Physiquement, Sanjy semble tout droit sorti d'un rêve auquel on ne voudrait jamais se réveiller car, elle a vraiment tout pour elle. La demoiselle possède un visage de poupée bien ciselé et une belle peau blanche et douce. De magnifiques yeux verts s'ajoutent à cette figure d'ange. Ces pupilles sont très expressives et elles sont entourées de longs cils qui augmentent encore fortement l'intensité de leurs couleurs émeraude. Elle a un visage très souriant et à la fois mélancolique. Sa longue chevelure noire, d'une douceur incroyable, encadre parfaitement son joli minois. Sanjy ne les attachent pour ainsi dire jamais sauf quand ils la gênent dans ses mouvements. Celle-ci aime prendre soin de son corps et de ses cheveux qu'elles chouchoutent souvent.

.Sa voix est très claire et très douce, malgré le fait que l'adolescente ne saches absolument pas chanter. Du haut de son mètre 70, la jeune fille arbore une taille fine aux courbes quasi-parfaites, elle ne pèse pas plus de 50 Kg. Sanjy a de longs bras et des mains aux longs doigts fins et délicats.

Sanjy arborant des courbes casiment parfaites peut facilement se permettre de porter toutes sortes de tenue, or nous verrons le plus souvent la demoiselle dans des vètements de style "vingtages". Celle-ci se classerais plutôt dans celles qui réinventent que celles qui innovent. Elle ne semble pas se reconnaitre dans les autres jeunes filles exhibant leurs formes en portant des tenues légères. Et pour finir, pour accessoiriser tous ses vètements, elle y ajoute de nombreux bijoux tell que vieilles bagues avec un volume important et des colliers du même style que les chapelets.

Enfin, la demoiselle donne une impression d'ensemble assez noble, ne montrant pas du tout ses origines des bas-quartier.

Sanjy est une jeune fille qu'on pourrait décrire d'assez introvertie. De nature timide, sans l'être pour autant énormément, la demoiselle ne va jamais aisément vers les autres. C'est ainsi qu'à l'orphelinat, elle n'a jamais eu une masse d'amis et cela depuis sa plus tendre enfance. Préférant la solitude, cela lui a permis d'apprendre seule la lecture, ce qui a fait de Sanjy une jeune fille particulièrement cultivée pour ses origines modestes.

Les rares personnes pouvant dire avoir fait partie à un moment de l'entourage de la demoiselle pourrait la décrire de calme, souriante, apaisante ; un vrai rayon de soleil sans pour autant être niaise. L'orpheline, malgré son appartenance au bas-quartier ne semble n'avoir jamais perdu son innocence de jeune fille, mais ce n'est qu'apparence. Des expressions de tendresse plutôt tactile montre qu'elle peut s'avérer être un fort pilier pour son prochain. Sa grande générosité fait quelle insiste toujours pour aider ceux dans le besoin, ne supportant pas la tristesse. Cette même tristesse qu'elle essaie toujours de dissimuler ; c'est une jeune fille fort mystérieuse.

Sanjy a déjà vu l'enfer de près. Elle en a frôlé les portes et la demoiselle a bien du mal à se reconstruire. Avant elle avait une grande fierté, un amour propre que les problèmes de la vie n'avait jamais réussi à engloutir. Mais maintenant elle serait prête à céder à la pitié de n'importe quels individus et en compensation retomber dans ce même calvaire dont l'adolescente avait déjà été libérée ; la demoiselle peut rendre ainsi n'importe quelles « services » à n'importe qui.

Par une nuit d'hiver, où les abondants flocons de neige d'une blancheur immaculée se posaient délicatement sur les toits en tuiles de toutes les petites maisonnettes des environs, dans un village au coeur de la Roumanie, fut recueillis la petite Sanjy âgée de quelques mois à ce moment-là. La demoiselle avait été abandonnée au pas de la porte de l'orphelinat « Hellsing », dont le nom rappelé sans y faire référence les légendes sur la petite ville de Transylvanie.

Aucun papier sur elle, seulement une chaude couverture et les vêtements qu'elle portait sur elle ; la jeune fille fut une inconnue, sans famille et sans origine dès son plus jeune âge.

La bonne femme tenant ce refuge avait toujours rêvé de voyager dans le monde, plus précisément dans les pays tropicales, c'est pourquoi elle attribua à sa nouvelle protégée ce prénom malgache qui avait l'air d'avoir une signification particulière pour elle.

Pourtant, nous étions dans une période où après la révolution contre le régime communiste, le pays avait du mal à se reconstruire. La misère gagna les alentours du village, seuls les paysans semblaient épargnés par cette crise. Cela eut pour conséquence d'entrainer une inflation d'abandons de nouveaux-nés, ce qui fit que l'orphelinat fut bientôt submergé. Le tenante n'avait pas le coeur de les laisser à leurs triste sorts, or les fonds donnés par le gouvernement ne fut bientôt plus nécessaires. En quelques années la maison « Hellsing » tombant dans la pauvreté la plus totale et cette trop généreuse femme enchaîna par une dépression et sombra dans l'alcool. Les enfants étaient laissés à leurs tristes sorts, se retrouvant rapidement dans la rue à mendier et à commettre des vols plus ou moins importants.

Étrangement, Sanjy ne préféra pas suivre le mouvement des autres gamins et ainsi resta aux côtés de sa bienfaitrice. La vieille dame lui répétait chaque jour les mêmes paroles :

_ « Ma Sanjy, ma petite, dieu sait comment je suis désolé, la bonté n'a pas de place dans ce monde cruel. J'ai été trop bonne et le seigneur ma punit. Que je regrette ma bêtise d'antan, que je regrette. Tu peux le croire Sanjy, si un jour je pourrais rattraper mon erreur, si le tout puissant me le permet, je donnerais n'importe quoi. »

Après avoir fini sa phrase elle demandait toujours à la demoiselle de quitter la pièce pour la laisser se reposer un peu. Le « mon erreur » faisait sans doute référence à tous ces enfants. Elle qui les avait considéré comme ses propres petits, maintenant les voyait comme des ratures sur son cahier qui avait toujours été si propre, le mauvais sort avait détruit tout ce qui avait de bon en elle pour ne laisser que le vice.

Sanjy devint rapidement une très belle adolescente, avec une tell grâce naturelle, comme si elle sortait des classes supérieur, que tout le monde regardait. Ces camarades, avant si distant à cause de son caractère un peu introvertie et de sa volonté de savoir, se battait pour ses faveurs. Même si, contrairement à eux, l'adolescente brune n'avait rien perdu de son innocence. Or c'est « cette grâce » qui fut l'élément déclencheur de son calvaire.

Dans cette crise qui toucha toute l'ancienne URSS, la noblesse avait été bien évidemment était épargnée. C'est ainsi qu'elle décida de profiter de ces circonstances pour retrouver un peu de leurs prestiges d'antan, celui qu'avec les temps modernes, ils avaient perdu. Le baron Conciu en fit parti.

Comme beaucoup, il versa des fonds importants à multiples orphelinats dont la maison « Hellsing ». Il annonça qu'il ferait bénéficier tout ces enfants d'une éducation et d'un projet d'orientation stable en Europe de l'Ouest ; c'est pourquoi il devint « l'ami du peuple » de la région. Ensuite le baron enchaîna par des visites symboliques de tous les établissements à qui il avait fait don. C'est durant la journée où il fut reçut chez les « Hellsing » qu'il tombant sur la délicieuse Sanjy, l'homme en fut de suite subjugué : il l'a voulait et il l'aurait.

A 15 ans l'adolescente fut vendue sans aucun état d'âme par la tenante de l'orphelinat. La jeune fille eut beau pleurer, supplier et même demander grâce, la vieille femme qu'elle avait toujours considérée comme sa propre mère venait de la léguer au diable. Pourtant, elle l'avait dit, elle le répétait tous les jours, « si un jour je pourrais rattraper mon erreur, si le tout puissant me le permet, je donnerais n'importe quoi. », mais ce n'était pas le tout puissant qui lui avait envoyé une aide, c'était Satan, ce que découvrit Sanjy à ces dépends bien assez tôt.

Monsieur Conciu affichait toujours un sourire aimable et une oreille attentive aux gens du peuple ; or ce n'était qu'une façade. En vérité, dans ces villages il ne voyait que des foules sordides qui se vautraient sous ses yeux dans des plaisirs sans intérêt, buvant de l'alcool bon marché, s'insultant entre eux et luttant malgré tout pour sortir de leurs caniveaux. Pour lui il n'avait rien de plus horrible que ce ramassis de parasites, nés dans les classes populaires, tentant d'oublier qu'ils ne sont rien d'autres que des larves.
Pendant une année, il fit passer Sanjy pour sa fille adoptive et exhiba « sa chose » à toutes les soirées mondaines. La demoiselle était sous ses ordres, un esclaves dont il enleva toute envie de lui résister en abusant d'elle, en la torturant de toutes les manières possibles. Elle n'avait plus la moindre parcelle de fierté. Pour lui enlever toute idée de fuite de son esprit il la droguait et lui fit mettre un collier de fer qui lui comprimait les cordes vocales et ainsi l'empêchait de parler. Et pour finir, pensant que la malheureuse ne savait pas lire, il la chargeait de remettre plusieurs lettres importantes à d'étranges destinataires.

L'année qui suivie, il eut une infiltration dans le réseau du baron. Celui-ci fut arrêté et même son argent ne put le sauver de la peine à perpétuité. En effet, le détective qui s'était fait engager chez le riche noble découvrit qu'en vérité les enfants de l'orphelinat n'avaient pas été envoyé dans des pays étrangers comme convenu, mais ils avaient été tous assassinés comme des animaux puis leurs corps avaient été vendus aux trafics d'organes. Tous ces camarades étaient morts, ce n'était pas humain. Cela faisait bien longtemps que Sanjy avait découvert la tragédie grâce aux lettres, ce qui lui fit perdre le peu d'espoir qu'il pouvait rester au fond de son coeur.

Après l'arrestation du baron, l'adolescente fut confiée à un institut de banlieue pour troubles psychologiques. Ce monde est tellement corrompu que des enfants comme elles sombrent dans le désespoir, il n'y avait plus qu'à prier pour que la demoiselle oublie ce cauchemar et qu'elle retrouve sa gaieté d'antan.

Mais la jeune fille quitta prématurément l'établissement où elle avait été confiée à la recherche d'un nouveau maître.

Chez un de ses bourreaux elle reçut la lettre.

Quelqu'un ayant vu les ténèbres de près serait-il capable de retrouver le chemin de la lumière un jour ? Jusqu'à maintenant, la demoiselle avait prouvé que c'était impossible dans ce monde actuel, mais qu'en sera-t-il d'un autre monde qui serait dépourvut d'adulte ?

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