• CARACTERISTIQUES PHYSIQUES •

Du haut de ses 1m50, elle n’effraie pas vraiment, on pourrait même dire que Lilly attire avec son côté frêle et l’air de fille fragile qu’elle adopte souvent. La première chose que l’on remarque chez elle, se sont ses yeux d’un bleu intense, dans lesquelles on se plonge vraiment facilement, dans lesquelles on a envie de lire. Mais nous les remarquerions beaucoup moins si elle n’avait pas une peau aussi blanche que la neige, qui vire très facilement au rouge en cas de gène, ou de rayons de soleil bien trop forts pour sa peau. Un grand désagrément d’ailleurs. Là où elle a de la chance physiquement, c’est sans doute dans la couleur noire de ses cheveux, de beaux cheveux que Lilly elle-même chérie, qu’elle aime brosser, dont elle adore s’occuper et qui, par chance, ne lui donnent pas cette apparence de fille morne, terne. Enfin, ne lui donnerait pas si Lilly souriait. Car Lilly ne sourit pas souvent, voir jamais, mais ça ne l’empêche pas de s’amuser, il parait qu’elle a un joli sourire, mais personne ne sait si c’est vrai ou pas, la légende de Lilly sans doute.

Autre hic chez elle, la jeune fille ne porte souvent, vestimentairement parlant (non ce mot n’existe pas dans la belle langue de Molière), que des couleurs sombres, sa préférée étant le noir. Oui le noir n’est pas une couleur mais faisons comme si pour cette fois. Ce noir, s’accommodant très bien avec ses cheveux, la rende par contre bien plus mince qu’elle ne l’ait déjà. Il ne faut pas non plus s’étonner si la jeune fille est très souvent en tenue légère : robe, jupe, débardeur, short. Non pas qu’elle est chaud, surtout par temps d’hiver, mais allait savoir pourquoi, elle ne supporte pas d’être trop couverte si ce n’est pas un sweat par-dessus un débardeur. Une phobie des vêtements trop épais ? Qui sait, même elle serait totalement incapable de se comprendre.

• CARACTERISTIQUES PSYCHOLOGIQUES •

• HISTOIRE •

A l'intérieur, nous pouvions entendre le martèlement de la pluie contre les vitres. Il ne neigeait jamais dans cette région d'Angleterre en hiver, ou très rarement, mais peu importé à ce moment-là. L'évènement se déroulait donc un soir d'hiver, un soir bien plus grisâtre que d'habitude à l'heure qu'il était, un soir qui prédisait un douloureux destin pour une petite fille qui venait de naître. Et tandis que le froid engourdissait chaque membre du corps des personnes à l'extérieur, là, dans cette petite chambre d'hôpital, régnait une atmosphère bien plus glaciale et étouffante encore pour un évènement qui se serait voulu, dans des circonstances normales, heureux : la naissance de Lilly.

Quelques années plus tard ~

« Dis maman, pourquoi ils me regardent tous bizarrement dans le village ? »
Était-ce une simple hallucination ? Ou était-ce bien réelle ? Mais autour d’elle, il lui semblait que le comportement des personnes devenait étrange. Sa mère ne montra aucun signe de réaction face à la question, elle ne réagissait jamais, comme elle ne parlait plus depuis quelques années seulement, d’après la grand-mère de Lilly. Sa mère ne cessait de regarder par la fenêtre, elle regardait encore et encore, donnant l’impression qu’elle espérait quelque chose, ou quelqu’un, tout comme Lilly qui à chaque fois parlait à sa mère dans l’espoir qu’un jour, elle lui adresse quelques mots.

Et elle grandit ainsi ~

Sa mère décéda durant l’année de ces 8 ans de sa dépression. Trop jeune sans doute, Lilly ne comprit pas la douleur de sa grand-mère, croyant qu’un jour, elle allait la retrouver et qu’avec un sourire, sa mère lui dirait qu’elle l’aime. Mieux encore, la petite fille pu reprendre goût à la vie sans voir sa mère qui jour après jour se laissait mourir sur sa chaise, devant sa fenêtre. Pourtant, elle lui manquait, elle lui manquait terriblement, et c’est ce qui lui fit réaliser qu’elle n’avait pas non plus de père, comme tous les enfants de son âge.
« Mamie, il est où mon papa ? »
La réponse ne se fit pas attendre. Sa grand-mère se leva d’un bon de son vieux fauteuil, la menaça de ne plus jamais parler de lui avant de la frapper aussi violemment qu’elle le pouvait pendant bien trop longtemps, déchaînant toute sa colère, toute sa haine sur sa petite fille qui n’aurait pas dû naître. C’était la première fois, première fois qu’elle voyait sa grand-mère dans un tel état, première fois que Lilly pleurait, première foi que les sentiments de ses deux personnes renfermées sur elles-mêmes s’exprimaient car, plus que des larmes de douleurs, de colères ou de hontes pour cette action tabous, des larmes de détresses et de souffrances, pour toutes ces années passées dans le silence, ressurgirent.
Sa grand-mère s’en alla en courant. Des villageois la découvrirent quelques jours après, alors que Lilly s’était réfugiée chez des amis, morte suicidée. Le jour-même, elle reçut une étrange enveloppe alors qu’elle rentrait faire ses valises. Elle suivit les instructions écrites dessus avant de passer sa dernière nuit dans cette maison remplit de souvenir puis…

Une nouvelle vie commença ~

Voilà cinq ans que la jeune adolescente vit sur l’île. Elle ne pourra jamais effacer son passé, seulement vivre avec alors qu’elle grandit et comprend son histoire. Quelqu’un lui a dit une fois qu’avec le temps, même les douleurs les plus atroces disparaissent. Alors elle attend et profite de chaque instants que dieu lui a accordé malgré les doutes et les questions sans réponses…

• DERRIERE L'ECRAN •