Un lait, un sucre ♥ (Pv avec Avery)

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Il y a à peine quelques jours que je suis ici et je sais déjà ou se trouve la sandwicherie. Bon faut dire aussi que mon estomac m'a souvent obligée à y venir. À ma grande joie, je fus rapidement arrivée. J'admira quelque seconde l'insigne avant de m’engouffrer dans la sandwicherie. Lorsque j'y entra je regarda les personnes qui y étaient. Je vis un couple d'amoureux, une adolescente qui comptait son argent, une gamine qui commandait. Je ne m'étais pas encore habituée à ne voir aucun adulte plus vieux que vingt ans ici.

Je soupira. Je m'avança un peu dans la sandwicherie en observant les tables. J'en cherchais une de libre. Mais je ne vis pas une table de libre. Je soupira de nouveau. Où pourrais-je bien manger ? Plus loin, je vis une table libre. Elle était près de la fenêtre en plus. J'y accouru de mon plus vite. Je m'assis à la table et posa ma veste sur une chaise. Je me leva, puis je pris le direction du comptoir pour commander mon sandwiche. Lorsque j'arriva enfin devant le comptoir. Mon enfin laisse montrer à quel point il me fut ardu de m'y rendre. En effet, deux gamins avaient tourné autour de moi pendant deux minutes. L'un d'eux aimait se faire briller. L'enfant brillant fit faire une chute à l'autre. J'avais finalement réussi à m’extirper de là, mais j'étais maintenant fâchée d'avoir ainsi perdu mon précieux temps de tête à tête avec mon sandwich.

Lorsque j'eue réussis à arriver au comptoir un garçon roux. Sa peau était très pâle, je cru d'abord qu'il était un vampire. Au point où j'en étais, pourquoi pas hein ? Je le détailla un peu plus. Ses yeux étaient vert presque turquoise et ils étaient en amende. Je regarda sa coiffure. Plutôt ébouriffée si je puis me permettre. Personnellement, vampire ou pas, je le trouvais assez mignon. Crotte ! J'en reviens pas ! Depuis quand je regarde comme ça les gens ?

Bon, aller, on concentre sur le menu. Pendant que le garçon roux passait commande, je ne mis à pensé aux contes de fées. Les princesses et leur sublime carrosse royal étant secourues par leur prince charmant ... Bon finalement ... Je vais devenir cinglée si je reste trop longtemps ici ...

La caissière me regarda, lorsqu'elle eut fini avec le rouquin qui attendait son repas, et me demanda ce que je voulais. Je la regarda et lui dit en souriant que je prendrais bien un sous-marin aux boulettes de viandes, comme au Subway.

Soudain je commença à songer à la stupidité dont je faisais preuve si souvent. Bien sûr je n'étais pas stupide, mais c'était comme un carapace pour moi. Nahh on n'y repense plus !

La caissière me dit le prix et je lui paya. J'attendis de recevoir mon sous-marin avec le rouquin ...

Invité

Ce qui est bien avec Esplumoir, c’est que ses habitants n’ont rien à faire. Bien sûr, il y avait l’économie à faire tourner, mais à part le travaille, chacun est libre de faire ce qu’il lui plait. La journée avait réellement débutée vers onze heures, le gamin s’était difficilement levé, s’était rapidement –et c’est cas de le dire- changé et avait opté pour un t-shirt bleu marine, sans motif quelconque. Et d’une paire de pantalon court. Même si ces temps-ci le temps était vachement frisquet. Pas le temps de soigner sa coiffure, il avait enfilé une veste et était sortit. Malheureusement, quand on s’appelle Avery, on n’a souvent aucune idée du lieu où l’on s’en va. Mais aujourd’hui était son jour de chance, son ventre réclamait des aliments. Pourquoi ne pas aller prendre un truc et s’étendre sur la table du café, avait-il songé avant de se dirigé, lentement, mais sûrement vers la petite cafet’ du coin. Un de ses endroits privilégié. La bouffe était bonne et coupait réellement la faim.

Pour une fois motivé, il tâcha de se rappeler son itinéraire. Hm, donc la cafet’ était-ce à droite ou à gauche ? Était-ce en bas ou en haut de la rue ? D’habitude, il vivait en harmonie avec son manque d’orientation. Mais pas quand il crevait de faim. Mains dans les poches chaleureuses de sa veste, il décida qu’au finale, qu’importe le trajet, il se rendra au lieu prévu. Aujourd’hui devait être son jour de chance, car cela lui prit qu’une demi heure pour trouver le petit café. Il sourit intérieurement, fier de son exploit. La petite clochette sonna, annonçant la venue d’un nouveau client. Oh bon sang, la file était énorme. Il devait y avoir au moins cinq personnes devant lui… Bah, il avait tout son temps. Des amoureux partageaient une boisson à deux. La vie de couple semblait sympathique. Plus loin, d’autres personnes vivaient leur vie. Cinq minutes passèrent. Un client de servie. Restait que quatre. Un autre cinq minutes de volatilisé, une cliente contente. Et ainsi de suite. À ce rythme, toutes les tables allaient être comblées. Ô calomnie, si les gens pouvaient simplement commander et partir.

Finalement, il ne resta qu’une fille devant lui. Pas trop tôt. La clochette retentie une nouvelle fois. Une nouvelle cliente. Décidément, ne plus fréquenter un café sur l’heure de pointe. La jeune fille, il lui jeta un bref coup d’œil avant de retourner à sa commande. C’était enfin son tour.

« Bienvenue à la petite cafet’ du coin, qu'allez-vous commander?, demanda la caissière, sourire commercial aux lèvres. »

Oh, c’est vrai ça, qu’allait-il prendre ? Il se botta mentalement pour ne pas avoir pensé à regarder le menu.

« Euhm. N’importe quel sandwich ? Coup d’œil surpris venant de l’employée. Son regard en disait long. Et un chocolat chaud et un… n’importe quel dessert ? »

Une fois la commande accomplie et l’argent remis, le gamin prit le cabaret qui contenait ses affaires et tourna les talons pour trouver une table. Oh, pas de chance, Toutes les tables étaient prises. Sauf… une. Il y alla, posa son plateau et ôta sa veste et l’adossa au dossier de sa chaise.

« Oh… poise, il y a déjà quelqu’un, remarqua-t-il tout en s’assoyant sur la chaise. Ce n’est pas si pire… Espérons au moins que la personne ne me chasse pas. »

La personne, qui était la fille châtaine qui était derrière lui, était la détentrice de la table. Levant les yeux vers elle, le gamin se contenta de marmonner :

« Il n’y a pas d’autre table. J’espère que ça ne t’ennuie pas ? »

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Donc, lorsque la sympathique caissière me donna mon sous-marin, je me dirigea vers ma table. Enfin, j'allais déguster mon délicieux sous-marin. J'en salivais déjà. Lorsque j'arriva à ma table, le garçon roux qui avait passer commande avant moi. Je lui souris. Je comprenais que ce garçon n'ai pas de table, donc ça ne me dérangeais pas du tout de l'avoir à ma table. En plus, j'aurai quelqu'un avec qui parler. Du moins, si se n'était pas le genre de garçon qui refusait qu'on lui adresse la parole.

"- Il n’y a pas d’autre table. J’espère que ça ne t’ennuie pas ?
-Non pas du tout !"

Je m'asseyais sur l'autre chaise. Pour l'instant, le garçon semblait être normal. Il ne semblait pas froid ou survolté. en le regardant de nouveau, je vis qu'il était très mince. Personnellement, il était à la limite entre être mince et être maigre. Son visage était plutôt ovale et ses traits standards. Après avoir tenté de mémorisé le plus possible son visage, je me suis penchée sur mon sous-marin. Mon estomac criait à la famine. Je dû donc me résoudre à manger mon sous-marin aux boulettes de viande à la Subway.

Je mordis donc dans mon sous-marin avec entrain. Qu'est-ce que ça me manquait les repas avec maman au Subway ou au Haver's. Tout me maquait, ma mère, mon frère hyperactif, ma jumelle, ma belle mère du côté de ma mère, mon drogué de père. Il n'y avait pas un point de on ancienne vie que ne me manquait pas.

J'arrêta de mangé. Je posa, ensuite, mon sous-marin sur mon plateau. Si je continuais ainsi, j'allais me mettre à déprimer. Je reporta de nouveau mon attention sur le garçon devant moi. Il semblait avoir entre quinze et dix-sept ans. Donc, il semblait être dans le même groupe d'âge que moi.

"-Donc, euh... Je m'appelle Kari Rose ! Enchantée de faire votre connaissance ! "

J'avais hésité sur ce que je pouvais bien lui dire. La chose qui m'avait paru la plus logique était de me présenter. Peut-être en ferait-il de même. S'il se présentait, c'est qu'à quelque part c'est qu'engager la conversation avec moi ne lui dérangerait pas vraiment. À moins qu'il ne se présente de mauvaise grâce...

Je soupira. Tout semblait difficile tout d'un coup. La vie n'était pas facile ici pour moi du moins. Recommencer à zéro. Ne connaître personne au sein d'une commuté si ... étrange ? Non, plus sérieusement, je repris mon sous-marin et recommença à manger, attendant de voir sa réponse.

Vraiment, ils étaient bons ces sous-marins à la boulette de viandes ! Je donna un regard rapide vers la fenêtre. Rien de bien plus passionnant que mon sous-marin. Une question me brûlait les lèvres et je ne pus m'empêcher de lui poser :

"- Euh ... Je veux pas paraître étrange, mais, es-tu un vampire ? Je dis ça parce que ton teint est vraiment pâle ! "

Voilà, c'était dit, mais j'avais peur de le vexé. Je souhaita qu'il ne prenne pas mal.

Invité

Ça ne lui dérangeait pas. Tant mieux, le gamin n’aurait pas bougé de son siège ; toutes les tables occupées, son repas déjà posé et entreprendre des démarches pour se trouver une autre table aurait été des plus pénibles. Bref, elle prit siège face à lui. Mine de rien, les gens autours pouvaient penser qu’ils étaient un couple simplement venue déguster de la bonne bouffe, mais non, ils n’étaient que deux individus réunis par le destin. La châtaine ne sembla pas presser de prendre la parole. Tombe bien, lui non plus. Il souleva sa tasse de chocolat chaud, la huma et la porta à ses lèvres. Ô délicieuse arôme ! Personne au monde ne faisait d’aussi bon chocolat que la petite cafet’ du coin. Enfin, c’était selon lui et selon le fait qu’il avait zéro expérience culinaire. En redéposant sa tasse, il zieuta brièvement les agissements de la demoiselle. Sous-marin aux boulettes de viande, hein ? Comme ça lui rappelait des souvenirs. Ah, l’Amérique. Ah, tentative désespérée pour échapper à un paternel cinglé. Ces pensées, un peu loufoque, provoquèrent un sourire plus ou moins attardé. Oh, comme il avait l’air con, sourire comme ça, en présence d’une demoiselle à l’allure aussi réservée. Si ça se trouvait, les clients aux alentours -une chance qu’ils étaient là, eux- penseraient qu’il avait des idées douteuses en tête.

Finalement, elle brisa la glace. Son court prénom faisait un étrange contraste avec le sien. Même que le rouquin avait mentalement calculé qu’il –le nom de la fille- entrait au moins trois fois dans le sien.

« Avery Swallowtail… bredouilla-t-il. Non, pas que la dénommée Kari était ennuyante, il essayait seulement de se souvenir de la procédure. « Dire son vrai prénom et nom de code ». "Hummingbird" est mon nom de code. Enchanté aussi. »

Visiblement incertain sur la marche à suivre. Au pire, s’il avait gaffé, personne ne le saurait. Av’ avait hésité entre rajouter son nom du milieu, mais se dit qu’un prénom devait bien être assez. Ne sachant pas quoi ajouter d’autre, il n’ajouta rien. Soupir de la part de Kari. Était-il à ce point si ennuyeux ? À vrai dire, il n’en doutait même pas. Il reprit son mug pour se réchauffer les mains. Tout le monde vaguait à ses occupations. Scrutant la pièce comme il le faisait, il aperçu qu’il était assis côte à côte avec un des ses meilleurs amis ; la fenêtre. Bien que le temps soit frisquet, le soleil brillait. Ses minces rayons traversaient avec peine la vitre. Plusieurs trucs avaient un effet soporifique sur lui. Chaleur. Donc, pour espérer dormir un peu, il reprit une gorgée de son mug. C’est à ce moment que la fillette repris la parole. Et Jaime qui pensait qu’il était « random », il n’avait vraisemblablement jamais entendue parler de Kari. Comme une réaction en chaîne, le liquide, encore chaud dans sa bouche –il n’avait pas encore avalé-, sortie comme un spray, éclaboussant au passage la table immaculée, mais par chance, épargnant leur sandwich. Un… vampire disait-elle ? Le regard plus rond que perplexe, il dit :

« Euh… Je n’en ai aucune idée. Attends, je vais vérifier. Sur ce, il se leva, sous les regards abasourdis des clients, se tourna vers la fenêtre et exposa son bras sous le faible rayon lumineux. Rien ne se passa. Une minute passa. Puis deux. Enfin il se rassit, lâchant tout bonnement : nope, je ne brille pas. Je ne suis donc pas un vampire. »

Il réfléchit

« Oh, à moins que tu parles des « vrais » vampires. Tu sais, ceux qui fondent aux soleils, qui crèvent à l’ail et qui se dissous sous l’eau bénite ? Pause. Alors, non, je ne suis pas en vampire. Sinon, je ne serais qu’un tas de cendre sur les rues de Feather Road. Et puis, je ne serais pas ici, mais terré dans mon trou. »

Mais quelle explication! Enfin, 'fallait pas s'attendre à grand chose venant d'un type qui avait hésiter à prendre "Space Penguin" comme nom de code. Puis, se souvenant qu’il avait toujours un sous-marin mystère à sa disposition, il souleva le premier pain. Pain, tomate, salade, fromage, mayonnaise et puis pain. Basique, quoi. Il poussa donc son plat vers la jeune fille qui avait l’air affamer.

« Cadeau. »

Puis, il trempa son dessert surprise, qui au final était deux cookies aux noix de macadam, dans le reste de chocolat chaud qui lui restait.

« Tu es nouvelle, non ?»

Invité

Il dit s'appeler Avery Swallowtail. Il ajouta son nom de code. Je savais bien que j'oubliais quelque chose ! Mon nom de code. Pourquoi n'y ai-je pas pensé ? Bon de toute façon ça me ressemblait bien d'oublier de dire des trucs aussi capitaux. J'inspira puis j'expira un bon coup. C'était quoi déjà mon nom de code ? Ah oui, c'est vrai ! C'était Little Purple Leaf. J'ajouta, vraiment pas fort :

"- Désolée ... J'ai oublié de te dire mon nom de code ... Moi c'est Little Purple Leaf ..."

J'avais rougis par la honte d'oublier quelque chose de si important. Je fus si surprise lorsqu'il répondit à ma question, à savoir s'il était un vampire. Il me dit qu'il ne savait et qu'il allait vérifier. J'eu un frisson le long de ma colonne en attendant de voir comment il vérifierait s'il était oui ou non un vampire. Il se leva, attirant ainsi le regard de quelques client abasourdis. Il exposa son bras à la faible lumière du Soleil.

Il resta comme ça pendant deux minutes. Plutôt étrange. Il se rassit, me disant qu'il ne l'était pas, puisqu'il ne brillait pas. Donc je doit en déduire qu'il connaissait Twilight. Bon qui ne connaissait pas Twilight, cette série de romans sur l'histoire d'amour d'une fille normale et d'un vampire végétarien ?

Ensuite, il sembla réfléchir. Avery, quel drôle de nom tout de même, parla des vrai vampires, ceux que l'on désintègre avec de l'eau bénites, qui meure lorsqu'il y a de l'ail et qui brûle au Soleil. Le garçon roux dit qu'il n'en pas un, sinon il serait un tas de cendre depuis long temps. Swallowtail dit également que si c'était le cas, il ne serait pas là, mais caché dans son trou. Face à cette réplique je souris. Ce garçon pouvait vraiment être drôle.

Le rouquin regarda ce que contenait son sous-marin. Il n'eut pas vraiment de démonstration qui prouvait qu'il aimait son contenu ou non. Aucun sourire, aucune grimace. Puis il poussa son assiette vers moi. Il dit :

"- Cadeau"

Je le regarda d'abord surprise. Avery s'était acheté un sous-marin pour ne pas le manger. Vraiment étrange. J'allais pour répliquer qu'il devait manger et que se serait mieux pour ainsi. Mais, avant que j'eue ouvert la bouche, le jeune Swallowtail me demanda si j'étais nouvelle.

"-Je suis effectivement nouvelle ici. C'est vraiment étrange ... cette île me donne la chaire de poule, je veux dire que l'île est séparée en quartier et qu'il n'est pas conseillé d'aller voir un autre que le sien si l'on veut pas être blessé. En plus tout le monde ici à un pouvoir ! Une plume ! J'ai l'impression que le mienne ne sert pas à grand chose. J'ai une plume sur le maniement d'arme à feu accru. Oh et en y pensant ! Quel est ta plume toi ?"

Bon j'ai parlé peut-être un peu trop. Voilà ce qui arrivait lorsque j'était gênée, ou encore perdue. Je commençais à parler pour ne rien dire du tout en fait. Plutôt énervant. Ça ne m'étonnerais pas que le garçon roux me regarde et me dise de me taire. Je soupira puis me remis à manger mon sous-marin aux boulettes de viandes.

Invité

Le cookie commençait à prendre une forme flasque et dégoutante. Il était à deux doigts de ce désintégrer. Avant que ce désastre ne puisse sombrer dans les profondeurs de la tasse, le gamin l’engouffra, sans mot dire. Écoutant passivement le court récit de la jeune demoiselle. Ô Esplumoir, cette île. Posant son coudre sur la table, il appuya son menton contre sa main, dégustant son désert tout en zieutant son sous-marin intouché. Peut-être qu’elle ne le voulait pas en fin de compte. Et si elle n’en voulait réellement pas, il pensa le manger après son désert. Après, la seule existence de ce sous-marin se résumait à une lâche tentative d’économiser de l’argent. Surtout si on savait que si on l’achetait, on obtenait gratuitement la boisson et le dessert à moitié prix.

Lâchant son introspective sur sa nourriture, il se concentra de nouveau sur la demoiselle. À vrai dire, il n’avait aucune idée de comment réagir avec des nouveaux venus. Est-ce que dire « bienvenue » serait là bonne chose ? Elle posait beaucoup de question. Avait-elle au moins passé à la mairie ? Devait-il répondre à ses questions ?

« Oh, tu penses qu’Esplumoir est effrayant ? C’est un point de vue à prendre en considération, jugea-t-il pensivement en sirotant son mug. Elle avait dit quoi déjà ? Les quartiers ? En réalité. Ce n’est pas comme ça. Là, on est juste en guerre… »

Dire qu’il lui avait fallut une excursion en forêt pour s’en apercevoir. Kari avait aussi mentionné les plumes. Ah bon, elle trouvait ça bizarre d’avoir un don, une plume ? Normalement, tout le monde se réjouissait, car dans le « vrai » monde, on ne pouvait pas faire comme Cyclope et de faire brûler les trucs juste en les regardant avec des yeux laser. Puis elle se plaignit d’avoir une plume inutile. Swallowtail avait un ardent intérêt pour celles-ci. Lui-même en ayant une. Et de son avis, faire des trucs simples et anodins comme bouffer n’importe quoi ou transformer les trucs en or beaucoup plus intéressant que de contrôler la foudre ou je ne sais quoi. S’attendant à un truc énorme, son intérêt faiblit lorsqu’il avait entendu le nom de la plume. Maniement d’arme à feu accru. Et missy trouvait ça inutile. Genre. Avec ça, tu peux manier un AK 45 comme un Dieu sans même en avoir jamais vue. Tu peux tuer les gens avec une balle. Et elle avait le culot de trouver cela inutile. Mais bon sang, que penserait-elle lorsqu’elle entendrait le nom de la plume du gamin ? Si la plume de missy était si inutile, la sienne devait être l’apogée du pathétisme. Il continua de siroter tranquillement son chocolat, bientôt il en aurait plus. Il soupira.

« Changement de fringue à volonté. C’est ma plume. C’est hypra pratique lorsqu’il pleut. »

Le regard las –non, elle l’emmerdait pas, juste qu’il était un peu fatigué- il finit par glousser de rire. Non, pas un « ha ha ha, je ris de toi », mais un « oh, je vois et tu dis que ta plume est inutile ». Avery trempa son dernier cookie nonchalamment dans ce qu’il lui restait de liquide. Par manque d’intérêt, il laissa sa prise choir dans la tasse.

« Oh fait, si tu ne veux pas de mon sous-marin, ce n’est pas grave, hein… Lança-t-il tout ouvertement, levant les yeux au plafond pour ensuite les diriger vers la jeune fille. Bref, que comptes-tu faire après ton casse-croute, Little Purple Leaf ? Pause. Puisque tu es nouvelle, j’imagine que je pourrais faire l’effort de t’aider. Enfin, encore est-il que ce n’est qu’une proposition. »

Silence.

« Au pire, tu peux simplement poser des questions sur n’importe quoi, la guerre, les quartiers, vraiment n’importe quoi… et j’essaierais de te répondre du mieux de mes connaissances ? Histoire de taper la discutions. »

Avery regarda le contenue de sa tasse. Le cookie, maintenant tout fondu, avait une texture écœurante et difforme. En attendant la réponse de la missy, il débâtie intérieurement sur si oui ou non il allait boire cette mixture.

Invité

- Oh, tu penses qu’Esplumoir est effrayant ? C’est un point de vue à prendre en considération. Ce n’est pas comme ça. Là, on est juste en guerre…

Alors l'histoire était qu'en fait j'étais simplement arriver au mauvais moment sur l'île. J'attendai un peu, pour savoir si le garçon reprendrai ou non la parole. Et c'est ce qu'il fit, après avoir soupiré.

- Changement de fringue à volonté. C’est ma plume. C’est hypra pratique lorsqu’il pleut.

À son regard las, j'ai crus que je le décourageais ou même que je l'ennuyais. Je soupirai et bassai la tête découragée. Il gloussa de rire. Je ne savais pas comment l'interprêté. Se moquiat-il de moi ou même de ma plume ? Peut-être qu'il gloussait parce qu'il trouvait la situation ironique ? Je n'en savais rien. Je tenais tout de même à ce qu'il comprenne mon point de vu.

-Au moins, toi tu peux t'en sevir. J'ai pas d'arme à feu donc, pour l'instant, ma plume m'est totalement inutile ...
-Oh fait, si tu ne veux pas de mon sous-marin, ce n’est pas grave, hein… Bref, que comptes-tu faire après ton casse-croute, Little Purple Leaf ?

Il fit une pause. Je lui fit signe qu'il pouvait prendre le sous-marin.

-En fait, j'en sait rien.

- Puisque tu es nouvelle, j’imagine que je pourrais faire l’effort de t’aider. Enfin, encore est-il que ce n’est qu’une proposition.

Il se tut. Je ne dit pas un mot. Une silence s'installa avant qu'Avery ne reprenne.

- Au pire, tu peux simplement poser des questions sur n’importe quoi, la guerre, les quartiers, vraiment n’importe quoi… et j’essaierais de te répondre du mieux de mes connaissances ? Histoire de taper la discutions.
- Je te remercie, mais je n'ai pas vraiment de question pour l'instant ...

Je me tus me rappellant que j'avais effectivement une question. Je me doutais qu'il saurait y répondre, mais je m'y risquai tout de même.

-En fait si, mais je ne sais pas si tu serais capable de répondre ... Est-ce que tu sais où je peux me procurer un arme à feu ? Ahh oublie ! C'est rien c'est juste que ... En fait rien !

Je soupirai j'avais vraiment posé la question. Il allait sûrement se dire que j'étais pas très nette, mais si je voulais me servir de ma plume il faudrait m'en procurer une. J'avais un peu peur de sa réaction. J'étais habituer aux gens qui me rejettaient, au fait que personne n'aimait vraiment être en ma compagnie. Je voulais qu'ici, à Esplumoir, les choses soient différente. Pourtant, j'avais bien l'impression que les choses étaient bien mal partie.

Parce que, sérieusement, comment réagiriez-vous si une parfiate inconnue vous demandais où trouver des armes à feux ? Je suis certaine que vous la trouveriez folle. Non ?

Invité

Le truc, à l’apparence visqueux et totalement indigeste, dégageait une légère odeur sucrée. À la vue, on aurait dit qu’un type avait mastiqué, avalé, puis vomit dans la tasse. La mixture, nommons-là « Maggie », aurait pu faire vomir ses trippes à n’importe qui. Même si pourtant, ce n’était qu’un simple cookie fondu dans un fond de chocolat brulant. Plus ou moins absorbé par le charme flagrant de Maggie, le gamin arrêta net de contempler le semblant de vomissure pour porter un peu plus d’attention à la jeune demoiselle qui se tenait à sa table. Étant un peu amorphe, il ne savait pas trop comment réagir ; Kari avait baisé la tête et soupirer. Et dans sa logique, cela voulait qu’elle s’emmerde. Parce que. Quand une personne « normal » exécute ce mouvement, il n’y a rien de plus logique que d’assumer qu’elle s’emmerde. Kari insinua qu’il était chanceux de pouvoir utiliser sa plume. Si monsieur Swallowtail avait été en train de déguster Maggie, la mixture se serait aussitôt retrouvée plâtrée sur le blanc visage de la demoiselle. En d’autre mot, il aurait recraché sauvagement le contenu de sa bouche, tellement ce que la petite venait de dire le surprenait. Par chance, Maggie reposait encore dans le fond de la tasse, lui, s’étant seulement contenté d’hausser un sourcil.

« Attend, attend, tépavrémententr’ind’direqu’maplumeestmieux !?, lui cracha-t-il au visage, manquant de s'étrangler avec sa propre salive, carrément indigné par le propos carrément faux. »

Parce que ouais, entre tirer une balle comme un Dieu et changer de vêtement, le choix est vite fait. Et puis, une arme à feu, ça blesse. Ça tue. Ça te laisse un trou béant en plein milieux des yeux. Une arme à feu, ça trou l’cul. Comparé à ceci, sa plume, changer de fringue, était ridiculement ridicule et inoffensive. Et, par-dessus tout, ça attirait les fashionistas. Des bêtes assoiffées de mode qui… bouffe des vêtements matin et soir. Bref. Choisir entre la plume de madame et la sienne, c’était comme si on vous demandait de choisir entre un bijou et un rouleau de papier de toilette. La tension ayant descendu, elle lui fit signe qu’elle n’était pas intéressée par sa bouffe.

« Dommage, je connaissais des hobos qui se seraient battus pour l’avoir. »

Puis, parce que le silence semblait retomber et que monsieur était légèrement d’humeur à socialiser –et parce qu’en même temps, il aurait accomplie son devoir de bon citoyen, il lui demanda si elle avait des questions. Manque de bol, la fillette ne semblait pas être du type social, car elle repoussa gentiment son offre.

« Moins de travail, pensa-t-il en haussant les épaules. »

Comme quoi, il ne faut pas toujours se réjouir, elle lui posa une question qui le laissa perplexe. Rehaussant un sourcil, il la dévisagea longuement. Selon la formulation de sa phrase, il n’était pas obliger de répondre, mais n’ayant rien à faire, il décida de lui répondre le truc le plus logique:

« Bah. Dans un magasin ? Toute personne normale aurait couronné cette réponse d’une magnifique face palm. Puis, un truc lui vint en tête : au fait, comment sais-tu que tu as cette plume si tu n’as pas d’arme à feu ? ‘Me trompe peut-être, mais tu ne sembles pas… comment dire. En avoir déjà eu une. »

Posant ses deux mains sur la table, il se leva et alla chercher une cuillère en plastique au comptoir, puis revint poser son royal postérieur contre la fabrique du banc. Swallowtail posa son coude sur la table et appuya son menton contre sa main. Avec celle de libre, il mélangea Maggie qui commençait à se sentir froide et délaissée. Une fois mélangé, il gratta le fond de la tasse afin qu’il y ait un peu de mélange sur la cuillère et fourra le tout dans sa bouche. C’était moins écœurant au goût que ce que s’en avait l’air physiquement. Maggie goûtait le biscuit pâteux, chocolaté et froid. Rien de trop alarmant.

« T’en veux ? »

Invité

''- Attend, attend, tépavrémententr’ind’direqu’maplumeestmieux !? ''

J'eus un peu de mal à déchiffrer ce qu'il avait tenter de dire. Mais j'ai finis par comprndre, Je lui répondis avec un sourire qui voulait dire: ''Oui, c'est que je viens de dire''. Mon petit sourire insignifiant n'avait durer que deux trois secondes. Je ne savais pas quoi faire d'autre, après tout. Je dus retenir un autre soupire. Je trouvais tout ça un peu rigolo.

''-Dommage, je connaissais des hobos qui se seraient battus pour l’avoir.''

Je ne savais pas quoi dire. C'était sûrement vrai ce qu'il disait, mais je n'avais pas d'arme et donc, sans arme, ça sert à rien. Je voulais tellement servir à quelque chose, je voulais me distinguer, mais avec ma plume et sans arme c'était un peu inutile. J'étais inutile. Je sentis des larmes brûler mes yeux, mais je les ravalai du mieux que je le pus.

''-Bah. Dans un magasin ? au fait, comment sais-tu que tu as cette plume si tu n’as pas d’arme à feu ? ‘Me trompe peut-être, mais tu ne sembles pas… comment dire. En avoir déjà eu une. ''

Là, il m'en bouchait un coin. Je ne savais pas comment lui expliquer que lorsque j'étais arrivée sur l'île, un genre de souvenir m'avait ''rappelée'' que je savais faire ça. C'était étrange, très, très étrange. J'eus peur qu'il me prenne pour une folle si je lui servais cette réponse. Je tentai de réfléchir, mais je n'arrivais à rien. J'optai donc pour la franchise ...

''- Bah ... En fait ... Je sais pas comment l'expliquer. Quand je suis arrivée, je me suis comme ... souvenue si l'on peut dire. Je n'arrive pas à m'expliquer, comme ... Je sais pas ... Un sentiment ? Non en fait c'était pas ça ... ''

Je cherchais mes mots. Je me dis qu'il me trouverait étrange. Je regardai la fenêtre, mais je n'y trouvai rien d’intéressant. Je soupirai, puis je reportai mon attention sur Avery. Je le vis mangé un truc assez ... répugnant en apparence , ce qui devait être trompeur s'il le mangeait, non ?

''- T’en veux ?''

Je sentis un frisson me parcourir, mais je tentai de ne rien montrer. Je n'étais pas fan de biscuit devenu je sais pas trop quoi ... Je lui fis un petit sourire poli, gardant pour moi un regard dégoûté par le genre de biscuit.

''- Non merci pas la peine ... ''

Invité

De toute évidence, Kari n’était carrément pas intéressée par sa proposition. Qui aurait voulu de toute manière ? Haussant les épaules, il rapporta la cuillérée vers lui et la fourra aussitôt-presto dans sa bouche. Le contacte entre la moiteur de Maggie et sa langue l’avait fait frémir. Haussant un sourcil, il jugea rapidement si la première bouchée n’avait pas simplement été une illusion gustative. Et bien non, il n’y avait aucune différence de goût, sauf peut-être que la seconde était plus froide. Outre l’apparence de vomit, c’était sympathique comme goût. Jetant un œil dans le contenue de sa tasse, Avery constata qu’il en restait assez pour une dernière bouchée. Levant la tasse de façon à ce qu’il puisse continuer à voir le contenu, il gratta, à l’aide de sa cuillère, le reste de mixture. Tout en se faisant, il se remémora la réponse de sa jeune compagne.

Au final, elle ne savait pas comment elle avait découvert sa plume. Pour sa part, tout s’était déroulé sur la plage, un peu avant qu’il ait rencontré Akisa. Bref, il venait d’atterrir sur Esplumoir et il avait fait ce que tout Avery aurait fait, c'est-à-dire : rien. L’odeur de l’écume, l’odeur du sable, le soleil qui lui tapait sur la tête, ils avaient tous un effet soporifique sur sa personne. Assis en tailleur au beau milieu du sable, il avait fermé les yeux et avait pensé à quel point il aurait été confortable dans son pyjama bleu au motif de pingouins. La seconde d’après, il l’avait senti sur lui. Il avait ouvert les yeux en sursaut et avait constaté le changement. Bien sûr septique, il s’était pincé à mainte reprise et non, il ne rêvait pas : il portait bel et bien son pj’.

Un peu absent, il fini par finir de gratter le fond. À un tel point que le bruit du métal contre la céramique se faisait entendre. Déposant sa tasse, il soutint sa tête avec la main libre et fourra la dernière cuillérée dans sa bouche. Savourant sans trop savourer le goût sucré. Plaçant la cuillère, maintenant vide, dans sa tasse, il posa l’autre main sous sa tête, puis fixa Kari pensivement.

« Tu sais, peut-être qu’au fond, on a une plume qui colle à notre personnalité. Par exemple, moi, ma plume elle est un peu « lâche ». Je veux dire par là, que j’ai juste à penser à changer de vêtements et ça se fait tout seul. Sans effort. Quoique, le fait d’y penser est déjà un effort. Enfin, ma plume, elle me ressemble : on ne va pas se le cacher, je suis naturellement tire au flanc. Donc, ne pas avoir à changer de pantalon à chaque matin, ne pas avoir à changer de t-shirt, c’est comme une fleur. »

Un peu plus alerte, il continua son monologue :

« Pour toi, peut-être que tu chassais quand tu étais dans le « vrai » monde. Peut-être que tu as déjà tenu une arme. Peut-être que tu as déjà tiré sur quelqu’un. Ou possiblement, ajouta-t-il, un air malicieux plâtré sur le visage, que tu étais vulnérable et que tu as déjà vécu une agression où tu étais vraiment « hopeless », donc le ciel ou n’importe quoi a décidé de te renforcer.

Il marqua une brève pause. Ne préférant pas prendre de risque, il rajouta :

« Ne prend la dernière option au sérieux. Je blaguais. Puis, il fit craquer ses jointures tout en se levant. Booon, ce n’est pas tout ça, mais j’ai des heures de sommeil à rattraper. Je vais donc te laisser.»

Souriant pour la première fois en cette rencontre, il jeta un bref regard sur le sandwich intouché.

« Garder le, même si t’en veux pas, tu pourrais avoir un creux plus tard. Bonne après-midi, enfin, si on est l’après midi. »

Sur ce, il lui lança un dernier regard en agitant la main.

[Et c'est la fin pour moi ]

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''-Tu sais, peut-être qu’au fond, on a une plume qui colle à notre personnalité. Par exemple, moi, ma plume elle est un peu « lâche ». Je veux dire par là, que j’ai juste à penser à changer de vêtements et ça se fait tout seul. Sans effort. Quoique, le fait d’y penser est déjà un effort. Enfin, ma plume, elle me ressemble : on ne va pas se le cacher, je suis naturellement tire au flanc. Donc, ne pas avoir à changer de pantalon à chaque matin, ne pas avoir à changer de t-shirt, c’est comme une fleur.''

Je l'avais écouté. Je n'avais pas chercher à l’interrompre. Peut-être avait-il raison. Je fis un petit sourire timide. Ses propos piquait ma curiosité. C'était sûrement vrai. Ces sages paroles, si l'on peut le dire ainsi, me captivaient au plus haut point ! Mon sourire s'agrandit un peu plus à fur et mesure qu'il parlait.

''- Pour toi, peut-être que tu chassais quand tu étais dans le « vrai » monde. Peut-être que tu as déjà tenu une arme. Peut-être que tu as déjà tiré sur quelqu’un. ''

Lorsqu'il dit ces mots, je fis une grimace de désapprobation. J'étais trop ... Comment dire ? Sympathique ? Non, c'est pas ce mot ... Ah oui ! Je n'étais pas si violente que ça, tout de même. Je me ravisai, il ne me connaissait pas vraiment, donc, il ne pouvait pas savoir qui j'étais vraiment. Il ne connaissait pas mon passé et ne savait pas grand chose de moi, finalement ...

''-Ou possiblement que tu étais vulnérable et que tu as déjà vécu une agression où tu étais vraiment « hopeless », donc le ciel ou n’importe quoi a décidé de te renforcer. ''

Ces mots-là me firent l'effet d'une bombe. Je crus même revoir en flash tous ces instant où j'étais vulnérable, tout ces instants où je ne pouvait rien faire. Mon coeur se serra. Je dus ravaler des larmes. Des mots, des situations, des souvenirs remontaient me hanter. Je frissonnai. Je semblai me perdre un instant. Avery, ne devait savoir à quel point ses paroles étaient juste. J'avais perdu mon petit sourire, mais je me forçais à le montrer. Je me forçais sourire.
Bon, c'était pas super. Ces parole étaient peut-être dû au hasard, mais ... Il avait raison. C'était la seule chose dont j'étais sûre. J'avais l'impression que le monde tournait autour de moi que rien ne semblait stable. Mes repères semblaient s'effacer. Je sentais la peur remonter le long de mon échine. Je secouai doucement la tête. Ne pas me laisser m'enfoncer, c'est le passé, me suis-je dit. J'entendis à peine le :

''-Ne prend la dernière option au sérieux. Je blaguais. Booon, ce n’est pas tout ça, mais j’ai des heures de sommeil à rattraper. Je vais donc te laisser.''

Je relevai la tête. Les larmes au coin de mes yeux semblaient avoir établies domicile. Je lui fis un autre petit sourire, plus discret, plus effacer cette fois-ci. Je lui murmurai quelque chose qui semblait ressembler à : Ok,alors à une prochaine, Avery ... Mais je ne suis pas vraiment sûre si c'est vraiment ce que j'avais dit. Je notai qu'il souriait pour la première fois depuis le début de la rencontre. Jetant coup d'oeil ver le sandwich in-touché il dit :

''-Garder le, même si t’en veux pas, tu pourrais avoir un creux plus tard. Bonne après-midi, enfin, si on est l’après midi.''

Je refis un pâle sourire. On était bien l'après-midi. Du moins, je crois. Sa remarque m'avait un peu remonter le moral, mais pas tant que ça. Que dire ? Que faire ? Que penser ? J'optai pour un petit sourire qui se voulait plus ou moins rassurant et je lui dit, d'une semi-tremblotante, à mon malheur :

''-D'accord ! Merci ! Passe un bonne après-midi, ou plutôt, dors bien ! ''

La fin de ma phrase, je l'avait ajouté avec une semi-faux, semi- vrai. La situation m'amusait un peu. Je pris le sandwich et envoyai la main à Avery, avant de décidé de quitter la cafet' du coin.

[FINI !!]