Invité Invité
| Sujet: He's a Mad Child ~ Dim 1 Mai - 17:43 | |
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Nom : Stephenson.
Prénom :Hazel.
Nom de code :Burning Storm.
Âge :14 ans.
Nationalité :Américain.
Orientation sexuelle :Bisexuel.
Métier :Détective privé.
Plume souhaitée :Persuasion.
Plume attribuée :Sirène. Huhu .. Rien de tel que les chants hypnotiques.
Quartier :Bloody Lane.
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• CARACTERISTIQUES PHYSIQUES • Comment vous décrire ce gamin de quatorze ans. Hum..Tout d' abord je dirais qu' il est petit en taille, très petit même, mais ne vous y fiez pas, oui, oui, c' est qu' il est encore en pleine croissance. Et ne croyez pas non plus quer parce qu' il est petit, il n' as pas de muscles, c' est une idée héhontée. Sous ses membres d' apparences fines et diaphanes, se cachent des muscles assez puissants, à force d' avoir été battu, sa peau est devenue plus résistante aussi, et puis il s' est musclé pour ne plus subir de mauvaius traitements. Pour en revenir à son physique, sa peau est très blanche, laiteuse et diaphane. C' est étrange pour un Californien d' être si pâle. Celle-ci est également couvertes par endroits de cicatrices enciennes, reste des maltraitances qu' il s' infligeait autre fois. Son visage est fin, comme tout le reste, ses grands yeux bleus tiennent plus de la profondeur de l' ocean que de la nuit. Ils peuvent se faire glacés comme chaleureux, cela dépend de qui a le contrôle. Ses cheveux mi-longs lui retombent devant les yeux, et sont d' une blancheur surnaturelle. Surtout qu' on ne sait absolumernt pas de qui il les tient, ses parents ayant tous deux les cheveux foncés. Certains diront que c' était déjà un mauvais présage, dont sa "famille". Il excelle en sport, est plus tôt très agile et aime l' endurance, et surtout le tir à l' arc, il a donc une bonne condition physique, et est en parfaite santé, santé physique du moins.
• CARACTERISTIQUES PSYCHOLOGIQUES • Hazel..Gamin des plus étranges, allez savoir pourquoi ou comment ,déjà, il a hérité de ce prénom. Mais bon c' est un fait, il porte ce prénom spécial et de surcroît avec une grande fierté. Comme vous l' aurez deviné, le petit albinos croît que le monde lui appartient, du haut de ses treize ans. Naïf sans doute, dans un monde sans adulte, de croire à de pareil inepties, et pourtant il y croît. Comme un gamin heureux croirait à monde sans conflits, ou que le père Noël existe..Hahaha.. Laissez moi rire..Donc revenons en au caractère d' Hazel. Il est plus tôt autoritaire, oui, oui du haut de sa petite taille..mais étrangement, il arrive à se faire obéir, enfin pas toujours ou presque jamais. Mais ce qui est sur est que cet albinos est une vrai tête de mule, des comme lui vous n' en verrez pas souvent.. Il a toujours, toujours raison, et ce même s' il a tort.. Bah en fait, vous rendre taquiner est un de ses passe-temps favoris, hors mis le tire à l' arc ou le piano évidemment. C' est qu' il a de l' éducation ce petit. Ha oui, il a aussi cette manie des plus agaçante, qui est d' assouvir sa curiosité infinie, il fouine partout, même si c' est insupportable.. Hazel est donc peu socialisé..Le blandinet est aussi quelqu' un de légèrement narcissique sur le bords, enfin ça c' est comme tout le monde hein ? Non je me tais..Hors mis tous ces traits de personnalité assez désagréables, Zel' reste quelqu'un de très acceptable. Courageux, affectueux , qui se sacrifie volontiers, et qui malgré ses origines de gosse de riche n' hésite pas à se donner à fond dans tout ce qu' il fait. Il ne rechigne jamais sous l' effort physique..Il adore se vêtir de vêtements qu' il trouve grossiers ou typiquement du peuple, tenue qu' il qualifie de « camouflage ». Il aime passer inaperçu, se dissimuler, se cacher.. Il avait toujours été fasciné par les mystères et les secrets. Et malgré son jeune âge il n' est pas du tout un gamin et prendra tout de suite sa nouvelle situation très au sérieux, ainsi que ses études et son travail. Donc voilà Hazel en gros c' est un gamin courageux, affectueux, qui vous colle sans cesse, incompris, extraverti, vipère, intelligent et rusé, qui aime se faire passer pour un autre, et qui excelle en sports divers !
Alors ça c' est comme il était avant. Car comme certains le savent déjà pour l' avoir côtoyé, il est souvent parasité par un autre. Quelqu'un de froid, de manipulateur, de solitaire, d' extrêmement sadique et cruel. Il s' amuse de la douleur des autres, aime verser leur sang en offrande. Certains diraient que c' est un démon, d' autres, un ange à qui ont aurait arraché les ailes, plumes par plumes. Lorsqu' il vous dévisage avec ses yeux glacials et insistants, vous n' avez qu' un envie, celle de fuir loin de ce démon. Ce qu' il aime plus que tout est certainement ouvrir ses victimes, les disséquer, étudier. Si bien que la gamin prétentieux pourrait paraître angélique à côté de ce sombre démon. Le pire c' est que lorsqu' il prends possession du corps du gamin, il est dangereux, et décime son entourage, et blesse son corps. En général pendant ce temps, son coeur est muselé, enfermé dans un cage au barreaux d' aciers. Il n' y avait plus que son corps, aux mains d' un autre. Le gamin devait assister à tous ces actes odieux, sans pouvoir les influencer, étant un débile de témoin impuissant. Il ne serait probablement jamais assez fort pour même tenter de reprendre son propre corps. Il l' effraye, le terrorise. Le passe temps préféré du démon ? Se faire saigner sous les yeux de sa victime ( Hazel). Et puis il a aussi cette horrible manie de provoquer tout le monde, de chercher sans cesse le combat et l' adrénaline. En gros un gros merdeux. L' albinos naquit 11 décembre en Amérique, dans un hôpital luxueux de Californie. Sa mère était enceinte de jumeaux, et pourtant, il naquit tout seul. Ses parents étaient très tristes, eux qui attendaient des jumeaux dans la famille ducale. Enfin au moins il n' y aurait pas de problème d' héritage, le père avait essayé de s' en convaincre, même si c' était juste un moyen pour ne pas perdre la face devant sa famille. Ils élevèrent donc leurs fils en lui cachant l' effroyable vérité, même s' ils le haïssaient et devaient faire taire les langues de vipères. Très vite, ils s' étaient rendus compte que leurs fils, n' était pas un être normal. Le petit grandissait dans le meilleur cadre qui soit.. tout était sécurisé, il était entouré de parents aimants, et d' une tonne de domestiques qui exécutaient le moindre de ses désirs. Plus tard il bénéficierait des meilleurs précepteurs du pays, et de la meilleure éducation tant musicale, que culturelle et sportive, et pourtant, lui ne rêvait que de quitter les limites des terres de ses aïeuls. Il rêvait de sortir de sa tour d' ivoire pour découvrir le monde extérieur, il n' avait pas d' amis, pas de connaissances. Mais on le lui interdit, et c' est à cette époque que le gamin avait commencé à ressentir de choses étranges, comme s' il ne contrôlait plus son corps lui même. Dédoublement de personnalité? Ou pas..Mais il ne se sentait nullement responsable de ses actes. Un jour, une bonne l' avait cherché pendant de nombreuses heures, pour qu' il assiste à une leçon , elle l' avait retrouvé couvert de sang, la dépouille d' un chat ouverte sur la pelouse. Les yeux du petits étaient si foncés et voilés, que la fameuse nurse, s' était évanouie en croyant voir quelque réincarnation de démon, dans le corps de l' héritier. Ayant repris ses esprits, le petit était parti se cacher, et avait sangloté des heures durant. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. C' avait été comme si deux coeurs battaient en lui, deux perceptions, deux caractères pour un corps ? Depuis sa naissance, on l' avait toujours pris pour le vilain petit canard de la famille, étais-ce donc cela ? Doucement, le blandinet avait été happé par le sommeil, et y avait plongé avec délectation. Il était bien caché ici, dans cette cabane qu' il s' était construite, personne ne viendrait l' y chercher. Et en effet, personne ne l' y trouva. Il y resta caché très longtemps, il n' avait plus de force et n' osait revoir les siens de peur de se voir traiter de monstre, autant disparaître. Au bout de dix jours de recherche, on le retrouva tout de même, grâce aux chiens. Il était très maigre et si affaibli, qu' il n' avait pas trouvé la force d' ouvrir les yeux, mais des larmes avaient roulé le long de ses joues pâles.
Après cet incident, il avait été interné à l' hôpital, pour qu' il reprenne des forces, il n' avait plus que la peau sur le dos. Bon il n' avait jamais été bien charnu, mais là, on voyait ses côtes. Enfin après plus de dix jours, sans boire, ni rien manger, il était normal qu' il se soit affaibli. Sa nurse attitrée était là à son réveil, pas ses parents. Le petit s' était redressé, et un nouveau sanglot l' avait étouffé. Gabriella, était une femme exemplaire, qui travaillait à la demeure des Stephenson depuis bien des années, elle faisait toujours preuve d' une grande dextérité. Et Hazel se douta qu' elle avait du se faire un sang d' encre pour lui, et il soupçonnait même qu' elle ait demandé à la veiller..Lui qui avait vécu les premières années de sa vie sans parents, avait appris à apprécier cette jeune femme à lunette. Elle trouvait toujours du temps à lui consacrer, elle. Mais il savait aussi qu' elle le prenait pour un monstre. Après tout elle s' était évanouie et voyant le chat étripé. Même lui ne savait pas pourquoi il avait fait ça..Les évènements restaient flous dans sa tête, tout était confus. Zel s' était emparé d' un bout de poulet qui trônait dans son assiette, en général ce que l' on mangeait à l' hôpital était infecte, mais là il avait tellement faim, que ce poulet lui avait paru merveilleux, un vrai paradis. Il avait fini son plateau et avait sourit. Oui, il souriait, mais ce sourire lui était destiné à lui même. Au fond l' hôpital, ça n' était pas si mal que ça..Au moins ici il pourrait se reposer, et ne craignait pas de croiser sa famille, comme s' ils allaient se déplacer pour soutenir ne fus qu'un tant soit peu leur vilain petit canard? Jamais de la vie. Il resta une bonne semaine à l' hôpital, subissant test psychologiques sur testes physiques. Personne ne comprenait ce qui lui arrivait. Physiquement il allait bien, mais mentalement, le sujet semblait atteint d' un dédoublement de personnalité sévère. Et pour finir, à la fin de la semaine, on lui avait annoncé qu' il ne reverrait pas sa demeure de si tôt. Abasourdi le gamin s' était redressé, et avait lancé un regard empli de tristesse au médecin. D' une voix tremblante il avait alors murmuré.
« Que.. Quoi ?! Je .. Je ne suis pas fou ! »
Il s' était relevé, et d' une main avait arraché les capteurs et diverses sondes qui lui collaient à la peau. La haine et la violence se lisaient, tant dans ses yeux que dans son aura. Son aura était devenue froide et menaçante. Il avait vu les médecins, ainsi que Gab' reculer, effrayés.. Le petit s' était pris à jubiler..Il voulait du sang. Mais il ne s' était pas attendu à voir rappliquer deux armoires à glace. La sécurité. Il avait crié, mordu, s' était débattu, mais aucun d' eux n' avait cédé, et finalement, ils l' avaient emmené en voiture à l' asile ou il passerait au minimum les trois prochaines années. Tout ça parce que ses parents s' étaient refusés à l' aimer. C' était cher payé. Lui qui était leur seul enfant, la chair de leur chaire. Ce jour, là, alors qu' on l' emmenait en prison pour le priver de son innocence, la gamin s' était promis qu' un jour il se vengerait. Avant qu' on ne le prive de liberté, d' être lui même, avant de le priver de ciel bleu et de tous ses rêves d' enfant.
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A son arrivée, il avait croisé de nombreuses blouse blanches, et de nombreux adultes. Il avait peur. Ce secteur était des plus effrayants. Plusieurs hommes ou femmes criaient, alors que d' autres semblaient en apparence tout à fait calmes, peut-être trop. Hazel, bien accroché à la main de la bonne femme qui lui faisait traverser le secteur des dangereux, tremblait de tous ses membres. Il n' était pas fou hein?! Pas autant qu' eux ? Il avait gémi, horrifié et effrayé. Ils avaient traversé de longs couloirs aux murs de métal, la femme commentait chaque nouveau lieu, comme un guide touristique. Les «fous » logeaient dans de coquettes cellules, toutes faites du nécessaire, métallique lui aussi. Parfois on entendait des gémissements lugubres ou des halètements en provenance de certaines, ou encore des coups. Cet endroit foutait les jetons. Un peu plus tard, ils avaient bifurqué dans un endroit tout à fait nouveau, enfin qui paraissait moins effrayants. Les murs étaient peints de blanc, cet endroit paraissait rassurant comparé à l' autre. Il y croisa cependant des êtres étranges, mais pas aussi effrayants que dans l' autre secteur. Ici les murs étaient percés de grandes vitres, ce qui permettait de voir encore le ciel. Le petit avait alors repris du courage, en apprenant que c' était dans cette aile-ci qu' il séjournerait.Cet endroit foutait les jetons. Un peu plus tard, ils avaient bifurqué dans un endroit tout à fait nouveau, enfin qui paraissait moins effrayants. Les murs étaient peints de blanc, cet endroit paraissait rassuré comparé à l' autre. Il y croisa cependant des êtres étranges, mais pas aussi effrayants que dans l' autre secteur. Ici les murs étaient percés de grandes vitres, ce qui permettait de voir encore le ciel. Le petit avait alors repris du courage, en apprenant que c' était dans cette aile-ci qu' il séjournerait. Ici tout semblait moins horrible, moins bruyant, comme s' il y avait moins de souffrance ici qu' en bas, et à vrai dire ça le rassurait un peu. Ses tremblements s' étaient à présent arrêtés, alors qu' il suivait toujours la dame à travers ce dédale de couloir. Au bout d' un temps, qui lui parut durer une éternité, la femme s' était arrêtée devant une porte blanche percée d' une vitre en plastique. Sur la porte il y avait un petit écriteau qui stipulait que c' était sa cellule chambre. Légèrement nauséeux, Hazel avait poussé la porte et avait pénétré dans la petite pièce qui serait la sienne, à lui seul. Une nouvelle tenue était posée sur son lit. Une horrible tenue. Il avait lancé un regard peiné à l' infirmière, qui lui avait répondu d' une voix douce.
« Oui tu dois enfiler ça..Juste pour soucis de sécurité.. » Puis elle s' était approchée de lui, et lui avait caressé les cheveux d' un geste étrangement tendre. « Et puis si tu suis bien tes thérapies, tu pourra rapidement retrouver ta liberté.. » Le petit s' était détourné, résigné et avait tendu son t-shirt sale et son jean délavé à la soignante. Car c' était hélas ce qu' elle était, et rien de plus, lui qui aurait aimé voir en elle une mère. Il avait enfilé le pantalon noir, sombre, telle son âme, et avait attendu que la femme lui passe l' horrible pull, aux manches infinies qui se rattachent dans le dos. Vous savez les pulls qu' on passe aux détraqués pour pas qu' ils risquent de blesser quelqu' un d' autre ou lui même. Cette nouvelle position le dérangeait déjà beaucoup, lui qui avait toujours été une vraie pile électrique, faisant de grands mouvements, avec TOUT son corps. Surtout ses bras. Il voyait déjà se présager un avenir bien sombre, bien trop à son goût. Les yeux en larmes, il s' était laissé tombé sur son nouveau lit, dans cette chambre exiguë et inconnue. Il s' y endormit, en sanglotant. Pourquoi ?! Pourquoi ses parents le détestaient-ils ? Pourquoi se retrouvait-il ici ? Seul ? Pourquoi ?! Pou..r..qu..oi ? Qu' avait-il fait au bon dieu pour subir ça ? Ses rêves furent des plus agités.
Il courait, dans sa nouvelle tenue de prisonnier dinguo, il courait, encore et toujours.. Que fuyait-il au juste ? Fuyait-il seulement ? Oui il fuyait. Il se fuyait lui même. Il courait à s' en bousiller le coeur et le corps. Il n' avait plus rien. Il pouvait bien mourir dans ces conditions. Plus rien, plus rien. Si quelqu'un. Il y avait quelqu' un d' autre, celui qu' il fuyait de toutes ses forces. C' était un autre lui, aux yeux rouges sang, son visage, son corps, ses cheveux, étaient en tout points semblables aux siens. Hors mis ses yeux, ces yeux qui brulaient de haine, de sang et de plaisir. Il lui était raccroché par des liens forts. Des liens qu' il ne pouvait couper décemment sans mourir. Il voulait sa mort, il voulait son sang, son coeur et son corps. Il voulait les lui prendre. Et lui alors ? Lui existait, il avait existé bien avant lui, il méritait de vivre, bien plus que ce suppôt du démon, ce substitut de lui même. C' est à ce moment là, alors que lui, l' incapable allait enfin faire face au monstre qui l' habitait qu' il s' était réveillé en criant, haletant. Le monde réel était bien plus injuste, ça ne pouvait pas se passer comme ça.
Il s' était redressé et avait jeté un oeil dehors, encore une fois, il avait essayé de bouger ses bras, mais c' était mission impossible. Il avait grogné et avait shooté dans le mur. Ça faisait un seul jour, non même pas, une seule nuit qu' il était ici, et il en avait déjà plus que marre. Les nerfs à fleur de peau. Il sentait que s' il ne se calmait pas très vite le démon en profiterait pour lui reprendre son corps des mains. Et il ne voulait pas déjà que quelqu' un se ramène pour le bourrer de médocs des « antipsychotiques ». Il s' était renseigné au près des infirmières. En parlant des infirmières, déjà une de celle-ci pointait le bout de son nez avec de bien fâcheuses nouvelles. Elle venait lui annoncer que ses parents ne voulaient plus de lui, ils l' avaient confié aux bons soins de l' hôpital psychiatrique. Génial non ? Le souffle coupé, le gamin s' était effondré sur les genoux, comme traversé par un chagrin interplanétaire. Son monde venait de s' effondrer, de se fissurer, puis de disparaître. De violents tremblements l' avaient submergés, et Hazel s' était senti perdre le contrôle de lui même. Le démon, dans son corps, s' était redressé, le regard furieux et haineux, et se relevant, avait réussi à faire trébucher celle-ci, l' avait frappée à coups de pieds. Après ce jour là, ils le droguèrent de médicaments pour éviter qu' il ne soit plus violent encore.
On l' emmenait de force à ses thérapies. Thérapies pendant lesquelles il paraissait faussement lucide. Ils le droguaient c' était pas étonnant qu' il ne fut pas des plus participants. Et pourtant sa dose de médocs n' avait pas diminué. Hazel prit très vite ses marques et entra dans un style de vie monotone et journalier. Sa vie serait ainsi à présent. C' était ainsi, il n' y pouvait rien. Un ennui pareil ne devrait pas être permis hein. Enfin il ne s' ennuyait pas toujours, car à ses heures, il se battait contre l' horrible démon qui essayait encore et toujours de le contrôler. Ce n' était pas facile de vivre ainsi, surtout qu' il ne pouvait rien faire de ses mains, pas lire, pas jouer, pas courir, pas se gratter, pas manger. Cette camisole était sans doute aucun, ce qui lui était arrivé de pire dans son existence. Et puis, vu que ses parents ne voulaient plus de lui, il vivrait sa vie entière à la merci des savants et des médecins. Il avait scruté le ciel et ses nuages, défilant avec paresse dans leur univers. Mais au moins eux étaient libres, pouvaient se laisser porter par la brise ou bon leur semblait. Aucune chaîne ne les retenait à la terre, aucun poids, aucun fardeau. Le gamin avait fermé les yeux et s' était imaginé dans un champ, on voyait le ciel, infini et libre, comme si soudain on pouvait l' atteindre.
A son réveil, le lendemain, une infirmière le scrutait d' yeux tendres. Oui c' était l' infirmière de son premier jour, il y a deux ans de cela. Elle tenait une lettre. S' asseyant sur le lit, il lui avait demandé de la lui ouvrir. Il n' y avait pas d' expéditeur, mais un seul lieu d' envoi, cet hôpital pour fous. Elle la lui avait lue, et la blandinet, qui était pourtant bien réveillé avait senti ses paupières progressivement s' alourdir . Jusqu' à ce qu' elle se ferme tout seules. Le petit avait senti de l' écume tiède lui chatouiller les orteils. D'une voix cristalline l' enfant avait ri, pensant encore à un beau rêve ou à un autre monde. C' était étrange qu' à la simple lecture de cette lettre il avait sombré ainsi, alors qu' il venait de se réveiller. Et là, de l' eau lui chatouillait les mollets. De l' eau ?! Bordel d' ou sortait cette eau, il était trempé. S' était-il pissé dessus ? Ouvrant les paupières d' un coup, il s' était retrouvé ébloui. Tremblant il avait cligné des yeux, ne croyant pas à ce qu' il voyait. Abasourdi, Hazel, s' était coupé le pied exprès sur une pierre pour être sur de ne pas rêver, et en effet, il ne rêvait pas. Dans une rage autant folle que soudaine, il avait voulu se défaire de cette camisole qui le rendait plus fou à chaque nouvelle seconde vécue. Cette fois il n' avait plus de drogue à disposition. Ici, il était seul, dans un monde hostile. Et se concertant, il avait finalement opté pour la solution « Trouver un habitant de cette île .. » Au bout de quelques jours de marche, le petit avait débouché dans une vaste ville. Il y avait plein de gens, partout. Il était allé vers la première personne en face de lui. Il s' agissait d' un jeune fille. Il lui avait sourit avant de demander d' une petite voix de gamin attendrissante. « Madame pourriez-vous me défaire de ce vêtement, je vous en prie, ma mère croyait que j' étais si maladroit.. » La jeune femme l' avait non seulement aidé en lui décrochant les manches de son pull, mais l' avait également amené à l' administration. Ici commençait une nouvelle vie.
Âge : 17 printemps ~
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Hum.. Bah j' essaye de faire une belle fiche nyaah ~
Dernière édition par Hazel Stephenson le Sam 7 Mai - 20:32, édité 4 fois |
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