Puissent leurs âmes reposer en paix [Fin de l'Event]

Feathers Road

Becky s'écarta du groupe des survivants. Malgré le soleil apparent, la joie s'était évaporée. Certains couverts de sang, d'autres blessés, tous fixaient le mémorial au mort... Et Becky, commença la liste des morts à voix haute...

- Melusine A. Levis. Qui s'est battue jusqu'à la mort pour représenter son quartier.

Puis, elle continua, passant de croix en croix. Récitant les noms. Quelques fois, dans l'assemblée, des sanglots transperçaient le silence respectueux qui s'y était installé. La liste était longue.

- Lilly Carter. Jeune Bloody Lane, a elle aussi perdu la vie.
Lowrily Plezasirs.
Ainsi qu'Alyss Lucchina.
Melody Fergesson.
Elliot Wright.
[...]

La liste était longue. Mais certains regards rendaient la haine d'avoir perdu un proche. Et le désespoir que cela soit irréversible. Elle continuait. Sans s'arrêter. Et puis, à un moment, il n'eut plus personne. Le moral était au plus bas.
Alors, elle s'écarta du groupe. Et commença par trancher.

- Je suis Becky Bloom. Et je suis la Chef des Adieux.

Le silence se fit pesant. Horrible. On la fixait. C'était tellement angoissant. Et d'un seul coup, on la haïssait.
Alors, elle partit dans un long monologue.

- Il y a 4000 ans, Adieu a été formé, afin de voler ses pouvoirs à la déesse de l'île d'Esplumoir. Plusieurs années plus tard, après mon arrivée. Je suis tombée sur des écrits très anciens, de cet ancien groupe. Nous avons donc tué les adultes qui peuplaient jadis l'île. Si du sang coulait sur la terre d'Esplumoir, alors un pouvoir phénoménal serait rendu aux Adieu. Nous avons donc envoyé diverses missions aux innocents habitants d'Esplumoir, afin d'aboutir sur cette guerre.

Elle pencha la tête en souriant.

- Mais il s'avère que ces croyances n'étaient que pures inventions. Maintenant, la guerre est finie. Retournez chez vous. Soignez-vous. Tout est fini. Mais les Adieux existeront toujours.

Elle balaya son regard sur l'assemblée, détectant les Adieux et les habitants normaux. Sans jamais appuyer son regard. Il fallait qu'ils restent anonymes, pour leur sécurité.