| 8 lignes | La goutte suit son bonhomme de chemin. Après s'être frayée un chemin parmi les fins et longs cheveux couleur vert foncé, la voilà qui arrive difficilement sur la peau chaude de la jeune fille. La peau pâle de cette dernière rend la gouttelette d'eau presque invisible. Glissant sur le nez fin de la demoiselle, la goutte a manqué l'occasion de rencontrer deux yeux d'un vert terne mystérieux. Voilà à présent que cette petite maligne s'empare des lèvres légèrement pulpeuses et délicates de cette femme blafarde et énigmatique pour finir sa course sur un menton en triangle. La traversée de ce visage fin ne s'arrête pas ici. La gouttelette semble bien partie pour la conquête du reste du corps. S'égarant sur le thyroïde pour enfin glisser avec aisance sur le buste finement taillé de cette jeune fille. Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, la voilà qui traversa la poitrine, dont on taira les mensurations, avant de finir sa course sur l'abdomen remarquablement bien lisse. Une main fine vint alors chasser cette goutte tandis qu'une suivante perla de ce bras plutôt maigre sur lequel elle était. Si la gouttelette avait survécu, peut-être aurait-elle eut la joie de s'aventurer sur de longues et filiformes jambes pour finir par terminer sa course avec lenteur sur le parterre carrelé et glacé. Dommage pour elle. Ou peut-être pas. Sortant de cet habitacle immaculé et trempé, la jeune fille s’enveloppe d’une serviette brunâtre. Se dirigeant vers une armoire en bois clair, elle ouvre les portes, dévoilant une garde de robe assez simple. Un sourire lointain s’esquisse sur ses lèvres tandis que sa frêle main attrape une robe blanche qu’elle revêtit rapidement. La demoiselle coiffa alors ses longs cheveux, rêveuse. Un rapide coup d’œil dans le miroir. Pas de maquillage ou de bijou. C’est beaucoup trop pour elle.
• CARACTERISTIQUES PSYCHOLOGIQUES •
| 8 lignes | Que dire de la jeune fille ? Path est une jeune fille adorable. Sa gentillesse n’a d’égal que sa douceur. Calme, elle ne s’énerve jamais. Elle est pacifiste et n’aime pas la violence. Selon elle, les mots sont plus efficace que la violence pure et brute. A quoi bon se bagarrer pour un malentendu ? C’est d’une stupidité. Path est une personne parlant très peu d’elle ou de ce qu’elle ressent. Elle est réservée. Par peur d’être jugée, elle dévoile rarement des informations à son sujet. Mélange d’innocence et de peur, Path est assez ingénue. Souriante, on peut penser qu’elle ne pleure jamais. Ceci n’est en réalité qu’un masque de façade. Elle pleure souvent, régulièrement même. Ne sachant que faire pour retrouver un être cher à son cœur, elle est aux prises avec la mélancolie. Pourquoi pensez-vous. Pourquoi une jeune fille à l’apparence joyeuse et heureuse se morfond ainsi ? Path est un quête de quelque chose. Ou plutôt de quelqu’un. Déterminée, elle tentera tout ce qui est en son pouvoir pour retrouver cette personne qu’elle chérit tant.
• HISTOIRE •
| 15 lignes | Je ne suis rien d’autre qu’une ombre errant sur ces terres à la fois arides et glacées. Rien d’autre qu’une jeune fille née par une nuit d’automne, alors que les feuilles rougeâtres se détachaient de leurs branches pour danser un balai chaotique en compagnie du vent, juste avant de finir sa course sur un sol humidifié par les jours de pluies. Je n’ai jamais connu l’identité de mon géniteur. Abandonnant ma mère lorsqu’elle fut enceinte, il n’a pas donné signe de vie depuis. Ma mère en fut peinée. Tellement triste de devoir élever seule le fruit d’un amour rompu, cassé, détruit. Est-ce là ma faute ? Je le crois. Je suis la preuve vivante que cet amour a existé. Je suis là pour rappeler à ma mère le douloureux souvenir de cet homme qu’elle a tant aimé. Je ne suis que fille unique et solitaire. J’ai peur des autres enfants. Ils semblent si heureux, si ravis. Leurs parents les aiment plus que tout, ils sont leurs fiertés, le fruit de leur union. J’envie ces enfants. Je ne me rappelle plus tellement des circonstances de la rencontre avec mon premier ami. Était-ce ce jour d’hiver où, pendant que les nuages saupoudraient la ville de cette étrange matière cotonneuse et froide, un garçon de mon âge s’approcha de moi ? Emmitouflé dans un bon manteau couleur chocolat, le cou bien protégé par une écharpe beige, il me regarda, moi, assise sur mon banc. Souriant, il m’avait pris la main et, sans demander mon avis, m’avait attiré parmi les autres enfants. Je m’attendais à être rejetée, ignorée. Mais non. Bien au contraire. On m’accueillit à bras ouverts. Je me sentis envahie par une vague de bonheur. Jamais je n’avais été aussi heureuse. Le temps passa. Je grandis. Ma mère faisait davantage attention à moi. J’avais des amis adorables et amusants. Puis ma mère m’annonça une nouvelle. Le genre de nouvelle qui peut briser tout bonheur. Comme un coup de pinceau noir sur la toile de mon bonheur. Elle allait se remarier. J’avais peur. Et si, à nouveau, elle me délaissait ? Si elle m’abandonnait dans cette sinistre solitude, m’ignorant avec entrain ? J’avais peur. Je me sentais déjà suffoquer. De l’air, pitié. Un jour, l’homme arriva. Mon futur beau-papa. Un grand homme à la fois énigmatique et impressionnant. A ses côtés, presque tapi dans son ombre, un garçon aux cheveux de flammes. Emplie d’un sentiment de peur, je restais derrière ma mère, tremblante, de grossières larmes au bord des yeux. La peur tiraillait mon ventre, m’arrachant enfin quelques larmes. Mais ma mère sembla m’ignorer, trop préoccupée par son futur époux. Elle s’écarta de moi, emmenant cet homme dans le salon. Seule. J’étais de nouveau seule. Déjà, je voyais l’immense étendue mélancolique de mon âme se tisser dans mon esprit. Ce que je craignais le plus se reproduit. Les larmes, pour autant que je les avais retenu avec toute ma volonté, ne cessèrent d’inonder mes pâles joues. J’étais si triste. Et pourtant, pas si seule. Je sentais un regard posé sur moi. Relevant ma tête en sanglotant, je le vis, lui. Ses prunelles violacées scrutaient le vert terne de mes iris. Il me tendit la main, esquissant un tendre sourire. J’avoue ne pas m’être posée de questions à cet instant. Je ne pris pas sa main mais alla me réfugier dans ses bras. Mes larmes refusèrent catégoriquement de se stopper. Ce garçon a été mon sauveur. Celui qui empêcha cette lourde carapace de se refermer sur moi. Celui qui me fit sourire. Il était mon tout. Je n’avais que lui. Son nom ? Léthal Naveen Nemesis. Lui et moi étions devenus proches, très proches. Comme les deux doigts de la main. Je ne voulais rien faire sans lui. Même étudier. Il a deux ans de plus que moi et il m’aidait lorsque que je ne comprenais pas les longues tirades incessantes de mes professeurs beaucoup trop philosophiques pour mon jeune âge. Lui, il aimait m’aidait. Me protéger aussi. Toujours. Quand j’avais peur, il était là, toujours. Mieux qu’un meilleur ami ou un grand frère. Un ange gardien. Mon ange gardien. Grâce à lui, j’avais un bon niveau à l’école. Puis, à nouveau, tout se brisa. Ma mère et son père divorcèrent. Je vis, pour la seconde fois, mon bonheur voler en éclat. Briser, piétiner. On m’enleva Léthal, mon beau, mon magnifique ange. On me retira la seule personne ayant réussi à soigner mon cœur meurtri. Les jours redevinrent sombres, semblables aux nuits. Je l’ai cherché et recherché. En vain. Je ne retrouva pas Léthal. Nulle part. A croire qu’il avait disparu. Je priais chaque soir, chaque heure, chaque minutes pour qu’il me revienne.
- Si je pouvais vivre ma vie à nouveau, si je pouvais appeler le monde "mon ami", si je pouvais réécrire l'histoire ... Je le ferais. Rien que pour te serrer dans mes bras une dernière fois. Qu'importe ce que le destin me réserve, qu'importe que mon sort soit funeste ou non, n'oublie jamais que je t'aimerais. Si je dois le répéter autant de fois que mon cœur l'a songé, je le ferais. Et même si je n'ai été qu'une poupée entre tes mains, je ne cesserais de t'aimer. J'en fais le serment…
Une mince poignée d’années passèrent. Je n’avais toujours aucune nouvelle de Léthal. J’avais peur. Peur qu’il m’ait oublié. Cette peur se mua en terreur. Jusqu’au jour où je reçus une lettre. Mon cœur avait loupé un battement. Était-ce Léthal ? Les larmes perlèrent à mes yeux verts. J’étais heureuse, si heureuse. Puis, ouvrant l’enveloppe, ce bonheur redescendit. Ce n’était pas lui. Je soupira, triste. L’espoir fait vivre. Peut-être s’agit-il d’une lettre de son père ? La dépliant lentement, j’y vu un numéro de téléphone. D’abord étonnée, je ne chercha pas à comprendre et me saisit de mon combiné téléphonique. J’étais anxieuse. Était-ce le numéro de Léthal ? Allais-je entendre de nouveau sa mélodieuse voix ? Je me remémorais alors avec délice les doux instants pendant lesquels Léthal me jouait un morceau de violon ou de piano. Je me sentais transporter dans un autre monde. Avec lui. Notre monde à nous. Je souris à l’idée de pouvoir de nouveau l’entendre. Ma déception fut grande lorsque, de l’autre côté du combiné, on me demanda mon nom. Ce n’était pas la voix de Léthal.
- Je… je suis Path Eden Lane.
Là, le sommeil s’empara de moi. Non, s’il vous plaît, ce n’est pas le moment. Par pitié. Je veux parler à Léthal, s’il vous plaît… non. Tout s’assombrit. Mes yeux se ferment lentement jusqu’à se fermer complètement. Non, empêchez-moi de dormir, je… Ce fut le trou noir jusqu’à mon réveil. Allongée sur ce sable chaud, j’ouvris les yeux et me redressa avec difficulté. Le soleil m’aveuglait si bien que je dus attendre que mes yeux s’habituent un peu pour y voir quelque chose de concret. La plage était déserte. Enfin pas tellement. Je fus rejointe par une personne qui m’emmena dans ce une bâtisse ressemblant fort à une mairie de village pittoresque. Je ne me souviens plus des détails exacts. Je me souviens simplement avoir donné mon nom et mon âge. Puis on me conduisit dans un quartier nommé Avenue of the roses. Était-ce un hasard ? Toujours est-il qu’à présent, j’habite Avenue of the roses sur une île nommée Esplumoir. Je parviendrais bien à partir d’ici ou à éclaircir le mystère de cette île...
• DERRIERE L'ECRAN •
Âge : Je pars sur mes 18 ans ~
Comment avez vous découvert ce forum ? Partenariat d'un forum où je suis.
Première impression ? Très beau design et contexte plaisant !
Vous pensez être très présent/assez présent/pas trop présent ? : Aussi présente que possible owo"
Autre chose ? [Becky est là 8D]
Dernière édition par Path E. Lane le Lun 2 Mai - 19:21, édité 4 fois
Becky Bloom
Feathers Road Admin Poulpovore
Messages : 438 Age : 27 Date de naissance : 25/06/1997 Nom de Code : Tiger Bird Quartier : Feathers Road Plume : Amnésie
Sujet: Re: ; Path E. Lane || Lun 2 Mai - 18:52
Bonjour à toi Misstinguette ♥
Bienvenue sur Esplumoir. J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous. 8D
Tout me semble bien. Quelques fautes dans l'histoire, mais rien de bien méchant. Pour ta plume souhaitée, j'aimerais que tu fixes des limites toi-même, pour éviter de tomber dans une plume élémentaire ♥
Sinon, au vu du caractère de Path, je suis dans le regret de t'annoncer qu'il sera très dur d'aller à Bloody Lane, voir quasiment impossible. Ton personnage est "trop gentil" et "trop sensible" pour aller dans un quartier aussi lugubre.
Mais, ne t'inquiète pas, il te reste les pacifistes habitants de Feathers Road, les fiers Springs Roses, ou encore les très festifs Summer Chocolates.
Merci de modifier ces petites choses et je pourrais te valider. ♥
Invité
Invité
Sujet: Re: ; Path E. Lane || Lun 2 Mai - 19:22
Voilà ~ Je pense avoir modifié ce qu'il fallait :3
Becky Bloom
Feathers Road Admin Poulpovore
Messages : 438 Age : 27 Date de naissance : 25/06/1997 Nom de Code : Tiger Bird Quartier : Feathers Road Plume : Amnésie
Sujet: Re: ; Path E. Lane || Lun 2 Mai - 19:37
Parfait, tu es validée. ♥
N'oublie pas de réserver ton avatar et de créer ta fiche de liens. ~
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Sujet: Re: ; Path E. Lane ||
; Path E. Lane ||
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