’aide, j’ai marché. J'ai croisé toutes sortes de... choses bizarres. Un moment j'ai cru que c'était mon imagination. Mais je crois que c'est vrai. Ces bestioles existent bel et bien. Ou du moins, ici, sur cette île.
Je suis arrivée sans le vouloir sur une place, et sur mon front devait être écrit « Paumée » car quelqu’un m’aborda et m’indiqua la direction de la mairie. Sans que je ne lui ai demandé quoique ce soit. Je m’y suis dirigée sans attendre… Et on m’a tout expliqué. Sauf peut-être comment sortir d’ici. Non si j’ai bien trié toutes les informations seuls les adultes ont le droit de partir. Mais je compte bien m’en aller avant. En attendant, j’avais intérêt à m’installer pour en apprendre plus, enfin d’autres informations qui pourraient me conduire à mon but. Je venais de récupérer ma vie, et on venait de me l’enlever.
J’ai choisi le quartier Bloody Lane. Vue la grimace qu’a faite la secrétaire qui formait mon dossier, ce ne devait pas être un quartier très populaire. Qu’importe, j’avais l’habitude. Il me rappelait un peu l’Irlande, j’aurais moins le mal du pays. Bon d’accord un peu flippant sur les bords, mais j’étais un peu nostalgique en arrivant.
Ah oui, le nom de code s’était marrant à choisir, et le métier facile et enthousiasmant. J’étais quand même contente de savoir que mes capacités seraient utiles. Appelez-moi si vous avez besoin d’aide !

Âge : 18 balais

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Première impression ? Waouh, j’ai été tout de suite charmée par le contexte ! Suffisamment compliqué pour avoir une intrigue, mais pas trop pour ne pas s’y perdre, excellent ! J’espère m’y plaire =D

Vous pensez être très présent/assez présent/pas trop présent ? : Entre très présent et assez présent pour l’instant, ça va dépendre de mon inspiration du moment.

Autre chose ? [Je prends ♥ By Alix.] Sinon, j’espère que je n’ai pas fait d’erreur dans ma fiche ^^’ Et j'espère qu'elle vous plaira, je n'ai pas trop fait de fantaisies pour ne pas abimer les yeux ~