La Guerre des Quartiers. Ces quelques mots sont désormais bannis de l'île, plus personne ne veut en entendre. Le chaos semblait s'être installé à la fin de cette guerre, lorsque l'on a rendu hommage aux quelques morts. Lorsque Becky Bloom fit son annonce fracassante à propos d'Adieu [voir ce topic.]. Entre chagrin, regrets et désespoir, les habitants s'engageaient dans un chemin qui était loin d'être joyeux. L'atmosphère était lourde. Seul le temps allait pouvoir apaiser les coeurs meurtris de ces jeunes face aux dégâts de leurs querelles.

Trois mois se sont donc écoulés depuis la Guerre des Quartiers d'Esplumoir. Les tensions que l'on pouvait percevoir auparavant semblent appartenir à un lointain passé désormais, et le calme se réinstalle petit à petit. Le groupe Adieu semble depuis s'être éteint. Sans doute se préparent-ils pour un retour en beauté... Cependant, depuis quelques jours, l'on observe des phénomènes bien étranges sur l'île. Pluies torrentielles, une mer agitée, quelques tremblements de terres.. Serait-ce l'annonce d'une nouvelle période noire ? Le chaos n'a peut-être jamais réellement quitté Esplumoir.

Comme tous les jours, les quelques facteurs d'Esplumoir faisaient leur tournée pour distribuer le Journal Quotidien de l'île. Un doux été, un calme paisible bien mérité après tous ces événements, tout semblait si bien aller. Excepté ce journal incompréhensible. Personne n'était plus capable de lire un mot de ce qu'il était écrit. Et en sortant de chez eux, pour discuter avec le voisin, un ami, un collègue... Rien, plus rien n'était compréhensible. Les micros que tous possédaient afin de comprendre les langues des uns et des autres.. émettaient des grésillements étranges.

Est-ce du à la tempête qui a fait ravage dans la forêt ? La machine permettant à la plume "Multi-Langue" de fonctionner devait très probablement être cassée. Et les intempéries continuaient. L'état des récoltes étant désastreuse, les vivres commençaient à manquer.

Et la communication était devenue difficile du fait que les habitants venaient des quatre coins du monde. Si on ne parlait pas la même langue, seuls les gestes permettaient de parler.

Un début de Chaos. Un début.